Projets pitchs 2024

Hombres de Barro

José Manuel Maica Jiménez

RÉSUMÉ

Hommes d’argile explore la lutte des travailleurs de la brique pour maintenir en vie leur industrie ancestrale face aux pressions de la modernité. Nous nous immergeons dans la vie de Patrón et de Don Milo, deux artisans dont les familles ont consacré des générations à ce travail. Lorsqu’une grande entreprise étrangère installe une usine moderne dans la région, certains travailleurs sont attirés par les avantages économiques promis par la nouvelle industrie, d’autres résistent avec détermination, conscients que leur patrimoine culturel est en jeu.

L’auteur

José Manuel Maica Jiménez, cinéaste et producteur audiovisuel guatémaltèque a 10 ans d’expérience. Il a travaillé sur divers projets audiovisuels et cinématographiques, jouant différents rôles dans différentes équipes de production. Diplômé de l’école de cinéma et de télévision Casa Comal, il est propriétaire et fondateur de Producciones San Sebastián depuis 2015. Son projet Hombres de barro a été sélectionné pour ACAMPADOC 2024.

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MERCREDI 9/10 et JEUDI 10/10/24

Chamelecón, le murmure de la rivière

Jessica Guifarro

RÉSUMÉ

Au cœur d’un quartier marginalisé du Honduras, marqué par la violence et la pauvreté, vit Norma, une prédicatrice évangélique de 70 ans. Norma est une femme à la foi inébranlable, connue pour son charisme et sa capacité à inspirer son entourage. Ayant consacré sa vie au service de sa communauté, Norma utilise son église comme un refuge, un lieu d’espoir au milieu du chaos. Chaque jour, Norma arpente les rues du quartier non seulement pour prêcher la parole de Dieu, mais aussi pour apporter réconfort et aide pratique aux familles touchées par la criminalité et le désespoir.

 

L’auteure

Diplômée de l’école de cinéma et de télévision Casa Comal au Guatemala, Jessica Guifarro a participé à la 11ème résidence ACAMPADOC 2024 au Panama et a été sélectionnée pour le 3ème « Laboratorio de Creación Cinematográfica por y para Mujeres » au Guatemala en 2024. Elle a été boursière de la « Locarno Industry Academy » au Costa Rica, en 2023, et a été sélectionnée pour le Talents Guadalajara XV. Elle a également participé au campement international de films documentaires ACAMPADOC V au Panama.

Elle est la réalisatrice des documentaires Hato de Enmedio, Tumba Montes, La Leona et La Fuente (actuellement en post-production).

Coordinatrice de la « Colectiva de Cineastas Hondureñas » (collectif de cinéastes honduriens) et jurée des 38ème et 39ème prix annuels du documentaire de l’IDA. Elle termine actuellement sa licence en cinéma et télévision à l’université DaVinci au Guatemala.

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MERCREDI 9/10 et JEUDI 10/10/24

MARTINIQUE

Stéphanie Saxemard

RÉSUMÉ

Face à l’imminence d’un déménagement dû à des mesures gouvernementales, Nicolas Labiche, 102 ans, raconte sa vie passée à construire, à survivre et à trouver du réconfort dans une mangrove aux confins de la Martinique. De la création d’une maison sur des rivages sauvages en 1948 à la dévastation causée par un ouragan en 1963, ce film d’animation oscille entre le passé et le présent et explore la relation symbiotique entre l’homme et la nature, tissant des souvenirs de survie, de sacrifice et de l’esprit indomptable d’une famille attachée à la mer.

L’auteure

Stéphanie Saxemard est une réalisatrice, directrice de la photographie, monteuse et productrice de films documentaires originaire de la Martinique. Elle est cofondatrice de Creativ Sün Films, une société de production de films d’impact basée en Martinique.
La passion de Stéphanie pour la narration non fictionnelle l’a amenée à réaliser et à produire plusieurs courts-métrages documentaires indépendants. Elle se concentre sur les questions d’identité, de déracinement, de justice sociale et climatique.

Après avoir obtenu une maîtrise en sciences politiques et coopération internationale à l’Université des Antilles et de la Guyane française et une maîtrise en droits de l’homme à la London School of Advanced Studies, elle a travaillé comme chercheuse, analyste et coordinatrice de projets dans des organisations à but non lucratif.

Elle travaille actuellement sur des projets de documentaires et d’animadocs.

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Homo (es) mais pas victimes

MARTINIQUE

Fadère Melois

RÉSUMÉ

Ils disent leurs quotidiens, leurs bonheurs, mais aussi l’insularité, la rumeur et le regard des autres, le poids de la religion, le sexisme endémique, qui poussent à l’isolement ou l’exil. Ils disent la difficulté de vivre son homosexualité en territoire antillais. Leurs actes de parole les représentent ; une sorte de fragilité se dégage, le désarroi s’exprime :  le désir de couple ou d’enfant qui ne peut se réaliser, la peur de vieillir seul(e)… Ils s’appellent Lila, Shannon, Joris, Eddy et Freddy. C’est leur vie qui se raconte, et leurs mots sont incarnés par des comédiens martiniquais.

L’auteur

Né en Fort-de-France, j‘intègre le milieu du cinéma au début des années 2000 et travaille en Guadeloupe et en Martinique sur différents postes de régisseur et d‘assistant réalisateur.

Je quitte les Antilles pour m‘installer à Paris en 2011 où j’exerce en tant que responsable qualité dans un service de télécommunication spécialisé.

Je reviens en Martinique en 2020 et décide de me consacrer à l’écriture de documentaire. Mes travaux sont axés sur l‘homosexualité aux Antilles et la quête d‘invisibilité des personnes victimes d’homophobie pour se fondre dans la masse.

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Mon nom est Soudo

GUADELOUPE

Yaël Selbonne

RÉSUMÉ

Ce documentaire d’animation choisit de mettre en parallèle le quotidien d’habitants de l’île de Marie-Galante – pêcheur, enfants des écoles, guide écologique – et celui d’une communauté de Bernard-L’hermite – « soudas » en créole, dépeint par l’image animée. Ils vivent une vie on ne peut plus tranquille ; mais lorsque Soudono débarque avec sur son dos une coquille lisse, brillante et colorée et leur raconte que c’est grâce à cette armure qu’il a échappé au griffes de Gros-Bec, Soudo n’a plus qu’une idée en tête : se procurer la même. Pourtant, les déchets plastiques tuent des millions de soudas à travers le monde. 

L’auteure

Yaël Selbonne est journaliste, auteure et réalisatrice de documentaire. Elle est née à Marie-Galante. A partir de 2016, elle écrit et coécrit plusieurs documentaires dont le film Les oubliés chinois de la Grande Guerre réalisé par Regis Prevot et diffusé sur France 3 Haut-de-France en 2018, Léopold Héder, la Guyane au cœur diffusé en 2021 sur Guyane La 1ère. Elle prête également sa voix pour le film documentaire Addi Bâ, fils de Guinée, fils de France diffusé en 2019 sur Vosges Télévision.  Elle signe sa première réalisation long- métrage en 2020 avec la société de production Cinquillo Films, et le film Sur les traces de Guy Tirolien dont elle est l’auteure et la réalisatrice. Le film est sélectionné au FIFAC (Guyane) au Festival Monde en vue (Guadeloupe) ainsi qu’à divers festivals parisiens.

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GUADELOUPE

Edmée Leconte

RÉSUMÉ

À Pointe-à-Pitre dans le quartier de l’assainissement où vivent toujours mes parents, « Pèp Wozo » nous plonge au cœur de la communauté haïtienne, vibrante de ses personnalités aussi affirmées que diverses. Exilés, parents d’enfants français ou nouveaux arrivants y partagent le combat pour s’intégrer, le goût amer des préjugés et du racisme, l’espoir de lendemains meilleurs pour eux et pour leur pays. J’y reviens pour regarder de l’intérieur vivre ce Peuple Roseau, qui subit mais reste debout. Et si les Haïtiens des marges de la ville avaient une grande leçon d’humanité à nous délivrer ? 

L’auteure

Née et élevée en Guadeloupe par ses parents Haïtiens, Edmée Leconte a toujours été confrontée aux questions d’identité. Au fil du temps elle découvre un amour pour l’écriture et la création qui deviennent des refuges d’expression. Infirmière de profession elle évolue parallèlement dans l’art et la culture guadeloupéenne où elle a trouvé une mission.

Porteuse de projets, à travers le Gwoka, elle propose des rassemblements visant à la transmission, le maintien des traditions et le renforcement du lien intercommunautaire. Tant d’expériences qui renforcent son leitmotiv : l’union fait la force.

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GUYANE

T2i

NouN

RÉSUMÉ

Manman Dilo : héritage amazonien , source d’un monde nouveau, est un documentaire qui explore les coulisses et le processus d’artistes à l’ADN Hip Hop. Ce film nous plonge dans les récits ancestraux pour faire émerger un nouvel imaginaire collectif. Entre passé, présent et futur les artistes partent sur les traces de cette créature mystique mi-femme mi-poisson à la fois crainte et admirée. 

Partagé par les peuples africains descendant et autochtones guyanais, cet héritage témoigne d’une résistance et fragilité des mémoires face au poids coloniale.

S’enraciner dans ce mythe permet de s’ouvrir au monde sur des thématiques universelles.

Les auteur.e

T2i

T2i est un auteur compositeur et interprète, il vit et travaille à Roura en Guyane. Il pose son univers musical armé d’un Hip Hop aux sonorités  « fruitées », minimalistes, enrobées de refrains entraînants, chantonnés et rappés à la fois.
Par ailleurs, l’artiste est un designer graphique de formation et un réalisateur, l’image a toujours été un terrain de jeu pour lui. De la conceptualisation des mélodies jusqu’à la réalisation de ces clips, il fait tout maison ce qui rend son univers si singulier.
En 2022, avec son duo artistique NouN, il crée l’exposition protéiforme Manman Dilo qui fait escale en Guyane, à Paris et au Brésil.

Depuis, il poursuit sa création musicale et visuelle autour de son identité afro-amazonienne.

NouN

NouN est une artiste visuelle qui vit et travaille entre Malakoff et la Guyane.
Entre peinture, dessin, photographie et danse, l’artiste a un travail pluridisciplinaire.
Après avoir travaillé dix ans dans le secteur culturel, elle intègre en 2020 la section Art et Image auprès de l’artiste JR à l’École Kourtrajmé. Elle a depuis participé à plusieurs expositions collectives à Paris.
En 2022, avec son binôme T2i, elle crée l’exposition protéiforme Manman Dilo qui fait escale en Guyane, à Paris et au Brésil. Aujourd’hui, elle poursuit son travail autour des questions de la représentation, du regard et des identités multiples.

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Nos fleuves intimes

GUYANE

Séverine Nativel

Moïra Victorine

RÉSUMÉ

A travers les parcours de 3 jeunes femmes de Guyane : Ichi (Wayãpi), Helene (Saamaka) et Moïra (Créole guyanaise), Nos fleuves intimes, ouvre un espace de paroles partagées aux femmes du territoire sur les menstruations, les pratiques culturelles et les mythes associés.

Ce documentaire raconte ce que sont leurs vies, rythmées d’allers-retours constants, physiques et mentaux, entre la ville et la forêt amazonienne, la tradition et le mode de vie occidentalisé. Au fil de l’eau, les voix, les imaginaires, résonnent. Objet de fiertés, de tabous, d’interdits, de revendications, d’obligations, d’économie, de secrets, de santé, le flux menstruel rythme la vie et génère toujours des réactions. Les mots ruissellent avec sérieux, oui ! mais non sans humour et légèreté.

Les auteures

Séverine Nativel : « J’ai toujours aimé raconter des histoires et les partager. Je suis émue par l’humain et le monde qui l’entoure. Au fil des chemins que j’ai emprunté, j’ai cherché́ des lieux dans lesquels faire résonner des paroles fortes et engagées, d’artistes ou de porteurs de savoir… Mon parcours, mes racines, mon histoire, mon éducation et ma « réunionnaiseté » sont des forces pour défendre la richesse des multiplicités de cultures, des humains et des genres. Ma culture a toujours été un étendard brandi avec fierté.

Avec un parcours de plus de 16 ans dans la production audiovisuelle et l’accompagnement de projet artistique, je mets aujourd’hui mon énergie et mon savoir-faire au service de la réalisation de films qui portent les paroles qui traversent l’âme.

La multiplicité, la mixité, les différences sont constitutives de mon fonctionnement et de mes savoir-faire. Elles sont profondément inscrites dans mon parcours et sont une affirmation de la vision du monde que j’ai envie de raconter. L’humain me passionne dans sa beauté, ses contradictions, sa singularité. Nourrir les imaginaires avec l’altérité et déplacer les regards sont la colonne vertébrale des projets sur lesquels je travaille. »

Moïra Victorine est consultante en valorisation du patrimoine et créatrice de contenu digital, historique et culturel via le compte Instagram Yékriik. Née à Rennes de parents guyanais, elle se construit entre ces deux territoires. Diplômée en sciences humaines, elle s’intéresse aux questions de genre et de race en contexte multiculturel. En 2020, elle entreprend un mémoire sur les pratiques culturelles liées aux menstruations en Guyane, avec une approche féministe et décoloniale. Elle projette de rendre ses recherches accessibles à travers la création artistique. Sa rencontre fortuite avec Séverine Nativel en 2022 marque un tournant dans son parcours, le projet documentaire Nos fleuves intimes prend forme.

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Qui peut sauver Brian

GUYANE

Brian Aliman-he

Marine Brun-Franzetti

RÉSUMÉ

Brian, jeune réserviste Wayana impliqué dans la lutte contre l’orpaillage illégal, s’alarme de la pollution du fleuve et de la disparition de sa culture. Après sa rencontre avec Marine, réalisatrice et doctorante française, il commence à documenter ses missions et son quotidien. Elle partage son combat, et veut l’aider à le porter aux yeux du monde; il l’invite dans son univers et entreprend de lui en livrer les clés. Brian interroge son identité autochtone, Marine met son imaginaire occidental à l’épreuve du terrain. Ils cherchent au-delà de leur différence, à défendre un monde commun. 

Les auteur.e

Brian Aliman-he est un jeune Wayana de Guyane, actuellement réserviste à la gendarmerie française et technicien au collège de Taluen. Protecteur de la nature et passionné par la technique cinématographique, il écrit depuis octobre 2023 Qui peut sauver Brian avec Marine Brun-Franzetti.

Marine Brun-Franzetti est réalisatrice de documentaires et de fictions, et vit à Paris. Diplômée en 2018 d’un Master of Fine Arts en documentaire à l’université de New York (CUNY), elle a réalisé plusieurs films dont le court-métrage The Revolution of Plastic (2018) et le documentaire The Children of Izquierdo (2023). Actuellement, elle se consacre à l’écriture de deux projets documentaires, Qui peut sauver Brian ? et Le Sentier vers La Réunion. En parallèle, elle poursuit une thèse à l’université Aix-Marseille, explorant la dimension sacrée du cinéma documentaire autochtone.

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