GAMAQA
gamaqa
En 1993, un couple et leurs 5 enfants quittent les Cévennes pour vivre en autarcie sur le bord du fleuve Approuague, à 20 kilomètres du petit village de Régina dans l’Est Guyanais.
RÉSUMÉ
En novembre 1993, mes parents décident de quitter les Cévennes pour aller vivre en Guyane avec leurs cinq enfants. Nous nous installons dans la forêt sur une rive du fleuve Approuague, à 20 kilomètres de pirogue du village de Régina. Nous vivons là-bas en quasi autarcie pendant 7 ans. Ma mère nous fait l’école, nous chassons, pêchons et cultivons pour nous nourrir. J’étais le plus jeune jusqu’à la naissance d’Amazone en 1998. Son arrivée puis la mort mystérieuse d’un ami de la famille dans l’eau qui bordait notre lieu de vie, nous ont poussés à nous installer au village actant la fin d’une époque qui nous a tous profondément marqués. Une enfance entre liberté totale et huis clos avec un père inadapté à la vie en forêt et dont l’humeur dictait l’ambiance. Il ne reste aujourd’hui de cette époque qu’une cinquantaine de photographies et quelques maigres vestiges de notre lieu de vie. Si ma mère évoque parfois cette époque, mon père en parle très peu et ne souhaite pas prendre part à ce film. Au travers des souvenirs de mes frères et sœurs, je souhaite non seulement capter l’impact de cette enfance sauvage sur chacun d’entre nous mais surtout interroger le choix de mon père de nous emmener vivre son rêve amazonien.BIO DE L’AUTEUR
Quentin Chantrel s’est lancé dans la réalisation en autodidacte avant de se former en intégrant le DU Créations et Techniques Audiovisuelles et Cinématographiques de Corse ou il a réalisé le court-métrage « Résidence secondaire », produit par le GREC. Il travaille ensuite comme technicien sur la série Guyane (Canal+), Maroni (Arte), et Meurtres à Cayenne. Avec sa compagne, ils décident de créer un duo, le Collectif Lova Lova, et réalisent leur premier très court-métrage en 2017 « Je suis un vélo ». En parallèle de leurs réalisations, le duo met en scène des personnages hauts en couleurs au travers de photographies décalées qui aborde la notion d’exotisme et interroge la représentation de l’Autre. Toujours dans la perspective de développer leur travail de mise en scène et de l’image, Quentin Chantrel a fait une formation de Chef-opérateur à Paris en 2019.BIO DES PRODUCTEURS
Après avoir travaillé ensemble au sein de la société Paulo Films, Vanessa Ramonbordes, Corentin Sénéchal et Jean-Philippe Labadie se sont associés en septembre 2004 pour créer Acis Productions. Jean-Philippe Labadie est un producteur confirmé avec, à son actif, plus d’une quinzaine de courts métrages. Il a notamment produit « Ce Vieux rêve qui bouge » d’Alain Guiraudie, qui a reçu le Prix Jean Vigo et a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2001.Corentin Sénéchal a fait ses armes dans les métiers de la production en tant qu’administrateur, directeur de production et producteur sur des longs métrages. En parallèle de son activité de producteur chez Acis Productions, il poursuit une activité de distribution au sein d’Epicentre Films, où il développe également des coproductions internationales. Vanessa Ramonbordes a été finaliste du concours de la Fondation Hachette « Jeunes producteurs » en 2004. Elle a produit une quinzaine de courts-métrages. Sans distinction de genre, de format ni de durée, nos films cherchent à interroger notre rapport au monde, et tentent de déplacer les lignes pour mieux en franchir les frontières.NOTE D’INTENTION
Après une licence de psychologie, je me passionne peu à peu pour le cinéma. J’intègre un DU en réalisation en Corse qui se termine par la réalisation de mon premier court-métrage. Au même moment, ma grand-mère déménage en maison de retraite et nous envoie une boite contenant des photos de notre enfance. C’est à cette instant que je commence à écrire mon projet de documentaire GAMAQA. Le titre correspond aux initiales assemblées dans l’ordre décroissant des prénoms de toute notre fratrie [Gwendoline/ Ange/ Morgan/ Aurélien/ Quentin/ Amazone]. Si « GAMAQA » est un projet de film sur les souvenirs d’enfance, il pose des questions liées à cette enfance particulière et ses conséquences sur la vie adulte. Quelles raisons poussent des parents à imposer un tel isolement à leurs enfants ? Comment l’on se construit en tant qu’adolescent ? D’ailleurs qu’est-ce qu’on devient ?SYNOPSIS
Mon film GAMAQA s’ouvre sur le lieu de notre enfance, à 20 km du village de Régina dans l’Est guyanais. Nous y avons vécu en quasi autarcie pendant plus de sept années. Aujourd’hui, il ne reste que de maigres vestiges. Des embases de poteaux de notre carbet qui dominait une petite colline, un bassin en pierres où nous élevions des caïmans et une cuvette de toilettes toujours là, posée au milieu de la végétation. Je veux retourner sur le lieu de notre enfance avec mes neveux et nièces pour rejouer nos souvenirs d’enfance. Ils ont sensiblement le même âge que nous lorsque nous habitions sur le fleuve et nous avons le même âge que nos parents à l’époque. Je souhaite partir de souvenirs précis qui seront rejoués dans un lieu précis sous le regard de mes frères et soeurs. Je pose un cadre pour pouvoir accueillir des choses imprévisibles au tournage. Nous rejouerons des scènes telles que mon premier coup de fusil à 9 ans, la périlleuse remontée du saut Tour Épée en saison des pluies, la pose de filets avec les techniques développées au fil des années. Par ce film j’ai envie d’interroger nos vies et le choix de mon père de nous avoir emmené dans sa folie amazonienne.CHANTREL Quentin
Guyane
Durée prévue : 52 min
• ÉTAPES DE PRODUCTIONS
En écriture
• DATES DE TOURNAGE PRÉVUES
Août 2021
• AIDES ÉVENTUELLES
aucune
• PRODUCTION ENGAGÉE
ACIS production (Paris)
• RECHERCHE QUOI ?
Des coproducteurs et des diffuseurs
• LANGUES PARLÉES
français, portugais, créole guyanais
QUAND ?
MERCREDI 07/10/2020
• De 9h à 13h (heure de Guyane)
• De 14h à 18h (heure de Paris)