La Fifac Newsletter #1

La Newsletter du FIFAC 1

La Fifac Newsletter #1

Tous les jours, découvrez la newsletter du FIFAC. Pour cette première journée, le portrait de Frédéric Belleney, Délégué Général du Festival International du Film documentaire Amazonie-Caraïbes, le programme de la journée et de demain et le mode d’emploi du festival.

Téléchargez le PDF complet de notre newsletter en bas de la page et bonne lecture !

Edito

Sept milliards sept cent mille personnes recensées sur la planète en 2019, ce qui représente autant de points de vue et d’identités. A l’heure où l’idée même de la mondialisation voudrait nous uniformiser il n’a jamais été autant possible de s’approprier le monde de l’image et de sa diffusion. Ne plus attendre de l’autre qu’il vienne parler de «l’inconnu» mais se faire connaître soi-même. Utiliser les nouveaux supports médias, suppose aussi d’apprendre à s’en servir. Ne pas être un « simple consommateur » mais un acteur. 

Le FIFAC va nous donner l’occasion de découvrir 13 films documentaires en compétition, 9 en écran parallèle et 3 films de fiction pour la soirée America Moloman. Au-delà de l’intention des auteurs que nous découvrirons ensemble durant ces cinq jours il sera aussi question de diffusion et de futur. Pour se faire des rencontres professionnelles, des master class, des conférences sont organisées. Qu’elles soient publiques ou privées les questions posées apportent sans doute les réponses de demain. Et comme le futur se compose et se construit aussi avec les jeunes, certains participent à des projections scolaires, tandis que d’autres s’impliquent dans le Prix des lycéens, ou dans la fabrication de contenus digitaux ou encore écrivent dans le journal que vous tenez entre vos mains. Regarder, écouter, transmettre, bienvenus au premier FIFAC et bon festival ! 

MD

Le portrait du jour : Frédéric Belleney

Directeur du cinéma municipal Le Toucan, directeur du Festival America Molo Man durant ces 10 dernières années, aujourd’hui Délégué général du FIFAC. Rencontre avec « monsieur cinéma » de Saint-Laurent du Maroni.

FNL : Passer d’America Molo Man au FIFAC, c’est un enrichissement sans perte de liberté, notamment éditoriale ?

FB : Oui, cette transition est un vrai enrichissement et l’aboutissement de 10 ans de travail. Un Festival se doit d’évoluer et de grandir constamment, il ne peut rester figé. Dans ce sens, travailler en partenariat avec France Télévisions, avoir le soutien important de nouveaux financeurs et une énorme visibilité permet à cette 1ère édition d’avoir une nouvelle envergure, et un rayonnement que n’avait pas America Molo Man.

Concernant la liberté de la ligne éditoriale et le choix des films, ce n’est pas une restriction mais une chance de travailler en équipe, d’avoir des points de vue différents, de se remettre en question. C’est un apprentissage pour moi qui travaillais seul sur la programmation d’America Molo Man, avec tous les risques d’erreurs de jugement que cela comporte. Sur le fond, on garde tout de même une proposition de films engagés, qui collent à l’actualité. Pour certains documentaires qui n’entrent pas dans les critères des télévisions, que se soit par leur format ou par leur contenu, les festivals sont souvent les seules opportunités de les montrer au public.

FNL : Saint Laurent «ville du cinéma», c’est une ambition ?

FB : Saint-Laurent du Maroni bien sûr, en tant que ville d’accueil du Fifac, mais c’est la Guyane toute entière qui doit être une terre de cinéma, de fiction et de documentaire, et pas seulement vis à vis de la France mais sur la zone Sud américaine et Caribéenne. C’est une des ambitions de ce festival que de rassembler les talents, et de les faire rayonner au delà de la Guyane.

FNL : Concrètement quelles sont les attentes de ce Festival en terme de retombées sur le bassin Amazonie-Caraïbe mais aussi plus précisément pour la Ville ?

FB ; Booster la création des films, la production et les diffusions interrégionales, rassembler les acteurs de la filière, créer un marché et une économie dynamique, avec à la clé des créations d’emplois pour les jeunes et l’ambition de susciter des vocations.

Au niveau de Saint-Laurent du Maroni, faire en sorte qu’à long terme, le Fifac ait des retombées économiques majeures qui favorisent les acteurs locaux, comme c’est le cas pour toutes les villes qui accueillent des grands festivals.

FNL : Un souhait pour conclure ?

Que la fiction s’invite au Fifac dans les prochaines années, et que le cinéma le Toucan rouvre dès que possible !

Propos recueillis par Marianne Doullay

Festival : mode d’emploi

Le FIFAC se tiendra à Saint Laurent du Maroni du 14 au 18 octobre 2019. « Ce festival va constituer un lieu de rencontres, d’échanges et de découvertes autour du film documentaire pour tous les publics, grand public bien sûr, mais aussi scolaires et professionnels du secteur ».

[Sophie Charles, Maire de Saint-Laurent du Maroni]

Festival dédié au documentaire sous toutes ses formes, ouvert à tous les écrans, pour couvrir tous les champs d’expression possibles, le FIFAC est à la fois une volonté, une ambition et une promesse.

La volonté d’exposer le meilleur de la création documentaire de l’Amazonie et de la Caraïbe et de mettre en valeur toute une filière qui porte en elle créativité et métissage.

L’ambition de faire de cet événement un grand festival international, niché au coeur d’une ville en devenir, sur les rives du fleuve Maroni, dans cette vaste région qui naît dans l’Amazone et se déploie dans les Caraïbes.

La promesse de devenir une compétition de référence, poussée par une sélection exigeante et reconnue par un jury de professionnels. Si les festivals doivent participer à la chaîne de valeur des films en leur apportant promotion et reconnaissance, alors le FIFAC offrira visibilité démultipliée pour les réalisateurs de la région et forte plus-value à leurs documentaires.

LA GENÈSE

Le FIFAC s’inscrit dans la politique de création de festivals de films documentaires du Pôle Outre-Mer de France Télévisions dans les 3 grands bassins océaniques : Pacifique, Indien et Atlantique. Dans la continuité du FIFO (Festival International du Film documentaire Océanien) qui se tient en Polynésie depuis 16 ans et en amont du FIFOI (Festival International du Film de l’Océan Indien) qui aura lieu à la Réunion en 2020,

L’idée d’un FIFAC à Saint-Laurent du Maroni s’est concrétisée en octobre 2018, lors des 4èmes Rencontres Internationales Doc Amazonie Caraïbe organisées par AVM (Atelier Vidéo & Multimédia), en parallèle de la 10ème édition du festival de cinéma America Molo Man. L’implication et le rôle de la Ville de Saint-Laurent et du Pôle Image du Maroni dans la naissance du FIFAC sont donc majeurs. De là est née l’association AFIFAC qui a pour objet l’organisation de cet événement international à l’ouest de la Guyane.

Parmi les membres fondateurs, on note la présence de structures représentatives de la profession aux Antilles-Guyane :

• G-Cam (Guyane Cinéma Audiovisuel Multimédia)

• Spicag (Syndicat des producteurs indépendants Cinéma Audiovisuel Guadeloupe)

• Spicam (Syndicat des producteurs indépendants Cinéma Audiovisuel Martinique)

• Les directions de Guadeloupe la 1ère, Guyane la 1ère et Martinique la 1ère et bien sûr la direction du Pôle Outre-Mer de France Télévisions représentée par son directeur, Walles Kotra.

LES OBJECTIFS

Porter les voix de l’Amazonie, de l’Amérique du Sud et des Caraïbes, comprendre leurs préoccupations d’hier, d’aujourd’hui, et de demain. Le FIFAC poursuit un double objectif :

• Proposer au grand public une sélection de films documentaires et de webdocs inédits, illustrant la diversité et l’authenticité des peuples, des cultures, et des identités du bassin Amazonie-Caraïbes. C’est pourquoi quatre prix seront décernés. Le Grand prix du Festival récompensera le meilleur documentaire sur les 13 films sélectionnés. Face au choix parfois difficile le Prix spécial du jury permettra de valoriser une deuxième film. Le prix des lycéens quant à lui est le fruit d’un partenariat entre le Pôle Image du Maroni et les classes «option cinéma» des lycées Lama Prévot de Cayenne et Léopold Elfort de Mana. Enfin, à l’heure des réseaux sociaux il était incontournable de proposer un deuxième Grand prix du festival à l’endroit des contenus digitaux. C’est le Youtuber Doc Seven qui en sera le président.

• Soutenir le développement de la filière de production audiovisuelle locale et régionale en offrant aux professionnels un univers de travail favorisant les échanges et le partage pour renforcer ou initier la coopération avec les acteurs des régions et pays voisins.

Des rencontres professionnelles, des conférences publiques, des master class, des moments d’échange pour réfléchir ensemble au devenir de la production de contenu et de leur diffusion.

HORS LES MURS

Le FIFAC est un festival itinérant qui tourne de communes en communes tout au long de l’année et qui se fixe une semaine par an à Saint-Laurent du Maroni. Les séances «Hors les murs» se déclinent en trois propositions :

• «Hors les murs» en communes : débats et projections pour rallonger la vie des films…

• « Hors les murs» à l’international avec projections (et débats) au Brésil, au Guyana et au Surinam…

• «Hors les murs» collèges et lycéens : le FIFAC est un outil de circulation des oeuvres audiovisuelles…

Pendant une semaine, ce sont presque deux cents personnes qui vont s’immerger et s’impliquer dans le FIFAC pour vous faire partager le meilleur de la production et de la création de la zone Amazonie-Caraïbe.

LE PÔLE MEDIA DU FIFAC

Durant cinq jours, le «pôle media» du FIFAC accueillera 14 jeunes en formation. Sept d’entre eux seront dédiés au contenus digitaux et aux Chroniques du Maroni. Ils seront encadrés par Clémence Mouton, Cédric Ross, Hervé Schocron de l’Association Vidéo et Multimédia et par Nicolas Burlaud de l’Associaiton Primitivi en provenance de Marseille. Chaque jour vous pourrez suivre sur le web l’ensemble de leur production grâce à Alexis Ferchichi, responsable des contenus digitaux.

Site : festivalfifac.com

Réseaux sociaux : 

👉 Instagram

👉 Facebook

Les sept autres jeunes viennent des classes section cinéma de Cayenne et Mana. Ils suivront une formation d’écriture journalistique et participeront ainsi à la fabrication de la Fifac Newsletter. Quotidiennement nous publierons aussi la critique des lycéens, rédigée par les élèves du Prix des lycéens.

Le Fifac Newsletter sera disponible dès 9 heures tous les matins à l’accueil du camp de la Transportation

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