Open pitchs 2024

The Aucan vers Koni Dii

Suriname

Euritha Tjan A Way

Audry Wajwakana

RÉSUMÉ

Le film s’ouvre sur un jeune homme portant une brouette, récemment sorti de prison, qui confronte un autre garçon à propos de ses opinions politiques et réagit violemment. Trois mois plus tard, il rencontre Annelies den Boer, une bénévole de l’administration pénitentiaire qui lui fait découvrir l’histoire de Marowijne et le massacre de Moiwana. À travers des images d’archives et des témoignages de survivants, il découvre le passé et les luttes des personnes déplacées. En rencontrant l’ancien maire Leon Bertrand et l’activiste local Marcel Pinas, il réfléchit à son rôle dans la construction de l’avenir, guidé par la phrase Aucan « Koni Dii ».

Les auteures

Euritha Tjan A Way (44 ans) est journaliste indépendante pour De Ware Tijd au Suriname, elle fête cette année ses quinze ans de carrière dans le journalisme. Elle est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en administration publique de l’université Anton de Kom et a suivi une formation complémentaire en journalisme. Récemment, elle s’est concentrée sur la dynamique du fleuve Maroni, couvrant la gouvernance, l’économie, les crimes de guerre, etc. Avec sa collègue Audry Wajwakana, elle travaille sur Koni Dii (Le coût de la sagesse), un documentaire sur le massacre de Moiwana en 1986, financé par le Fonds culturel des Pays-Bas.

Audry Wajwakana est une journaliste avec plus de 14 ans d’expérience, reconnue pour sa créativité et sa motivation. Spécialisée dans l’art, la culture, le tourisme, la santé et les questions environnementales, elle a étudié le journalisme et la communication à l’Académie pour l’art et la culture (AHKCO). Depuis 2012, elle travaille pour De Ware Tijd au Suriname. Son expérience variée comprend des rôles dans la gestion de bureau et la finance. Parmi ses projets notables, citons la recherche sur les artistes de Paramaribo pour Dutch Culture et la coécriture pour l’émission De Erfgenaam de RTL-4. Le travail d’Audry porte également sur le changement climatique et l’éducation à la santé.

QUAND ?

> Kaz à pitchs
MERCREDI 9/10 et JEUDI 10/10/24

Vivre avec les morts

Martinique

Julie Bruchert

RÉSUMÉ

En Martinique, les morts sont partout où il y a la vie.

Le Carnaval, incontournable, se finit par une journée de deuil et les obsèques de Vaval, la mascotte. La Toussaint célèbre les défunts dans une fête rassembleuse qui dure deux jours.

On parle des morts au quotidien, en versant une goutte de rhum à terre, dans les avis d’obsèques à la radio, dans de multiples pratiques magico-religieuses…

La veillée funèbre traditionnelle, très codifiée, presque théâtrale, est un moment de solidarité autour du défunt, catharsis vitale pour ceux qui restent.

Rencontre avec les traditions et les personnes qui rendent la mort bien vivante en Martinique.

Mais comme partout, ces rites s’étiolent…

L’auteure

Originaire d’Alsace, Julie Bruchert vit depuis plusieurs années en Martinique, suite à un coup de cœur pour l’île.

Elle travaille en production et en régie sur des tournages audiovisuels depuis quinze ans.

En 2017, elle réalise son premier documentaire, Antoine, portrait intime d’Antoine Deltour, lanceur d’alerte à l’origine du scandale Luxleaks. Une version reportage (36’) a été diffusée sur la case Arte Reportage, et une version longue documentaire (66’) en festivals et sur des chaînes locales.

Formée au cinéma documentaire aux Ateliers Varan, son travail est marqué par son traitement de sujets sociétaux et par une rencontre approfondie avec ses personnages.

QUAND ?

> Kaz à pitchs
MERCREDI 9/10 et JEUDI 10/10/24

Guadeloupe

Philippe Hurgon

RÉSUMÉ

Corps Bigidi est un film qui met en scène le travail de la chorégraphe et chercheuse Léna Blou. En résonance du « Gwoka », force culturelle de son île, elle nous invite au cœur d’un cheminement, d’un processus le « Bigidi ». Une réflexion libérée au sein de laquelle, elle dessine, sinon un art, du moins de nouvelles formes contemporaines d’expressions et de façon d’être au monde. Cheminer avec elle c’est aller à la rencontre de soi-même.

L’auteur

« Intéressé par les questions que soulève le cinéma chez moi, j’intègre en 2011 les Ateliers Varan Caraïbes où je m’initie à l’écriture cinématographique documentaire. Un enseignement par la pratique que je complète par une résidence d’écriture avec le GREC (Groupement de Recherches et d’Éssais Cinématographiques) et une formation en photographie documentaire avec l’école Ligne et Formation. Cela m’a permis d’ouvrir mon regard sur le monde et de développer une profonde connexion avec le temps, l’espace, mes sujets.

L’Autrement tambour a été sélectionné au FEMI Festval 2024, Marie Galante, La marche de l’intime coproduit en 2019 par Kontras Prod, Canal+ Caraïbe, La cuisine aux images et sélectionné́ au FIFAC 2020, Sanmdi o Ka sélectionné au Festival Ciné Star 2018 et plébiscité par une mention Spéciale du Jury documentaire au Ciné Vision Sud film festival 2021. J’essaie de me servir humblement de ce que je vois pour exprimer mes intentions, mes désirs de réalisations, autour d’une esthétique caribéenne dans laquelle se mélangent d’autres formes d’expressions artistiques jusqu’à ce que naissent des récits, ceux de ma quête. »

QUAND ?

> Kaz à pitchs
MERCREDI 9/10 et JEUDI 10/10/24

Guyane

Anouk Attali

RÉSUMÉ

Chèche lavi nous plonge dans l’univers des jardins créoles et des quartiers informels de Cayenne et de ses alentours. Guidé par Rolph, un écrivain et poète originaire d’Haiti installé en Guyane depuis 2020, le film nous dévoile comment les Haïtiens de Guyane ont adapté leurs pratiques traditionnelles de soins à leur nouvel habitat et comment cette pharmacopée se métisse avec d’autres pratiques guyanaises. À travers les interactions avec d’autres membres de la communauté et la poésie de Rolph, le documentaire cherche à mettre en lumière les défis liés à l’exil et à la migration.

L’auteure

Anouk Attali, née à Marseille le 25 octobre 1999, est une jeune réalisatrice de documentaire. Son parcours universitaire dans le domaine de l’environnement est transdisciplinaire, elle a étudié un large panel de sciences allant de l’anthropologie à la chimie. En parallèle, elle a créé des outils de sensibilisation aux enjeux sociaux liés à l’environnement et a participé à la sensibilisation des hauts fonctionnaires à la transition écologique. Aujourd’hui, c’est en alliant art et sciences qu’elle réalise des documentaires sur le thème du lien entre les humains et leur environnement.

QUAND ?

> Kaz à pitchs
MERCREDI 9/10 et JEUDI 10/10/24

Du caïman à la fusée

Guyane

Kephren Montoute

RÉSUMÉ

Du caïman à la fusée. D’un monde horizontal au rythme du fleuve au monde vertical à la conquête de l’espace, le territoire guyanais semble pris dans un paradoxe qui cristallise l’ensemble des questionnements et des problématiques de la modernité au niveau mondial. Il se peut que l’opposition entre ces modes de vie et ces aspirations soient une fausse piste, nous sommes peut-être tous bien plus proches que nous le pensons. La mise en perspective de l’histoire du territoire autant que l’observation des deux extrêmes opposés comme des organismes vivant en symbiose avec leur espace recèlerait les clés d’une existence créole. Chez les Teko comme chez les travailleurs du CSG, il y aurait un idéal à partager, peut-être même que nous le partageons déjà si nous prenons le temps de regarder. C’est ce rapport à l’existence que nous explorons.

L’auteur

« Guyanais ayant grandi en Guyane, j’ai poursuivi des études en CPGE à Felix Eboue puis en philosophie et en cinéma à la Sorbonne à Paris. J’ai œuvré dans la critique et le journalisme sur le cinéma, aussi bien dans la presse papier que dans les revues numériques. J’ai participé à des discussions et à l’organisation de séances, de festival ou de ciné-club aussi à Cayenne qu’à Paris. Dans la création, j’ai aidé à l’écriture de deux courts-métrages primés au festival de Clermont-Ferrand, réalisés par le cinéaste taiwanais Huang Pang- Chuan. Je suis également devenu auteur dans deux ouvrages collectifs parus aux éditions des moutons électriques, Mamoru Oshii : rencontre (s) et Super-héros : sous le masque. Aujourd’hui j’écris et je tente de réaliser des projets dans le cinéma de fiction comme documentaire, mais également dans la bande dessinée. Le foisonnement des cultures en Guyane et l’émulation constante sont pour moi le matériau propice à la création dans tous les genres et dans tous les styles. »

QUAND ?

> Kaz à pitchs
MERCREDI 9/10 et JEUDI 10/10/24
Previous Next
Close
Test Caption
Test Description goes like this
favicon-fifac

ABONNEMENT À NOTRE NEWSLETTER

Pour rester informé de l'actualité du FIFAC,
merci de remplir le formulaire ci dessous :