
Du 7 au 11 octobre, les équipes de Chronique du Maroni se mobilisent pour vous faire vivre l’événement.
Toute la semaine, un groupe de jeunes stagiaires en audiovisuel sont aux manettes pour réaliser un journal vidéo au quotidien.
Des caméras aux micros, ils racontent le festival vu de l’intérieur.
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La Chute du Ciel – Réalisé par Eryk Rocha, Gabriela Carneiro da Cunha
Dans différents territoires allant de la Colombie au Brésil, en passant par la Guyane, il y a un message, une parole — parfois aussi des paroles.
Le regard sur le passé change, et les enjeux du futur sont visibles.
Les films Alma del desierto, De la guerre froide à la guerre verte, Pensionnats catholiques de Guyane : la blessure, La Chute du ciel, Antecume Pata, le village d’André, Sukande Kasáká, A Guardiã da Amazônia. racontent les histoires des peuples autochtones de différents territoires et de différentes époques.
Désireux de participer à cette prise de conscience et souligner le message des peuples autochtones, nous avons choisi de représenter sur notre affiche une femme kali’na, l’une des communautés les plus présentes en Guyane, notamment dans l’Ouest guyanais. Ces sujets — disparition de la culture autochtone, préservation de la terre et de la forêt, etc. — sont des enjeux plus que jamais actuels en Guyane.
Cet espace sera ouvert le samedi 11 octobre à 15h à la Micro-Folie, en présence de Franck Appolinaire, Bénédicte Fjéké, Eléonore Johannes, Eugène Macintosh (ayant connu l’expérience des « homes amérindiens ») et Véronique Chainon, productrice du film Pensionnats catholiques de Guyane : la blessure.
Le FIFAC tient à remercier tout particulièrement Mme Corinne Toka de Villiers, présidente de l’association Moliko Alet+po, de la communauté Kalin’a, pour son accompagnement sans faille et ses conseils précieux, notamment dans le processus de création de l’affiche.
Christophe Haleb
Olivier Arnal
Olivier Arnal est réalisateur de documentaires. Il vit à Saint-Laurent du Maroni. Dans le film, il nous invite à suivre Samuel Fania (Cie-Jeunes Sans Limites), qui ne ménage pas son énergie pour ouvrir des perspectives aux jeunes artistes breakdance de la compagnie.
À la faveur de deux expériences convaincantes en 2023 et 2024, avec une excellente fréquentation publique et scolaire, le FIFAC et la MCMG poursuivent leur partenariat sur cette 7e édition.
Ainsi, pour lancer la saison Hors les Murs, trois journées dédiées aux scolaires et trois projections tous publics, en soirée, seront mises en place durant la semaine du FIFAC.
9h30 – Aux origines, l’esclavage de Sonia Dauger, Xavier Lefebvre
11h30 – Monikondee de Lonnie van Brummelen, Siebren de Haan et Tolin Erwin Alexander
14h – Les forçats du canal de Panama de Sandra Rude
9h30 – Guyane, vivre avec le jaguar de Thomas Yzèbe
11h30 – SLM, chroniques d’une jeunesse lointaine de Christophe Haleb
14h – La chute du ciel de Eryk Rocha et Gabriela Carneiro da Cunha
9h30 – SLM, chroniques d’une jeunesse lointaine de Christophe Haleb
11h30 – La chute du ciel de Eryk Rocha et Gabriela Carneiro da Cunha
14h – Monikondee de Lonnie van Brummelen, Siebren de Haan et Tolin Erwin Alexander
19h – Aux origines, l’esclavage de Sonia Dauger, Xavier Lefebvre
Jeudi 9 octobre
19h – Pensionnats catholiques de Guyane : la blessure de François Reinhardt
Vendredi 10 octobre
19h – Monikondee de Lonnie van Brummelen, Siebren de Haan et Tolin Erwin Alexander
Dès le mois de novembre, le FIFAC ira à la rencontre des publics des différents territoires
guyanais pour la projection de films présentés lors des éditions précédentes.
De février 2024 à mai 2025, le FIFAC s’est déployé dans sa version nomade.
22 projections de films issus des précédentes éditions du FIFAC ont été organisées sur le territoire guyanais, dans les quartiers de Saint-Laurent du Maroni, mais aussi à Apatou, Maripasoula, Cayenne, Mana et Rémire.
Et comme chaque année, nous avons besoin de bénévoles pour faire vivre cet événement unique !
Le FIFAC sans ses bénévoles, ça ne fonctionne tout simplement pas.
Tu veux vivre une belle expérience collective, découvrir les coulisses d’un festival, rencontrer du monde et voir de super documentaires ? Tu es le/la bienvenu·e !
Nous recherchons des bénévoles pour deux types de missions :
En amont du festival (septembre et début octobre)
Pendant le festival (du 7 au 11 octobre)
En échange de ton engagement, nous t’offrons
Le pôle Outre-mer de France Télévisions, qui a pour ambition de sensibiliser par l’image le grand public aux enjeux écologiques et environnementaux d’aujourd’hui et de demain, est fier d’annoncer la création du prix « Demain » qui distingue un film (tous genres confondus) en lien avec les enjeux climatiques et les questions environnementales en Outre-mer.
Le prix « Demain », doté à hauteur de 3 000 euros.
Créée en 1994, l’ADNG (Association pour la Découverte de la Nature en Guyane) est une association d’éducation à l’environnement ayant pour mission principale d’encourager la découverte, la connaissance et le respect de la nature et de l’environnement en Guyane.
Leurs actions sont basées sur une éducation pour l’environnement et par l’environnement et leurs démarches éducatives et pédagogiques s’inscrivent dans les mouvements nationaux et internationaux de l’éducation à l’environnement et de l’éducation populaire.
Journaliste de terrain et homme de médias reconnu, Marc-Philippe Coumba évolue depuis près de 30 ans à Guyane la 1ère. Entré en 1995 comme stagiaire à RFO Guyane, il gravit les échelons jusqu’à devenir rédacteur en chef adjoint en 2018. Il a notamment réactivé avec succès le bureau de Saint-Laurent du Maroni entre 2011 et 2015, assurant reportages, directs et débats en plateau. Présentateur de JT, animateur d’émissions politiques et grand reporter, il possède une solide expérience de l’information télévisée.
Marc-Philippe Coumaba est actuellement en mission auprès de la direction éditoriale de Guyane la 1ère pour contribuer à la valorisation des réalités locales guyanaises.
Sterela Abakamofou, comédienne originaire de Guyane, a suivi une formation théâtrale de trois ans dans son département natal. Elle a ensuite joué dans plusieurs pièces et films, dont le long-métrage La Vie Pure, qui a marqué un tournant dans son parcours. Soucieuse d’approfondir son apprentissage, elle rejoint les Cours Florent à Paris pour développer sa carrière artistique entre scène et écran.
Clarisse Taulewali Da Siva est une artiste plasticienne d’origine kali’na et étudiante aux Beaux-Arts de Paris. Elle développe une pratique artistique ancrée dans la mémoire et les cultures autochtones de Guyane. Son parcours, nourri d’un engagement politique et militant, s’attache à la sauvegarde des traditions et à la protection des savoirs. Elle est également la suppléante du député de Guyane, Davy Rimane.
Les racines d’Irvin Ristie remontent aux ancêtres Arawak, Karib et indonésiens du Suriname.
En 2011, il cofondait l’association United Tour Guides of Suriname (UTGS).
Irvin a à plusieurs reprises collaboré avec l’industrie cinématographique, en tant que producteur exécutif, sur plusieurs projets documentaires internationaux (pour la plateforme néerlandaise VPRO, NHK World Japan, Arte).
Irvin a également créé sa propre série documentaire sous forme de podcast intitulée Na’na au’ran Nero ero tywa’itopo po’ko (Notre droit fondamental à la parole), qui raconte l’histoire du mouvement autochtone au Suriname dans les années 1970.
En 2018, il a été nommé par la délégation autochtone surinamaise au poste de coordinateur de la communication et de la santé au sein de l’organisation régionale COICA (Coordinateur des organisations autochtones du bassin amazonien), fonction qu’il a occupée jusqu’en 2022. À l’issue de son mandat, il fondait l’Institut AWMY afin de partager son expérience et ses connaissances acquises au sein de la COICA avec les organisations locales du Suriname.
En 2024, il a déménagé en Guyane française. En 2025, il a lancé sa propre entreprise touristique, Yana Adventures, afin de promouvoir le tourisme durable.
Jean-Claude Barny est un réalisateur français de Guadeloupe et Trinité-et-Tobago, mêlant l’Europe des auteurs à l’industrie du divertissement américain.
Autodidacte, il débute à 16 ans en analysant des films d’auteur, d’action et de fiction.
En 1994, il réalise Putain de porte avec des acteurs comme Vincent Cassel et Mathieu Kassovitz, puis il collabore au casting de La Haine.
Il se forme ensuite auprès de Jacques Audiard et réalise des clips pour la scène urbaine française (Abd Al Malik, Tonton David, Doc Gyneco...) et des artistes caribéens (Kassav...).
En 2003, Jean-Claude Barny s’installe en Guadeloupe et réalise son premier long-métrage Nèg Maron (2005), qui traite des problèmes de la jeunesse antillaise ignorante de son histoire et qui cumulera 250 000 entrées. Repéré par Elizabeth Arnac, il réalise Tropiques amers, série sur l’esclavage tournée à Cuba. En 2014, il réalise le téléfilm Rose et le Soldat évoquant la Martinique pendant la Seconde guerre mondiale.
Son second long-métrage, Le Gang des Antillais (2016), revisite l’autobiographie de Loïc Lery, braqueur martiniquais des années 1970.
Son troisième long-métrage Fanon (2025) revient sur l’histoire de l’écrivain et psychiatre militant pour l’indépendance de l’Algérie.
Avec son producteur Sébastien Onomo, ils préparent La légende de Battling Siki I, l’histoire du boxeur franco-sénégalais champion du monde dans les années 20.
Filmographie
2025 | Fanon
2016 | Le gang des Antillais
2005 | Nèg Maron
Après une carrière de comédienne, Laurence Hamelin débute à La Cinquième en 1996 en tant qu’attachée de presse au bureau de coordination du Sidaction. En 1997 elle intègre le service de la programmation et devient cadre de programmation chargée de l’élaboration des grilles de programmes de France 5. Elle y restera 7 ans. En 2005, elle rejoint l’unité documentaires en tant que conseillère de programmes pour les documentaires Découverte et développe et accompagne de nombreuses séries phares de France 5 comme Des trains pas comme les autres, ainsi que Rendez-Vous en Terre Inconnue pour France 2. En 2024 elle est nommée responsable de programmes au sein du pôle Découverte et Science à France Télévisions.
Isabelle Hidair-Krivsky est professeure des universités en anthropologie sociale et ethnologie à l’université de Guyane et directrice régionale aux Droits des Femmes (DRDFE) à la préfecture de Guyane. Elle est membre fondatrice et a été directrice, de 2015 à 2019, du laboratoire de recherche « Migrations, Interculturalité et Éducation en Amazonie » (MINEA 7485). Elle est membre du conseil scientifique de la fondation pour la mémoire de l’esclavage et membre du conseil national des langues et cultures régionales. Elle poursuit ses activités de chercheuse en participant à des manifestations, comme des colloques, des journées d’études et des conférences – et en publiant des articles dans des revues scientifiques.
Aurélie Reman est directrice générale de Doc Services, la société organisatrice du Sunny Side of the Doc, marché international du documentaire incontournable pour les professionnels du secteur. Sa carrière l’a menée à Londres dans l’industrie du jeu vidéo, où elle a conçu des stratégies marketing chez Sony Computer Entertainment Europe. Diplômée de l’Institut Français de Presse avec un master en journalisme et communication interculturelle, elle a collaboré à de nombreuses séries documentaires et unitaires en tant que journaliste et documentaliste dans des sociétés de production parisiennes. Plurilingue, animée par une curiosité naturelle et une passion pour la découverte de l’autre, elle trouve dans le documentaire un moyen privilégié d’explorer la diversité des cultures et de rapprocher des récits humains.
Monique Sobral de Boutteville est scénariste, directrice artistique, productrice et chercheuse. Docteure en arts de la scène (université Paris 8) et en développement durable du Tropique humide (NAEA/UFPA), elle développe une trajectoire transdisciplinaire qui relie art, écologie et savoirs traditionnels de l’Amazonie. Elle a enseigné à l’université Paris 8 et collabore aujourd’hui à plusieurs projets de recherche interdisciplinaires portant sur la performance, l’écologie et les médias numériques, au Brésil et en France.
À la tête de Encantados Produções, compagnie qu’elle a fondée et dirige, Monique conçoit et réalise des œuvres qui entremêlent théâtre, cinéma, littérature et mythologie amazonienne, avec un accent particulier sur les expériences féminines et sur la conscience sociale et environnementale.
En 2025, Encantados a coproduit la Rencontre de cinéma Amazonie-Caraïbes, en partenariat avec l’Institut Français, et organisera en septembre le festival de Céramique Fest.Ce Marajó, avec le soutien de la société Vale.
Les trophées destinés aux réalisateurs.rice.s des films primés par le jury sont produits par une jeune artiste d’Apatou, Mirella Amautan. Talentueuse artiste multidisciplinaire de l’Ouest guyanais, elle crée des ouvrages inspirés de l’art tembé.
@mirella_bijouterie_and_more
Pour cette 7ᵉ édition, le FIFAC met à l’honneur les peuples autochtones de l’Amazonie et des Caraïbes.
Réalisée par Caroline Pageaud, notre affiche représente une femme kali’na en habits traditionnels, issue de l’une des ethnies autochtones les plus présentes en Guyane.
Nous tenons aussi à remercier particulièrement Madame Corinne Toka de Villiers, présidente de l’association Moliko Alet+po, de la communauté Kali’na, qui nous a accompagnés dans tout le processus de l’affiche.
Sa posture et son regard fiers incarnent la force et la dignité d’un peuple qui, malgré les défis actuels, porte sa culture sans honte, ancré dans le présent et conscient de l’avenir à construire.
Cette année, le FIFAC présente 7 films en lien avec les peuples autochtones, dont 3 en compétition officielle.Le documentaire est un outil puissant pour mettre en lumière leurs enjeux et offrir une voix à celles et ceux qui en sont trop souvent privés.En Guyane, six ethnies amérindiennes sont reconnues :
- Kali’nas
- Lokonos (ou Arawaks)
- Palikurs
- Tekos (ou Émerillons)
- Wayãpis
- Wayanas
Les peuples autochtones de Guyane, descendants des premiers habitants de l’Amazonie, sont aujourd’hui estimés entre 13 000 et 14 000 personnes, soit environ 4 % de la population totale du territoire.
En Guyane — comme ailleurs — ces peuples subissent d’importantes pressions économiques et culturelles venues de l’Occident.
À notre échelle, nous espérons que le FIFAC pourra contribuer à porter leur message, et à soutenir leurs luttes et leurs cultures au sein de l’espace Amazonie-Caraïbe.
LE PROGRAMME DU FIFAC 2025
Festival international dédié au meilleur du documentaire de création et aux contenus numériques, le FIFAC se tiendra à Saint-Laurent du Maroni (Guyane) au Camp de la Transportation du 7 au 11 octobre 2025.
La programmation est ouverte aux films produits à partir du 1er janvier 2024 qui concernent les régions des Guyanes, d’Amazonie et des Caraïbes et en rendent compte à travers des regards pluriels et variés suscitant un espace de réflexion, de mémoire et d’émotions.
Le festival ouvre sa sélection à deux types de production : les documentaires de création (courts et longs métrages) et les créations documentaires numériques (web docs, web séries, expériences interactives, animations, œuvres en réalité virtuelle ou 360°, montages expérimentaux).
Les films inscrits pourront être sélectionnés en compétition ou dans la catégorie « Écrans parallèles » (non compétitive). Les films retenus en compétition concourent pour 6 Prix :
Le festival s’inscrit dans la politique de soutien de France Télévisions aux festivals documentaires en Outre-mer. Avec l’ambition de valoriser la création documentaire de la région et de dynamiser les filières de production locales.
Contact : inscription@festivalfifac.com