FIFAC, le temps du palmarès…

FIFAC, le temps du palmarès…

LE
POINT
DU
JOUR

Le camp de la Transportation était plein ce samedi 10 octobre, à l’occasion de la découverte du Palmarès de l’édition du Fifac 2020.
Plein, dans la mesure des règles sanitaires imposées par la crise « Covid ».
Un public masqué, qui n’a pas empêché de démasquer les meilleurs réalisateurs et réalisatrices de cette deuxième édition du Fifac.
Les jurés professionnels, lycéens et public ont eu, sans pourtant se consulter, la finesse d’un palmarès qui met en avant l’équité homme-femme. Sur les 6 prix proposés, étant donné le « double prix » attribué à Massacre River, on peut considérer que 4 femmes ont été nominées contre deux hommes. C’est une joie et une reconnaissance qui montre combien le Fifac est non seulement important pour un marché du documentaire mais aussi qu’il participe de façon tangible à l’évolution des mentalités.

Le grand Prix du Festival – France Télévisions est accordé cette année à Massacre River, un film pour le moins bouleversant qui a remporté aussi, à l’unanimité la ferveur des lycéens à qui ils ont  accordé leur Prix.

« Ce film parle de la situation des Haïtiens et de 200000 Dominicains d’origine haïtienne vivant à Saint-Domingue et menacés d’expulsion.

Ils sont discriminés, subissent le racisme, sont maltraités, se font assassiner, massacrer.

Le film accompagne le parcours de Pikilina, mère de deux enfants, tous nés en République dominicaine. La réalisatrice nous amène à suivre sa lutte acharnée pour obtenir ses papiers. Une femme forte, courageuse malgré toutes les difficultés, toutes les menaces, la peur, qui ne renonce jamais. Qu’est-ce qu’elle cherche ? Son identité, ses droits de citoyen, ceux de ses enfants, le droit de vivre simplement ! Nous sommes tenus en haleine, nous espérons avec elle. » Extrait des chroniques lycéennes.

Le Prix du public, a été attribué à 1979, Hmong de Javouhey, un premier film de François Gruson. « Ya, Ly, Stéphane, Clément, et Aurore sont Hmong. Après avoir quitté précipitamment leurs montagnes laotiennes pour se réfugier dans des camps en Thaïlande et fuir le régime communiste, les Hmong ont été accueillis en Guyane par l’État français afin de peupler et cultiver les terres de l’ouest de la région ». En entrant dans l’intimité des familles Hmong, François Gruson nous emmène dans un bout d’histoire du passé colonialiste de la France et nous fait découvrir leur quotidien, leur tradition, leur vie, leur émotion… ».

Dans la catégorie Prix SFR – prix du Jury, attribué au meilleur réalisateur, le jury a porté son choix vers : Erase una vez en Venezuela, Congo-Mirador de Anabel Rodriguez Rios.

(…) Au Congo Mirador, un village lacustre au cœur du pétrole du Venezuela. Menacé par la sédimentation croissante et étouffé par de nombreux besoins, son peuple est radicalement divisé entre « chavistes » et l’opposition(…).

Le Prix du meilleur webdoc a été décerné à Guyane Underground pour son épisode Marvin, grand écran, réalisé par Denis Sneguirev et Philippe Chevallier.

« Issu d’une série de neuf documentaires courts de six minutes sur les cultures urbaines. Ces cultures de rue qui expriment espoirs, colères et revendications d’une partie de la jeunesse guyanaise, qui sont le pouls de nos villes et des populations qui les investissent ».

Le meilleur court métrage : 407 Jou réalisé par Eleonore Coyette.

« Paul Junior Casimir plus connu sous le nom de « Lintho » est marionnettiste à Port-au-Prince. Même si la vie n’est pas toujours facile, elle lui sourit de temps en temps. Alors qu’il se lie d’amitié avec une Française qui souhaite apprendre à faire des marionnettes, Lintho s’attire les jalousies des gens de son quartier qui pensent qu’il reçoit beaucoup d’argent. L’un d’eux décide de monter un complot pour que le marionnettiste soit arrêté. Le système défaillant de détention arbitraire amputera la vie de Lintho de 407 jours ».

En quelques lignes, voici résumée une semaine de festival.

Un festival qui a remporté un succès public énorme !

Nous avons fait le plein au camp de la Transportation, mais nous vous avons aussi touché et fait le « buzz » sur les réseaux sociaux !

Merci à vous cher public pour votre curiosité, votre soutien, vos partages et votre présence, quand cela était possible.

Nous vous disons à l’année prochaine, et dans cette attente, regardez et soutenez encore et toujours les films documentaires !

Fifac 2020 | Saint-Laurent du Maroni
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