Vivre en harmonie avec la nature, la respecter et utiliser ce qui est nécessaire, c’est la vision de 2 femmes amazoniennes qui défendent la jungle pour empêcher l’exploitation minière de continuer. En union avec leurs communautés indigènes, ils ont décidé de ne plus permettre la pollution, la violence et les expulsions forcées. Ils apprirent que ce n’est qu’en s’organisant qu’ils recouvreraient la souveraineté sur leurs territoires.

Ils veulent garder les rivières propres afin que les générations futures continuent cette relation intime et spirituelle avec l’eau, qui fait partie de leur vision du monde. Que leur mode de vie ancestral soit reconnu et respecté, car tout au long de l’histoire, ils se sont avérés être les meilleurs gardiens de la vie.

Le documentaire suit un groupe de jeunes adolescents inscrits au sein du dispositif Ambitions Ouest Compétences (AOC) de septembre à décembre 2021 dans l’ouest de la Guyane.

Le documentaire retrace les différentes activités que le dispositif propose à ces jeunes en recherche d’insertion professionnelle. Ces ateliers liés à la vidéo numérique et au théâtre ont pour but de les emmener vers l’emploi et la formation.

Ce documentaire hybride réunit cinéma vérité et narration expérimentale éthérée pour explorer la question “Où est-ce que j’appartiens ?” à travers le prisme de l’immigration noire moderne. Dans le film, on assiste à une conversation intime entre une future mère francophone d’origine martiniquaise basée à Toronto et le cinéaste, au cours de laquelle la jeune femme donne un sens à son identité après être devenue citoyenne canadienne, tout en approfondissant ce que signifie la communauté. Émue par une flopée d’émotions qu’elle n’avait pas anticipées au cours du tournage, la cinéaste répond à ce que ce film a éveillé en elle, à travers un poème visuel qu’elle raconte, tantôt en français, tantôt en créole, dans lequel elle réfléchit sur sa propre identité et son sens du lieu, en tant que Canadienne d’origine guadeloupéenne née en France.