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Les inscriptions de films sont ouvertes pour l’édition 2024 du FIFAC. Festival international dédié au meilleur du documentaire de création et aux contenus numériques, le FIFAC se tiendra à Saint-Laurent du Maroni (Guyane) au Camp de la Transportation du 8 au 12 octobre 2024.

La programmation est ouverte aux films produits à partir du 1er janvier 2023 qui concernent les régions des Guyanes, d’Amazonie et des Caraïbes et en rendent compte à travers des regards pluriels et variés suscitant un espace de réflexion, de mémoire et d’émotions.

Le festival ouvre sa sélection à deux types de production : les documentaires de création (courts et longs métrages) et les créations documentaires numériques  (web docs, web séries, expériences interactives, animations, œuvres en réalité virtuelle ou 360°, montages expérimentaux).

Les films inscrits pourront être sélectionnés en compétition ou dans la catégorie « Écrans parallèles » (non compétitive). Les films retenus en compétition concourent pour 5 Prix : 

Grand Prix FIFAC-France Télévisions / Prix du Jury / Prix du meilleur court métrage / Prix des Lycéens / Prix du Public. 

Les inscriptions sont ouvertes du 15 février jusqu’au 31 mai 2024 sur les plateformes :

Festival monde en vues
Ce festival a lieu en Guadeloupe du 13 au 20 octobre. Il se tient au Memorial ACTe et dans différentes villes de l’île : Le Lamentin, Le Gosier, Pointe-à-Pitre, Deshaies, Baie-Mahault, Gourbeyre, Les Abymes, Le Moule…
A l’occasion de sa dixième édition, Monde En Vues invite le FIFAC en programmant plusieurs films de sa programmation officielle.
Ainsi, seront projetés :

Dimanche 15 octobre à 15h15 – Résidence départementale

Lazaro and the Shark
William Sabourin o’ Reilly | Cuba, USA, 2022 | 1h16

+ d’infos sur  : https://www.mondeenvues.com

 

Mercredi 18 octobre à 16h – MACTe

Camino de Lava
Gretel Marin| Cuba, 2022 | 28 min

 

Mercredi 18 octobre – Médiathèque du Lamentin ERNEST J. Pépin

18h

Nou le Nou Karnaval
Léa Magnien et Quentin Chantrel | Guyane, 2023 | 24 min

18h30

Terruá Pará 
Jorane Castro | Brésil – France, 2023 | 1h40

20h10

Adieu sauvage 
Sergio Gataquira Sarmiento | Belgique, France, 2023 | 1h32

 

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Dans le cadre du FIFAC, l’opérateur de compétences AFDAS et le Centre Dramatique Kokolampoe proposent :

Une rencontre

Professionnels de la Culture, comment financer votre parcours de formation ?

> Jeudi 12 oct. 2023 de 14h à 16h
Institutions invitées : l’AFDAS, La Collectivité Territoriale de Guyane, la Direction Culture Jeunesse et Sport Guvane, le Pôle Emploi Guvane

Au studio du Centre dramatique Kokolampoe, case n°9

Une permanence pour un accompagnement individualisé

> Mercredi 11 octobre de 14h à 17h
> Vendredi 13 octobre de 9h à 12h
Avec Sandra Gane, Déléguée Régionale Afdas et Pricillia Budoc Montet, Conseillère Formation Afdas Guyane.

Au centre dramatique Kokolampoe, case n°7

Renseignements : 0594 34 26 88 – secretariat.ksandco@gmail.com

Photo de Christiane Taubira
Madame Christiane Taubira nous fait l’honneur d’assumer la présidence du jury de cette 5ème édition du FIFAC. Ancienne députée, ancienne ministre, auteure prolifique et poétesse sensible, Christiane Taubira apportera son regard avisé sur les enjeux cinématographiques, sociaux et politiques des documentaires issus de la région Amazonie et Caraïbes.
Elle a accepté, pour le FIFAC, de répondre à quelques questions.

 

Pouvez-vous partager avec nous les raisons qui vous ont décidée à accepter notre invitation ? 

J’ai tellement bourlingué à travers le monde, marrainé et soutenu tellement de causes, ici, là et ailleurs, que je goûte avec délectation la saveur particulière de cette responsabilité : porter chez moi l’étendard du FIFAC. Son identité est bien installée et l’exigence est une de ses marques de caractère. C’est à la fois un honneur et une aventure. Je dois dire que j’ai noué avec le septième art, dès mon adolescence, une relation à la fois passionnelle, gourmande et confiante. La salle obscure suggère autant la parenthèse que la transgression. Je suis d’une génération où les divertissements étaient assez rigoureusement prohibés ou contrôlés pour les filles. Aller au cinéma relevait davantage de l’éducation que du loisir ou de l’initiation artistique. Idem pour le théâtre. De sorte que les rares films autorisés étaient didactiques ou religieux. Devenue étudiante indépendante à Paris, je ne vous raconte pas les orgies de cinéma que je m’offrais ! Tous les Gavras, les Kurosawa, Scola, Pasolini et de Sica, les Van Peebles, tous les Varda, Bergman, Herzog, Fassbinder, plus tard, les Jarmusch et Almodòvar, après Hitchcock, Lumet, Mankiewicz… Sans compter les ovnis comme Eisenstein, Ousmane Sembène… 

Comment envisagez-vous votre rôle de présidente du jury ? 

Déjà, pour donner du plaisir, il faut savoir en prendre. Le public cinéphile doit se sentir chez lui, et le public novice doit se sentir à son aise. Nous allons tâcher de maintenir à la fois une ambiance de fête et un climat de découverte. Présider le jury représente pour moi la plus grande part de responsabilité dans cette double ambition. Et je sais combien tout le travail effectué en amont par les équipes de prospection, de repérage, de sélection et d’organisation, avec la précieuse contribution des partenaires aussi bien institutionnels que professionnels, est déterminant. Les autres membres du jury sont de telle qualité, à travers leurs bagages culturels, leurs parcours professionnels et leurs œuvres, que je ne doute pas que nous y parviendrons. Je me délecte déjà à l’idée des discussions probablement passionnées et érudites que nous aurons sur les documentaires.  


Pour vous, quel est l’intérêt du FIFAC en Guyane et dans la Grande région ? 

C’est comme un recentrement du monde. Quelle autre région du monde porte, avec cette évidence et cette vigueur, à la fois la mémoire millénaire des êtres, des sociétés, des lieux, des environnements, des fracas et des harmonies, d’une part ; et d’autre part, le tumulte contemporain des revendications et des conflits ; le tourment des déséquilibres et des pouvoirs ; la conscience des identités composites ? Où trouve-t-on en même temps autant de continuités et de ruptures ? Et un tel art de la narration ! 


Qu’attendez-vous d’un film documentaire ? 

Le documentaire est censé satisfaire à une mission informative. Il laisse donc supposer une esthétique a minima, la rigueur dans le propos, et le prototype serait le documentaire historique où se succèdent des experts, leurs explications alternant avec des images d’archives. Sur l’autre rive, il y aurait le biopic, plus ou moins rigoureux, assez couramment générateur de divergences et de contestation vive ou modérée. Oppenheimer, par exemple, n’y échappe pas. Ce que des cinéastes ont démontré, c’est que le documentaire peut concilier l’exactitude scrupuleuse de faits, sans exclure la complexité ou l’ambivalence de personnages, avec une conception, une dynamique, une forme, bref, une esthétique qui ajoute beauté et épaisseur au sujet traité, qu’il s’agisse de personnalités, d’évènements majeurs, de nos environnements… C’est ce qu’ont très bien réussi Spike Lee avec Malcolm X et BlacKkKlansman ; Marcel Ophüls avec Le chagrin et la pitié ; Alexandra Dean sur Hedy Lamarr ; Agnès Varda sur les Blacks Panthers ; Sarah Maldoror avec Aimé Césaire ou Cap vert ; ou encore Nina Nawalowalo avec A boy called Piano. Ou même Al Gore et Guggenheim sur le climat.  

En quoi le Politique rejoint-il le culturel et comment peut-il intervenir en faveur du développement des expressions culturelles des territoires amazoniens et caribéens ? 

Il y a le Politique qui englobe tous les actes de nos vies, dès lors qu’ils ont un rapport au social ; il y a le culturel, qui révèle nos façons d’être au monde, à la fois enracinés dans un lieu et une histoire, tout en restant disponibles aux autres et à leurs façons d’expliquer le monde et de rêver l’avenir ; il y a la politique qui tente de coudre la vie commune, d’y mettre de la cohésion par le partage des savoirs et l’accès aux arts ; et il y a le pouvoir qui doit conduire des politiques publiques favorables à l’émancipation individuelle, à la civilité, à la créativité. Au plus près des territoires, les collectivités peuvent ou pourraient beaucoup. L’Amazonie et la Caraïbe sont des organes palpitants de notre monde. Il faut leur élargir le champ. 

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VOUS SOUHAITEZ PARTICIPEZ AU FESTIVAL ?

La 5ème édition du FIFAC à saint-Laurent du Maroni approche à grands pas et nous avons besoin de VOUS !

Comme chaque année, la mobilisation de bénévoles, responsables et désireux.ses de s’investir est nécessaire à la bonne organisation du festival. Chacun y a une place, quels que soient son âge, son expérience et son savoir-faire.

Participez à cette aventure en rejoignant notre équipe de bénévoles, venez partager votre dynamisme et mettre votre bonne humeur au service des artistes, partenaires, intervenant.e.s et du public du festival. Ensemble, nous pourrons nous réjouir de la réussite du Festival.

Pour ce faire, vous pouvez envoyer un mail à logistique@festivalfifac.com, un SMS ou via Whatsapp au +594 694 02 31 15 avec en objet : “Bénévole + Nom/Prénom.  

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En novembre 2022, lauréats du dispositif “Mondes Nouveaux” proposé par le Ministère de la Culture, T2i et NouN ont réalisé une exposition où différents médiums artistiques se croisent et laissent éclore un vaste univers ainsi qu’une esthétique fidèle à l’héritage Manman Dilo. Elle sera mise à l’honneur par la Direction de la culture, du patrimoine et de la création artistique de la ville de Saint-Laurent du Maroni dans la salle de la Relégation du Camp de la Transportation.

Touna Akʉlʉ, Wata Mama, Manman Dilo ou Yemenja, c’est ainsi que peut être nommé ce mystérieux personnage, mi-femme mi-poisson, que partagent les peuples de Guyane. Ce projet à l’effigie de la “mère des eaux“ est une exposition protéiforme aux inspirations hip-hop, qui propose un imaginaire collectif autour de cette inexplicable créature, qui questionne notre rapport aux éléments.


Visite commentée en présence des deux artistes – Salle de Relégation – Camp de la Transportation

Jeudi 12 octobre : 17h-18h pour les invité.e.s professionnel.e.s

Samedi 14 octobre : 16h-17h pour le grand public

>> Inscriptions :  ciap.slm@saintlaurentdumaroni.fr

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En partenariat avec la MCMG (Maison des Cultures et des Mémoires de la Guyane) et la CTG

Pour lancer la saison Hors Les Murs 2023-2024, une avant-première aura lieu le jeudi 12 octobre à la MCMG à Rémire-Montjoly.

Des séances seront organisées dans la journée auprès d’un public de lycéen.ne.s et collégien.ne.s.
Le soir se tiendra une soirée tous publics, avec la projection d’un long-métrage documentaire issu de la programmation du FIFAC 2023. 

Séances scolaires

8h30-10h00

LOÏC LERY, DU FLINGUE AU STYLO

de Stéphane Krausz, Sonia Medina
France – Martinique / 2023 / 52’ / Français / Zycopolis Productions

10h15 -12h00

DE NOS MAINS

de Philippine Orefice
France – Guyane / 2023 / 52’ / Français – Anglais – Ndjuka / 5°Nord Productions – Dynamo production 

13h30-15h00

LOÏC LERY, DU FLINGUE AU STYLO

de Stéphane Krausz, Sonia Medina
France – Martinique / 2023 / 52’ / Français / Zycopolis Productions

Séance grand public

19h00-20h00

TERRUA PARA

de Jorane Castro
Brésil / 2023 / 1h40 / Portugais brésilien – Vostfr / Cabocla filmes productions – Aldabra films

L’équipe du FIFAC et ses partenaires ont le plaisir de vous annoncer que Madame Christiane Taubira sera la présidente du jury de la compétition officielle de la 5ème édition du Festival International du Film documentaire Amazonie-Caraïbes.
Le festival se tiendra du 10 au 14 octobre 2023 à Saint-Laurent du Maroni, en Guyane, avec pour ambition de donner la parole à une filière créative et métissée.

Femme de lettres guyanaise, passionnée de poésie et cinéphile, Christiane Taubira apportera son regard avisé sur les enjeux cinématographiques, sociaux et politiques contemporains des documentaires issus de la région Amazonie et Caraïbes.

Inutile de rappeler ici en Guyane qu’elle est à l’origine de la loi Taubira votée en 2001 « tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité ». La garde des Sceaux a également porté avec succès la loi en faveur du mariage homosexuel en 2013.

 

Christiane Taubira sera entourée de quatre jurés aux parcours complémentaires et précieux. De la Guyane à la Guadeloupe en passant par la Colombie tout en faisant un détour par l’Hexagone…

 

> Catalina Villar, réalisatrice colombienne avec plus de vingt films documentaires à son actif, a fait ses études à l’EHESS en France puis à la FEMIS. Elle est aussi intervenante auprès des Ateliers Varan, La FEMIS, la Pompeu Fabra (Barcelone), l’EICTV (Cuba) et l’Université del Valle (Colombie). Son expérience de l’écriture et de la réalisation documentaire éclairera sans nul doute bon nombre de films parfois tournés dans des conditions difficiles.

 

> Sevrine Guims est une activiste du cinéma. En 2016, elle fonde en Guadeloupe l’association ScriptoKarib oeuvrant au développement du métier de scénariste dans la Caraïbe, participe aujourd’hui à la création de l’école Kourtrajmé Karaïbes à Pointe-Noire et par ailleurs a co-fondé Karibbean Hive, pôle industriel dédié au cinéma et à l’audiovisuel dans l’ancien cinéma Rex de Pointe-à-Pitre. Auprès de Zayanfim et en collaboration avec Yannick Rosine, elle a produit notamment le court-métrage primé Timoun Aw de Nelson Foix, présélectionné aux César 2022. Là aussi, son expérience des coulisses du cinéma et sa contribution à la structuration de la filière seront une valeur ajoutée.

 

Ludovic Lamant, passé par la rédaction des Cahiers du Cinéma, est journaliste depuis 2008 pour le journal en ligne Mediapart : il y suit désormais les questions d’économie du développement et de la culture et co-programme la case de cinéma documentaire chaque samedi. Spécialiste de la promotion du documentaire et attentif de longue date à l’actualité sud-américaine (Argentine, Pérou), il apportera un éclairage aux thématiques portées par le cinéma du réel dans l’Amazonie et les Caraïbes. 

 

À leurs côtés, Renaud Allilaire, directeur délégué des documentaires société et géopolitique à France Télévisions, est en charge de différents rendez-vous sur France 2, France 3, France 5, tels que Infrarouge qui s’attache à développer des récits décryptant fractures ou combats personnels traversant la société française, ou encore 25 nuances de doc sur France 2, où sont proposés des films de société internationaux, parmi lesquels les premiers prix de la compétition officielle des éditions précédentes du FIFAC. Sa vision et sa connaissance de la filière et du genre documentaire seront des atouts majeurs pour cette 5ème édition du FIFAC. 

 

Après cinq jours de festival, la soirée de clôture aura lieu dans le Camp de la Transportation à Saint-Laurent du Maroni, une soirée durant laquelle le jury aura la responsabilité de décerner trois prix :

 

> Le Grand prix FIFAC – France Télévisions, meilleur film documentaire (long-métrage) ;

> Le Prix spécial du jury (long-métrage) ;

> Le Prix du meilleur court-métrage documentaire.

La ville de Saint-Laurent du Maroni et France Télévisions Pôle Outre-mer sont les partenaires fondateurs du FIFAC, créé en 2019.
Au dernier Sunny Side of the Doc à la Rochelle, le FIFAC a rencontré Luc de Saint-Sernin, directeur de la stratégie éditoriale du Pôle Outre-mer France Télévisions.
 
Écoutons-le répondre aux questions de Didier Urbain, directeur de la société de production 5° Nord, et également fondateur du FIFAC. 

Pitch

Le FIFAC s’est donné pour objectif de soutenir le développement de la filière de production audiovisuelle locale et régionale en offrant aux professionnels de la région Amazonie-Caraïbes un univers de travail qui multiplie les occasions d’échanges et favorise le partage, renforce ou initie la coopération avec les pays voisins.

Depuis 2020, la Kaz à Pitch du FIFAC s’ouvre aussi à des projets qui n’ont pas suivi les résidences d’écriture du Pôle Image Maroni et Doc Monde et de leurs partenaires.

Vous êtes issus de la Grande Région Amazonie Caraïbes ?
Vous êtes à la recherche de coproducteurs et/ou de diffuseurs pour la production du film ?

L’Open Pitch du FIFAC vous offre un temps précieux pour présenter votre projet à des professionnels avec lesquels vous pourrez ensuite poursuivre les échanges lors de rendez-vous individuels.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 4 septembre.

Pour s’inscrire, il suffit de remplir le dossier de candidature, accessible en suivant ce lien.

Les rencontres auront lieu le 12 octobre, à Saint-Laurent du Maroni (Guyane) en présentiel ou en ligne.

Si vous souhaitez être présent, les frais de participation (déplacements et hébergements) sont à la charge des auteurs et producteurs sélectionnés.

En coproduction avec Docmonde et Pôle Image Maroni.

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