Portraits Citoyens de l’Ouest est une série de reportage-école, débutée en mars 2016. Cette série de portraits aide à valoriser ces citoyens aux initiatives remarquables et les personnalités singulières dans les communes de l’Ouest Guyanais mais c’est aussi un outil de formation pour le réseau des chroniqueurs citoyens.
Les séquences sont réalisées dans le cadre d’ateliers de pratique aux connaissances du journalisme multimédia et des techniques du reportage, dans le cadre du projet Chroniqueur Citoyen.
Les portraits issus de ces ateliers sont conçus par les stagiaires encadrés par des intervenants professionnels du cinéma et du journalisme et des animateurs d’Atelier Vidéo & Multimédia. Certains sont des commandes pour le site chronique-du-maroni.fr, faites à de jeunes réalisateurs professionnels du territoire de l’ouest de la Guyane. Ils les réalisent avec un ou plusieurs stagiaires, en totale immersion lors de la préparation, du tournage et du montage vidéo.
"FIFAC DANS TON HAMAC"
Garo est incarcéré dans la prison Modelo de Bogota, le plus grand et violent établissement pénitentiaire du pays. Il décide de participer à un programme culturel au sein de la chapelle de la prison. Il se lie d’amitié avec un autre prisonnier. Ensemble, ils essaient de s’en sortir en faisant du rap, et participent également au Plan de Désarmement, organisé par la direction, censé aider à leur réhabilitation…
Mario Grande est un collectif de cinq jeunes réalisateurs créé en juin 2014 à Bogotá. Le collectif écrit, réalise et produit de nombreux documentaires et clips musicaux. Il est composé de: Alvaro Rodriguez Badel, Nicolás Gómez Cañón, Sergio Durán González, José Luis Osorio Sánchez et Jorge Gallardo Kattah.
Après des années d’espoir et de croissance le Brésil s’effondre. L’opéra de Rio, icône de la cité merveilleuse, est menacé de fermeture. Danseurs étoiles, musiciens de l’orchestre symphonique, logeuses, portiers, ne sont plus payés. Ils sont des héros ordinaires entrés en résistance, pour interpeller et survivre. Le théâtre est encore un îlot de grâce et de beauté au milieu du chaos violent que devient la ville. Pour combien de temps encore ?
De Laure Martin Hernandez et Vianney Sotès
En Martinique, trois femmes, survivantes d’incestes, tentent de se reconstruire. Confrontées à un tabou encore solide dans l’île, elles osent prendre la parole pour rompre le silence autour de ces crimes et explorer leurs blessures profondes. « Scolopendres et papillons » plonge avec pudeur dans l’intimité de ces trois femmes en quête de résilience. Chacune à sa manière mène une bataille permanente pour vivre malgré tout. Tels des papillons, meurtris par de féroces morsures de scolopendres, elles tentent de déployer à nouveau leurs ailes…
Ce film est le cheminent personnel de son réalisateur, Christophe Yanuwana Pierre. Son voyage vers Talwakem (« celui qui reflète » en langue wayana), une quête d’identité. Appartenant au peuple Kali’na, il a grandi au bord du fleuve Maroni. Il fait le choix de disséquer son esprit, d’exposer sa quête pour transmettre à son tour le peu qu’il a appris en ce monde. De la plage de Yalimapo, lieu de la première rencontre entre son peuple et les Européens jusqu’au TumucHumac, qui reste la demeure de Kaïlawa, un grand guerrier Wayana. Un voyage qui met en évidence le lien à ces terres.
Quelle est cette « maladie de l’âme » qui ronge le peuple haïtien ?
À travers son film, Gessica Généus cherche à comprendre cette forme de bipolarité culturelle exprimée principalement à travers la spiritualité haïtienne en s’appuyant sur son cheminement personnel, marqué par la maladie mentale de sa maman. Une maladie qui, selon sa mère, est une malédiction des esprits vodous.