Comme chaque année, la mobilisation de bénévoles, responsables et désireux de s’investir est nécessaire à la bonne organisation du Festival. Chacun y a une place, quels que soient son âge, son expérience et son savoir-faire.
Participez à cette aventure en rejoignant notre équipe de bénévoles, venez partager votre dynamisme et mettre votre bonne humeur au service des artistes, partenaires, intervenants et du public du Festival. Ensemble, nous pourrons nous réjouir de la réussite du Festival.
Pour ce faire, vous pouvez envoyer un mail à info@festivalfifac.com, un SMS ou via Whatsapp au +594 694 20 67 27 avec en objet : « Bénévole + Nom/Prénom.
L’envie irrépressible d’un bouillon d’awara !!!!! Mais pas que.
C’est un métier de rencontres et les festivals sont des occasions de croiser des professionnels et des artistes de milieux et d’univers différents. De plus je saute sur toutes les occasions qui me sont offertes de revenir en Guyane, ma terre natale. Et enfin le milieu du documentaire m’intéresse de plus en plus mais reste inconnu pour moi, cette invitation est une belle opportunité.
J’ai déjà endossé le rôle de président de jury dans d’autres festivals et je ne le conçois pas différemment de celui d’un autre membre du jury. Il est question de faire preuve de curiosité, d’enthousiasme, de disponibilité et d’ouverture d’esprit. Et je compte beaucoup sur l’éclairage d’Arlette Pacquit, Jorane Castro, Marvin Yamb tous trois réalisatrices et réalisateurs émérites et d’Emmanuel Migeot, de Cyrille Perez et leur expérience dans le documentaire.
Je pourrais répondre que je m’apprête à le découvrir, mais j’imagine que l’enjeu de ce genre d’évènement est d’honorer des œuvres artistiques en les faisant découvrir du grand public.
Mais à l’heure où les plateformes se développent et la consommation d’images se fait à l’échelle mondiale, la France a une carte à jouer, et il est capital que l’Outre-mer puisse tirer son épingle du jeu. Le FIFAC a toute la capacité pour faire rayonner sur le bassin sud-américain et Caraïbe, c’est un atout majeur à développer davantage.
Nous sommes très proches de nos voisins, culturellement et d’histoire commune ; c’est un marché potentiel : soyons des exportateurs de nos images, nos histoires, nos cultures….
Selon moi, le documentaire a cet avantage sur la fiction qu’il traite de sujets souvent liés à la réalité, de personnes existantes, de vraies problématiques de vie et qu’il a plus vocation à évoquer, informer et sensibiliser que divertir.
Il permet un regard neuf, différent et attentionné sur des aspects de la vie publique qu’on ne soupçonne pas ou qui ne sont souvent traités ni par la presse ni par le cinéma.
A mes débuts, rares étaient les comédiens et personnalités artistiques ultramarins jouissant d’une belle renommée : au cinéma Darling Légitimus et dans le spectacle Henri Salvador.
L’Outre-mer n’était pas ou peu représentée. Aujourd’hui je constate un vif intérêt et un engouement pour le 7ème art, pour la fiction télé mais aussi le documentaire ou même l’animation et nos régions y sont pro-actives. La série Bel Ti koté produite par Marc Barrat et entièrement fabriquée sur le territoire guyanais par des artistes et techniciens de Guyane en est la preuve.
L’émergence de réalisateurs comme Marvin Yamb, très engagé sur des problématiques sociétales, à l’instar de Marie-Sandrine Bacoul ou Christophe Yunawana Pierre et bien d’autres est très rassurante quant à cette envie émancipatrice de raconter leurs propres histoires et dévoiler leurs univers.
Nos régions ont des choses à dire, un regard et une voix à porter. Je suis aussi sensible au fait que le secteur s’enrichit du regard et du soutien de productrices telles que Murielle Thierrin, Véronique Chainon, Chloé Bebronne ; ce qui prouve une mixité qui m’est chère et dont nos films ont besoin.
Cet appel s’adresse à des auteurs/réalisateurs/producteurs avec un projet de film documentaire en lien avec la région Amazonie-Caraïbe et déjà bien développé avec de fortes intentions affirmées et des ambitions artistiques.
Les langues de travail sont le français et l’anglais.
Les candidats doivent être prêts à présenter leur projet lors d’une session de pitch en direct le 12 octobre, à Saint-Laurent du Maroni s’ils peuvent être là, ou en ligne. La participation est gratuite, aucun frais ne sera pris en charge par les organisateurs.
La session de questions-réponses sera suivie de rencontres individuelles avec des coproducteurs potentiels et des chargés de programmes des chaines de TV présents à l’événement soit le 12 ou le 13 octobre.
Après avoir rempli le formulaire de candidature ci dessous, les candidatures seront examinées par des experts et des membres de l’organisation des rencontres professionnelles du FIFAC et de Doc Amazonie Caraïbe. Les résultats de la sélection seront communiqués par email dans les meilleurs délais.
Au nord de l’État brésilien du Para se trouve le plus grand espace de forêts protégées au monde. Une zone de la forêt amazonienne de la taille du Royaume-Uni qui abrite une myriade d’histoires. Peuples indigènes, éleveurs de bétail, petits agriculteurs, descendants d’esclaves noirs, propriétaires d’entreprises et politiciens réfléchissent chacun de leur point de vue aux effets de l’extension possible de la route BR-163 dans la forêt, jusqu’à la frontière avec le Suriname. Le projet de l’autoroute est né à l’époque de la dictature militaire brésilienne et plane encore aujourd’hui comme une ombre sur la région. Ce film, cependant, ne parle pas d’une route. C’est un film sur les gouffres qui séparent ceux qui partagent la même terre.