Kaz à Pitch 2022

Vida, murga y carnaval

PANAMA

Omar CALVO

ETAPE : en développement

RÉSUMÉ

Le professeur Juan Vega, dernier membre d’un vieil orchestre, veut enregistrer un album comme en son temps. A plus de 80 ans, il réfléchit sur les réalisations de sa vie et son rôle dans l’origine de l’un des genres musicaux les plus populaires du pays : La Murga.
Pour atteindre son objectif, il doit surmonter ses préjugés sur les nouvelles générations et demander l’aide d’un groupe d’étudiants qui, bien qu’ils soient intéressés par le projet musical, font face à des épreuves plus difficiles, telles que leur diplôme scolaire et l’avenir socio-économique incertain du Panama moderne.

L’auteur

Producteur panaméen, diplômé de l’Ecole Supérieure de Cinéma et d’Audiovisuel de Catalogne (ESCAC) à Barcelone, Omar est le fondateur de la société de production Opera Films.
Lauréat en 2021 du prix du National Film Fund pour le développement de la fiction La Cordillère. Projet actuellement en développement.
Son court métrage documentaire Memorias del Chagres est sorti en 2021 en obtenant plusieurs sélections internationales, parmi lesquelles le Festival du film latino de San Diego. Il développe Vida, Murga y Carnival, un long métrage documentaire, qui a participé à la résidence ACAMPADOC 2022 et à la SAPCINE Producers’ Hall du Cali Film Festival. 

QUAND ?

> PITCH SESSION
MERCREDI 12/10/22

• De 9h à 12h30 (heure de Guyane)
• De 14h à 17h30 (heure de Paris)

LAALOUTACONI

“Témoin” : Les premières journalistes Kalinagos

GUADELOUPE

Damien LANSADE

Cyrille CHARPENTIER

ETAPE : en écriture

RÉSUMÉ

Moreen, Jenny et Vincia sont des Kalinagos de la Dominique, les derniers Amérindiens de la Caraïbe. Ces trois jeunes femmes ont le sentiment que le récit de leur peuple est confisqué : les journalistes étrangers passent quelques jours dans leur communauté et repartent aussitôt. Elles ne se reconnaissent pas dans ce miroir qui leur est tendu. Alors, elles étudient aujourd’hui le journalisme pour raconter leur propre réalité. En tant que journalistes, nous nous interrogeons nous aussi sur notre propre légitimité à raconter une réalité qui nous est étrangère. Les interrogations de nos personnages rejoignent les nôtres. Nous avons eu l’idée d’un jeu de miroir : nous leur donnons une caméra, leur apprenons à s’en servir et nous filmons cet apprentissage. En dénonçant de l’intérieur les problèmes de leur communauté, Moreen, Jenny et Vincia vont être directement confrontées aux conséquences de leur révélations. Le film qui en résulte, en forme de making of, interroge la distance entre une histoire et celui qui la raconte. 

Les auteurs

Damien Lansade et Cyrille Charpentier sont journalistes et auteurs depuis une dizaine d’années. Amis d’enfance, ils sillonnent aujourd’hui les Caraïbes avec leur caméra et signent régulièrement des reportages pour Arte, France 24, France 3 ou Néo.

Après quelques années en tant que journaliste en Guyane, puis en Martinique, Damien a fondé en Guadeloupe sa propre société de production exécutive, Lobster Prod, en 2020. Cyrille a été correspondant à New Delhi pendant 6 ans et a rejoint Lobster Prod en 2021. En 2017, il réalise le documentaire Sacrées Vaches pour Spicee, avec Babel Press. Il est également l’auteur de la bande dessinée Kessel, la naissance du Lion, publiée aux Arènes en avril 2022.

QUAND ?

> PITCH SESSION
MERCREDI 12/10/22

• De 9h à 12h30 (heure de Guyane)
• De 14h à 17h30 (heure de Paris)

la jeune femme sur le fleuve

GUADELOUPE

Jackie TAVERNIER

ETAPE : en écriture

RÉSUMÉ

Arlène, enseignante d’origine ultramarine, va rejoindre son premier poste en tant que titulaire, en école maternelle à Papaïchton, à cent quatre-vingt-six km de l’embouchure du fleuve Maroni. Elle partage avec ses élèves, un passé commun aux anciennes colonies françaises d’Amérique. Dès la rentrée scolaire, Arlène est confrontée à des enfants ne parlant ni ne comprenant le français ni même un créole qu’elle puisse comprendre. Comment répondre à l’injonction de l’institution : dispenser un programme en langue française et en évaluer l’acquisition ?

Les élèves qui arrivent nombreux, en pirogue depuis leurs « campoes » (quartiers), ne laissent ni leur identité, ni leurs représentations du monde à la porte de l’école ; quant aux enseignants, ils doivent s’adapter en permanence. Entre les plus chevronnés, les “blancs” ou les “créoles” qui ont fait souche et les nouveaux comme Arlène, se déploient des stratégies variées, des pédagogies disparates. Propulsée au cœur de ces disparités sociales et culturelles, entre vulnérabilité, isolement et sentiment de culpabilité, elle vit une aventure personnelle et pédagogique périlleuse. Face à l’altérité et au paradoxe de devoir transmettre une culture dominante, à la nécessité d’inventer un véritable « art de faire » au quotidien, elle va vivre une année décisive qui la bouleversera profondément…

L’auteure

Jacky Tavernier est réalisatrice, comédienne et pédagogue. Formée à l’art dramatique, au chant et aux sciences de l’éducation, elle s’approche de l’image en écrivant des scénarios de fiction et en travaillant en tant que comédienne. Elle utilise sa passion pour la pédagogie, en intervenant dans les centres culturels et en milieu scolaire, dans le cadre des pratiques artistiques: ateliers théâtre et d’arts visuels (cinéma).

En 2004, elle joue en Guyane dans Les invités de Marc Barrat, en 2009 dans LAbsence de Mama Keita, où elle interprète le rôle de Aïcha pour lequel elle a été gratifiée de deux « prix de meilleure actrice » et en 2019, elle incarne Marie, dans le film Les Éblouis de Sarah Suco.

Elle se perfectionne à l’écriture de scénario de fiction avec le GREC (Groupe de recherches et d’essais cinématographiques), puis à l’écriture documentaire à Varan Caraïbe.

La rencontre avec Sylvaine Dampierre, les Ateliers Varan Paris, lui a permis de se former et d’approfondir sur le terrain, cadrage, son, écriture. Jacky Tavernier réalise son premier film court documentaire Faire face.

Elle s’intéresse essentiellement aux questions de société, d’identité à travers l’intime, du temps qui passe, particulièrement aux problématiques des populations des territoires français d’Amérique du sud résultant de leur dynamique historique, multiculturelle et démographique.

QUAND ?

> PITCH SESSION
MERCREDI 12/10/22

• De 9h à 12h30 (heure de Guyane)
• De 14h à 17h30 (heure de Paris)

Rêves et réveil avant l'aube dans les années 90

CUBA

Raydel RICARDO ARAOZ

ETAPE : en développement

RÉSUMÉ

Un enfant amphibie, l’ego artistique du cinéaste, se transforme en adolescent en traversant deux types de rêves. Un politique, construit dans les heures de veille par ses parents et un individuel, libéré par l’inconscient. Ce voyage dessine une carte archétypale de la société que la génération que ses parents a laissé cachée dans l’inconscient du rêve.

L’auteur

Cinéaste et écrivain, titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art, d’une licence en théologie et ingénieur électricien, Raydel Ricardo Araoz est diplômé de l’école de cinéma et de télévision de San Antonio de los Baños (EICTV), spécialisé dans l’écriture de scénarios. 

Il a obtenu de nombreux prix et bourses pour la création artistique : dont le prix DocTv Iberoamerica avec le projet documentaire Otra pelea cubana contra los demonios y el mar (coréalisé avec Tupac Pinilla, 2005), la bourse du Fonds national pour la culture et les arts (FONCA) du Mexique pour les créateurs ibéro-américains avec le projet documentaire : Anáhuac. Los antropólogos antiguos y modernos (2009), le prix Doctv Iberoamérica avec le projet documentaire La isla y los signos (2013) et le prix national de l’essai Alejo Carpentier de Cuba avec son livre Las praderas sumergidas. Un recorrido a través de las rupturas (2015). Son projet Sueños y vigilias antes de amanecer en los años noventa vient de recevoir l’aide au développement de l’IDFA Bertha Fund.

QUAND ?

> PITCH SESSION
MERCREDI 12/10/22

• De 9h à 12h30 (heure de Guyane)
• De 14h à 17h30 (heure de Paris)

l'île qui se répète

Cuba

Daniel DELGADO SAUCEDO

Josué GARCIA GOMEZ

ETAPE : en développement

RÉSUMÉ

L’île qui se répète est un film de mystère.

Un sac de celluloïd 16 mm a été jeté à la poubelle ; il contenait l’étrange témoignage cinématographique d’une île au fil du temps : des films d’époques différentes, d’auteurs multiples, mais de contextes similaires, comme un inventaire méticuleux des obsessions d’une civilisation inconnue.

L’exploration approfondie du matériel commence à révéler une série de coïncidences troublantes : la présence constante de la mer, les foules marchant dans la même direction, les exercices de guerre, les fêtes populaires, l’utilisation stricte du noir et blanc ; les multiples et laborieuses tentatives de filmer une figure iconique, un leader lointain et flou, que les modestes caméras des habitants de l’île ne parviennent pas à capturer.

L’île qui se répète est un film choral, coécrit par des dizaines de cinéastes anonymes, sur lequel le temps et la décadence ont également laissé leur empreinte d’auteur. Comme des évangiles apocryphes, ces films contiennent un témoignage (visuel) marginalisé, la vision périphérique d’une machine sociale, d’un leader, extrêmement jaloux de ses images.

Au sein de l’île qui se répète, toutes ces histoires convergent, comme dans un archipel qui les agglutine : les scènes fictives et les documents, les marches et les danses populaires, les exercices militaires et la rumba, gravitent autour de la figure d’une icône qui ne pourra jamais être représentée par son peuple, mais qui dicte et surveille avec zèle les images qu’il produit, apparemment selon une règle stricte : Cette île (la sienne) ne peut être filmée qu’en noir et blanc.

Les auteurs

Daniel Delgado Saucedo est diplômé en écriture dramatique de l’Universidad de las Artes (ISA) en 2018. Diplômé de l’école internationale de cinéma et de télévision de San Antonio de los Baños, spécialisé dans l’écriture de scénarios.  Son travail en tant que scénariste et réalisateur a été projeté dans des festivals prestigieux du monde entier.

Ses projets de longs métrages sont actuellement en cours de développement : Las Hortensias, (Prix du Fonds de développement du cinéma cubain 2020 ; Prix PUA Uruguay 2021 ; Sélection 6G Script Lab – La Havane 2021) produit par MONTELONA (Pancho Magnou et Isabel García) et conseillé par Eliseo Altunaga et Natalia Smirnoff ; La Zona Muda (Sélection dans la compétition des scénarios inédits au 40e Festival du film de La Havane) produit par Claudia Calviño ; Molina ́s Redemption réalisé par Jorge Molina et produit par Gervasio Iglesias ; La Isla Sumergida (Projet finaliste de la section Pitch au Sheffield Doc Festival en Angleterre en 2021).

Depuis 2019, il collabore en tant que rédacteur pour le magazine FILM, spécialisé dans le cinéma, basé en Uruguay, en interviewant des personnalités importantes du cinéma contemporain.

Josué García Gomez est diplômé en 2011 de l’Académie professionnelle des arts plastiques “Leopoldo Romañach” de Santa Clara, avec une spécialisation en peinture. Diplômé en communication audiovisuelle à l’Instituto Superior de Arte (ISA), La Havane, Cuba. Membre du Registro del Creador de Artes Plásticas et du Registro del Creador Audiovisual y Cinematográfico (RECAC). 

De 2007 à 2017, il participe à des expositions collectives et à des salons d’arts visuels à Villa Clara. En 2015, il participe  à l’atelier “Script pour l’animation” parrainé par l’ambassade du Chili à Cuba et la Muestra Joven ICAIC et enseigné par les animateurs chiliens Carlos Bleycher et Gabriel Osorio. En 2018, il est sélectionné pour participer à l’atelier “Cuba-Anima” à l’EICTV, enseigné par les célèbres animateurs britanniques Paul Bush, Barry Purves et Jonathan Hogdson. En 2020, il suit le cours de documentaire de la Tisch Schools of the Art, NYU (New York University), à la Fondation Ludwig à Cuba.

QUAND ?

> PITCH SESSION
MERCREDI 12/10/22

• De 9h à 12h30 (heure de Guyane)
• De 14h à 17h30 (heure de Paris)

La tumba y el papalote

"Le tombeau et le cerf-volant"

CUBA

Frank ERNESTO FERNANDEZ

Aileen REYES

ETAPE : en développement

RÉSUMÉ

Un enfant, gardien d’ossuaire, et une vieille voyante, sont unis par la mort et par les fantômes que cette mort leur a laissés. L’enfant trouvera l’étreinte d’une vieille femme, le gardien tombera dans un rêve d’amour et de mélancolie, tandis que la vieille femme, accompagnée de la lumière de ses divinités, affrontera l’esprit de son fils enterré il y a des années. Un verre d’eau claire et une messe sont le pacte final de paix.

Les auteur.e.s

Diplômé de l’Universidad de las Artes Cuba, en 2016, avec une spécialisation en production, Frank Ernesto Fernández a également suivi d’autres ateliers d’écriture de scénario et de production à l’EICTV, à Cuba. Parmi ses principales productions figurent Calle 13 en la Habana, sa première expérience en tant que réalisateur, avec Lester Sibila, Cada lunes y cada lluvia, de Rocio Aballí, Los Cercanos Días del amor, de Yosiri López et Calle Cuba, entre Sol y Amargura, un film de Vannesa Batista et Guillermo Barberá. Il poursuit actuellement un diplôme de troisième cycle en narration transmédia et, avec Aileen Reyes, il développe le documentaire La Tumba y el Papalote, lauréat du Fondo de Fomento para el Cine cubano.

Psychologue diplômée de l’Université de La Havane en 2016,  Aileen Reyes est actuellement organisatrice du séminaire de la Société cubaine de psychanalyse. Elle a travaillé en tant que chercheuse sociale au Centro de Investigaciones Psicológicas y Sociológicas de Cuba de 2016 à 2019. Elle a obtenu des diplômes en scénario et en écriture de scénario dans le cadre d’ateliers internationaux à l’École internationale de cinéma et de télévision de San Antonio de los Baños (EICTV).  Elle a également travaillé comme consultante en scénario et assistante réalisatrice dans de nombreux ateliers et pour des courts métrages produits par le département de fiction de l’école. Elle coécrit, coréalise et coproduit actuellement avec Frank E. Fernández le triple long métrage La Tumba y el Papalote, lauréat du Fondo de Fomento de Cine Cubano 2020, et est productrice de développement du projet de long métrage d’animation Chicharrita, de Frank E. Fernández.

QUAND ?

> PITCH SESSION
MERCREDI 12/10/22

• De 9h à 12h30 (heure de Guyane)
• De 14h à 17h30 (heure de Paris)

CUBA

Deymi PERDOMO

Yamila MARRERO

ETAPE : en développement

RÉSUMÉ

À la demande de son père malade, une cinéaste enregistre le processus de sa maladie et de sa mort. Des années plus tard, elle se confronte à ce matériel original et ressent le besoin de créer un récit filmique qui donne un sens à leur relation entre et à sa propre existence. Dans ses recherches, elle se remet en question en tant qu’artiste et en tant qu’être humain.

Les auteures

Deymi Perdomo est réalisatrice et directrice photographie. Elle est diplômée en cinématographie de l’Instituto Superior de Arte, et de l’École internationale de cinéma et de télévision de San Antonio De Los Baños, où elle a également travaillé en tant que productrice pour le département de photographie. Elle est PDG de la société de production audiovisuelle WajirosFilms. En tant que réalisatrice, elle a réalisé le documentaire “Eyes Half Shut”, lauréat du prix du meilleur documentaire au Latino and Iberian Film Festival de Yale, également sélectionné dans la sélection officielle du 37e Festival international du nouveau cinéma latino-américain à La Havane, dans la 15e Muestra de Cine Joven del ICAIC et lauréat du prix Pablo De La Torriente Brau Centre. Elle a également réalisé le chapitre intitulé “Cartel de Cine” de la série documentaire Memorias del Cine Cubano, ainsi que le court-métrage de fiction “De Esta Historia, La Mitad”.

Productrice cubaine, diplômée de l’EICTV et boursière de l’école de cinéma Mel Oppenheim (Canada). Yamila Marrero est titulaire d’une licence en histoire de l’art et d’une maîtrise en histoire et culture cubaines. Elle a été sélectionnée pour des événements tels que le Berlinale Talents Campus (FICG 32), le Lau Haizetara Forum du Festival du film de San Sebastian, le Sunny Side of the Doc Market, le FDCG 2019 Co-Production Meeting et Nuevas Miradas EICTV 10. El Proyecto de Alejandro Alonso a été présenté en  première mondiale à Visions du Réel, sélection officielle à FINCLA, DOCUMENTAMADRID, BIFF, entre autres ; il a remporté le prix FIPRESCI à DOK Leipzig et a été considéré par les critiques de cinéma comme le meilleur documentaire cubain (2017).  Depuis 2019, elle est productrice et coordinatrice générale de deux espaces de formation audiovisuelle à Cuba : Nuevas Miradas EICTV et Varentierra.

QUAND ?

> PITCH SESSION
MERCREDI 12/10/22

• De 9h à 12h30 (heure de Guyane)
• De 14h à 17h30 (heure de Paris)

HAÏTI

Keziah JEAN

ETAPE : en écriture

RÉSUMÉ

Sérénade conte l’aventure d’un groupe de trois musiciens. Les deux frères, Eric et Silvio sont non-voyants et avec Rodrigue, qui jouent la musique troubadour chaque jour au cœur d’un Ghetto à Port au Prince, là où ils vivent. Fous de leur musique, les habitants du quartier décident d’organiser une soirée musicale. Eric croit qu’il peut retrouver la vue, et avec l’argent collecté lors cette soirée, il espère consulter un nouveau médecin.

L’auteure

Keziah Jean est une cinéaste documentariste haïtienne, diplômée du Ciné Institute de Jacmel. Elle a commencé sa carrière comme journaliste et musicienne avant de se tourner vers le cinéma. Au Ciné Institute, elle a eu l’opportunité de vivre deux de ses plus grandes passions, l’écriture et la réalisation. En 2011, Keziah Jean a rejoint l’organisation humanitaire de l’acteur Sean Penn J|P HRO, où elle a travaillé en tant que spécialiste de la communication visuelle et vidéaste pendant plusieurs années. Elle a notamment filmé, réalisé et monté des documentaires dans divers camps de réfugiés à Port-au-Prince où des milliers de personnes ont été rassemblées dans des conditions difficiles. Elle a poursuivi sa formation en intégrant en 2016 l’atelier international de documentaire de l’University of Southern California, school of cinematic arts, à Los Angeles. En 2019, elle a rejoint La Voix des Femmes en tant que chargée de programme visuel pour contribuer au développement du leadership féminin en Haïti. Après le récent tremblement de terre en Haïti d’août 2021, Keziah a été mandatée par FePouLi.Org et Artists Institute afin de réaliser un documentaire qui capte la solidarité haïtienne. Eskwad a été son premier film indépendant. 

QUAND ?

> PITCH SESSION
MERCREDI 12/10/22

• De 9h à 12h30 (heure de Guyane)
• De 14h à 17h30 (heure de Paris)

GUYANE

Ronan LIETAR

ETAPE : en écriture

RÉSUMÉ

Un Amérindien de Guyane a des membres de sa famille qu’il ne connait pas au Brésil. Ses grands parents viennent du Jary, au delà de la chaine des monts Tumuc Humac. Il souhaite aller à leur rencontre. Le voyage en pirogue s’annonce long et palpitant. Les retrouvera-t-il ?

L’auteur

C’est la photographie qui a conduit Ronan Liétar en Guyane. Depuis près de 20 ans il couvre le territoire pour répondre aux commandes et développer ses projets personnels. Tout commence avec TERRA : une série de photos de terres craquelées glanées çà et là pendant une dizaine d’années et exposée au PK13 chez son ami plasticien Pierre Demonchaux en 2015. PiXL nait d’un voyage dans le monde des pixels de photos réalisées en forêt. 8 tableaux d’un mètre carré seront exposés à la Stichting Nationale Kunsbeurs à Paramaribo au Suriname en 2018.
La Réno, projet et quartier emblématique de Cayenne, voit des portraits d’habitants pixélisés et peints avec les ocres de la Guyane sur la façade de la dernière barre HLM avant sa destruction en 2019. Au mois de mai 2022, Ronan Liétar participe au OFF de la Biennale d’Art Contemporain de Dakar. Pour répondre au thème I Ndaffa (La forge), Ronan réalise des portraits de forgerons du quartier emblématique REBEUSS. Ils sont ensuite transférés sur des plaques de tôle et exposés sur place. À son retour, l’artiste photographe effectue une résidence de création à Saint-Laurent-du- Maroni pour réaliser un portrait du quartier emblématique de La Charbonnière. Les images seront montrées in situ et en parallèle au CIAP dans la case Micro-Folie prochainement.

QUAND ?

> PITCH SESSION
MERCREDI 12/10/22

• De 9h à 12h30 (heure de Guyane)
• De 14h à 17h30 (heure de Paris)

Bèl pasaj' ròtbò

GUYANE

Karen HO-TIN-HOE

ETAPE : en écriture

RÉSUMÉ

Le film explore, sur le territoire de la Guyane, la transmission et la transformation de différents rites funéraires et croyances pratiqués par les tribus autochtones et afro-descendantes. A travers le récit de trois femmes issues de plusieurs communautés, mais ayant pour point commun le décès d’un enfant, je vais chercher à comprendre comment au travers de leurs rites funéraires, et face au temps qui passe et à la société qui évolue, chacune d’entre elles fait face à cette mort tragique. Comment réussissent-elles donc à surmonter cette perte et à honorer le défunt en respectant la tradition ? 

L’auteure

Je suis née dans un quartier populaire de la banlieue sud de Cayenne mais j’ai grandi en Martinique. Je suis revenue en Guyane en 2008 avec la ferme intention d’aller à la rencontre de ses différents peuples et cultures. Aujourd’hui, à 43 ans, je suis auteure pour la première fois. En m’appuyant sur mon expérience personnelle et mes propres croyances sur la vie et la mort, je veux proposer un autre regard sur les rites funéraires et les cultures des habitants guyanais.

QUAND ?

> PITCH SESSION
MERCREDI 12/10/22

• De 9h à 12h30 (heure de Guyane)
• De 14h à 17h30 (heure de Paris)

Previous Next
Close
Test Caption
Test Description goes like this
favicon-fifac

ABONNEMENT À NOTRE NEWSLETTER

Pour rester informé de l'actualité du FIFAC,
merci de remplir le formulaire ci dessous :