Le Palmarès 2020 du FIFAC
LE PALMARÈS 2020
LE GRAND PRIX DU FESTIVAL / FRANCE TÉLÉVISIONS
Du meilleur documentaire
MASSACRE RIVER
Un film de Suzan Beraza
Le grand Prix du Festival – France Télévisions est accordé cette année à Massacre River, un film pour le moins bouleversant qui a remporté aussi, à l’unanimité la ferveur des lycéens à qui ils ont accordé leur Prix.
« Ce film parle de la situation des Haïtiens et de 200000 Dominicains d’origine haïtienne vivant à Saint-Domingue et menacés d’expulsion.
Ils sont discriminés, subissent le racisme, sont maltraités, se font assassiner, massacrer.
Le film accompagne le parcours de Pikilina, mère de deux enfants, tous nés en République dominicaine. La réalisatrice nous amène à suivre sa lutte acharnée pour obtenir ses papiers. Une femme forte, courageuse malgré toutes les difficultés, toutes les menaces, la peur, qui ne renonce jamais. Qu’est-ce qu’elle cherche ? Son identité, ses droits de citoyen, ceux de ses enfants, le droit de vivre simplement ! Nous sommes tenus en haleine, nous espérons avec elle. » Extrait des chroniques lycéennes.
PRIX DU PUBLIC
Du meilleur documentaire
1979, HMONG DE JAVOUHEY
Un film de François Gruson
Le Prix du public, a été attribué à 1979, Hmong de Javouhey, un premier film de François Gruson. « Ya, Ly, Stéphane, Clément, et Aurore sont Hmong. Après avoir quitté précipitamment leurs montagnes laotiennes pour se réfugier dans des camps en Thaïlande et fuir le régime communiste, les Hmong ont été accueillis en Guyane par l’État français afin de peupler et cultiver les terres de l’ouest de la région ». En entrant dans l’intimité des familles Hmong, François Gruson nous emmène dans un bout d’histoire du passé colonialiste de la France et nous fait découvrir leur quotidien, leur tradition, leur vie, leur émotion… ».
PRIX SFR – PRIX DU JURY du meilleur réalisateur
ERASE UNA VEZ EN VENEZUELA, CONGO MIRADOR
Un film de Anabel Rodríguez Ríos
Dans la catégorie Prix SFR – prix du Jury, attribué au meilleur réalisateur, le jury a porté son choix vers : Erase una vez en Venezuela, Congo-Mirador de Anabel Rodriguez Rios.
(…) Au Congo Mirador, un village lacustre au cœur du pétrole du Venezuela. Menacé par la sédimentation croissante et étouffé par de nombreux besoins, son peuple est radicalement divisé entre « chavistes » et l’opposition(…).
PRIX DU MEILLEUR WEBDOC
MARVIN, GRAND ECRAN
Un film de Denis Sneguirev et Philippe Chevallier
Le Prix du meilleur webdoc a été décerné à Guyane Underground pour son épisode Marvin, grand écran, réalisé par Denis Sneguirev et Philippe Chevallier.
« Issu d’une série de neuf documentaires courts de six minutes sur les cultures urbaines. Ces cultures de rue qui expriment espoirs, colères et revendications d’une partie de la jeunesse guyanaise, qui sont le pouls de nos villes et des populations qui les investissent ».
PRIX DU MEILLEUR COURT METRAGE documentaire
ex æquo
407 JOU
Un film de Eléonore Coyette
Le meilleur court métrage a été décerné ex æquo à 407 Jou réalisé par Eleonore Coyette.
« Paul Junior Casimir plus connu sous le nom de « Lintho » est marionnettiste à Port-au-Prince. Même si la vie n’est pas toujours facile, elle lui sourit de temps en temps. Alors qu’il se lie d’amitié avec une Française qui souhaite apprendre à faire des marionnettes, Lintho s’attire les jalousies des gens de son quartier qui pensent qu’il reçoit beaucoup d’argent. L’un d’eux décide de monter un complot pour que le marionnettiste soit arrêté. Le système défaillant de détention arbitraire amputera la vie de Lintho de 407 jours ».
PRIX DU MEILLEUR COURT METRAGE documentaire
ex æquo
Vanyan
Un film de Raymond Samedy
Le meilleur court métrage a été décerné ex æquo à Vanyan réalisé par Raymond Samedy.
« Kébert Bastien, un musicien engagé, se livre dans une lutte sans merci pour concrétiser ce rêve de liberté et de bien-être nourri par Janil Louis-Juste, professeur à l’Université d’état d’Haïti, assassiné le 12 janvier 2010. En effet, pour pérenniser cette lutte et faire propager les idées de société du professeur, Kébert va devoir investir les rues de la capitale et se battre à côté des plus démunis pour pouvoir atteindre son idéal qui n’est autre que de voir une société plus juste et plus équitable.».