Author: Fifac

Le FIFAC s’est officiellement ouvert hier devant une foule nombreuse et métissée. Les discours des institutions et partenaires ont été suivis d’un cocktail offert par la Ville.
 
Le public s’est ensuite dirigé vers les espaces de projection pour découvrir les premiers films de la sélection 2022.
En présence de :
Mme Sophie CHARLES – Maire de Saint-Laurent du Maroni
Mme Keena PERLET – Conseillère territoriale représentant la CTG
Mme Muriel BARTHELEMY – Directrice régionale de Guyane la 1ère
M. Bouchaïb SNOUBRA – Secrétaire Général de la Sous-préfecture de Saint-Laurent du Maroni représentant le Sous-préfet
Mme Emmanuelle CHOIN – Directrice du FIFAC
M. Serge ABATUCCI – Président de l’AFIFAC & Directeur dramatique Kokolampoe et Cie KS and CO
M. Edouard MONTOUTE – Acteur, metteur en scène
Mme Jorane CASTRO – Réalisatrice et productrice
M. Emmanuel MIGEOT – Directeur des documentaires histoire et culture à France Télévisions
Mme Arlette PACQUIT – Réalisatrice
M. Cyrille PEREZ – Producteur, Président Commission Télévision PROCIREP
M. Marvin YAMB – Réalisateur, artiste
 
Ainsi que le regroupement d’amoureux.ses du tambour :
Renée-Lise BRIQUET, Sylvia GAUTHIER, Félix ISIDORE, Loïc PLACIDE et Aymerick LÉTARD

Les régions et territoires d’outre-mer sont riches d’une diversité de populations et la Guyane est un formidable exemple de coexistence de différentes communautés.

Toutefois, la représentation de ces communautés dans le champ audiovisuel est faible, voire inexistante. Si la question du point de vue est centrale dans le secteur du cinéma documentaire, l’appropriation des moyens d’expression audiovisuels par des représentants des communautés doit permettre une plus forte diversité à l’écran et dans les emplois.

Suite à la table ronde qui s’est tenue le jeudi 13 octobre, nous sommes allés à la rencontre de Kerth Agouinti (réalisateur aluku, Guyane française), Christophe Pierre Yanuwana (réalisateur kali’na, Guyane française) et Gabrielle Lorne (responsable éditoriale du pôle Outre-mer à France Télévisions).

Conférence à voir dans son intégralité en suivant ce lien.

Une session de questions-réponses en direct a été organisée le mercredi 12 octobre pour permettre aux auteur.e.s d’aller plus loin dans la présentation de leur projet et aux professionnel.le.s participant.e.s de poser des questions.

L’après-midi suivait « les rencontres de coproduction » : des entretiens individuels entre producteur.trice.s et auteur.e.s.

Découvrez les projets en détail, dans la rubrique Kaz à Pitchs 2022

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Samedi 15 octobre 
De 9h et 12h et de 14h à 17h

Étage de la Case 1 du Camp de la Transportation 
Entrée libre et gratuite 
En accès libre, vous pourrez découvrir des chefs-d’oeuvre issus des plus grand musées nationaux et européens sur grand écran et tablettes numériques.

Peinture, sculpture, architecture, danse, opéras, culture scientifique, une découverte artistique de milliers d’oeuvres numérisées en haute définition. 

Un espace dédié vous permettra de faire l’expérience de la réalité virtuelle à 360° grâce au partenariat des Micro-Folies avec Arte qui propose plusieurs contenus sur les thèmes de l’art, la science et la nature : entrez dans un tableau de Monet, nagez avec des dauphins, partez dans la stratosphère ! 

Samedi 15 Octobre à 16h00
Terrasse du CIAP – Camp de la Transportation

Présentation de la bande-dessinée Pacotille

Par la réalisatrice et auteure Aurélie Bambuck
 

Nzinga est née au pays de la panthère, le royaume Kongo, au XVIIe siècle. Elle a 6 ans quand des hommes à la peau claire, venus de la mer, débarquent dans son village pour remplir la cale de leur navire de fret humain. Arrachée à la terre de ses ancêtres, séparée de sa maman, confinée dans un entrepôt, Nzinga devient Pacotille, une marchandise sans valeur. Après une traversée infernale, elle est vendue comme esclave sur l’île de Martinique. Sa vie bascule.

CET ALBUM EST SOUTENU PAR LA FONDATION POUR LA MÉMOIRE DE L’ESCLAVAGE.
L’histoire de Pacotille est celle de tout un peuple.

Le Festival International du Film documentaire Amazonie-Caraïbes se tiendra du 11 au 15 octobre 2022 à Saint-Laurent du Maroni, en Guyane.

Si nous avons cette année un président de jury plutôt porté sur la fiction, il n’en est pas moins porteur d’un regard aiguisé sur les questions de filière et de production liées à la chaine audiovisuelle. Né à Cayenne et vivant en région parisienne, Edouard Montoute sera sans nul doute un président juste et à l’écoute des 26 films sélectionnés en compétition. Son parcours de comédien mais aussi de réalisateur nous rappellera ainsi que le documentaire est un film !

Il sera entouré de 5 jurés aux parcours éclectiques, complémentaires et remarquables ! De la Guyane à la Martinique en passant par le Brésil tout en faisant un détour par l’Hexagone…

Avec plus de 20 films (fiction & doc) à son actif, Jorane Castro (Brésil) est scénariste et réalisatrice. Elle connait particulièrement bien la région de Para (nord-ouest Brésil) ; son expérience de l’Amazonie éclairera sans nul doute bon nombre de films parfois tournés dans de périlleuses conditions.

A ses côtés, Emmanuel Migeot, aujourd’hui directeur du pôle documentaires Histoire et Culture de France Télévisions. Son parcours d’historien, de producteur puis à France télévisions lui confère des connaissances non seulement historiques mais aussi en termes d’impact et de diffusion.

Originaire de la Martinique, Arlette Pacquit connait bien le FIFAC pour y avoir déjà participé en tant que réalisatrice. Son passé de journaliste sera une carte maîtresse pour ce jury 2022, pour apporter une touche de déontologie et d’impartialité, face à des intentions d’auteurs, d’autrices peut-être parfois plus difficiles à cerner. 

Cyrille Perez est un atout pour cette édition. A la fois producteur de films et de fictions (notamment sur la Guyane), il est aujourd’hui président de la Commission Télévision de la PROCIREP. Un rôle qui lui confère l’attribution d’aides à la création en audiovisuel pour les genres de l’animation, du documentaire et de la fiction. Sa vision et son expérience seront des atouts majeurs.

Quant à Marvin Yamb, qui clôture ce jury 2022, il est Guyanais et immergé dans la production audiovisuelle ; c’est un choix de vie, une passion. Qu’il soit assistant ou réalisateur, il passe de la fiction au documentaire avec une aisance remarquable. Là encore l’expérience du terrain sera une valeur ajoutée.

Après cinq jours de festival, la soirée de clôture se déroulera dans le Camp de la Transportation à Saint-Laurent du Maroni, une soirée durant laquelle le jury aura la responsabilité de décerner quatre prix :

  • Le Grand prix FIFAC – France Télévisions, meilleur film documentaire (long-métrage)
  • Le Prix spécial du jury (long-métrage)
  • Le Prix du meilleur (court-métrage documentaire)
  • Le Prix du meilleur contenu digital
CONTACT PRESSE FIFAC
 

VOICI LA SÉLECTION DE FILMS TOUJOURS DISPONIBLES SUR LE PORTAIL DES OUTRE-MER

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