Homo (es) mais pas victimes
MARTINIQUE
Fadère Melois
RÉSUMÉ
Ils disent leurs quotidiens, leurs bonheurs, mais aussi l’insularité, la rumeur et le regard des autres, le poids de la religion, le sexisme endémique, qui poussent à l’isolement ou l’exil. Ils disent la difficulté de vivre son homosexualité en territoire antillais. Leurs actes de parole les représentent ; une sorte de fragilité se dégage, le désarroi s’exprime : le désir de couple ou d’enfant qui ne peut se réaliser, la peur de vieillir seul(e)… Ils s’appellent Lila, Shannon, Joris, Eddy et Freddy. C’est leur vie qui se raconte, et leurs mots sont incarnés par des comédiens martiniquais.
L’auteur
Né en Fort-de-France, j‘intègre le milieu du cinéma au début des années 2000 et travaille en Guadeloupe et en Martinique sur différents postes de régisseur et d‘assistant réalisateur.
Je quitte les Antilles pour m‘installer à Paris en 2011 où j’exerce en tant que responsable qualité dans un service de télécommunication spécialisé.
Je reviens en Martinique en 2020 et décide de me consacrer à l’écriture de documentaire. Mes travaux sont axés sur l‘homosexualité aux Antilles et la quête d‘invisibilité des personnes victimes d’homophobie pour se fondre dans la masse.
QUAND ?