Author: Fifac

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Samedi 15 octobre 
De 9h et 12h et de 14h à 17h

Étage de la Case 1 du Camp de la Transportation 
Entrée libre et gratuite 
En accès libre, vous pourrez découvrir des chefs-d’oeuvre issus des plus grand musées nationaux et européens sur grand écran et tablettes numériques.

Peinture, sculpture, architecture, danse, opéras, culture scientifique, une découverte artistique de milliers d’oeuvres numérisées en haute définition. 

Un espace dédié vous permettra de faire l’expérience de la réalité virtuelle à 360° grâce au partenariat des Micro-Folies avec Arte qui propose plusieurs contenus sur les thèmes de l’art, la science et la nature : entrez dans un tableau de Monet, nagez avec des dauphins, partez dans la stratosphère ! 

Samedi 15 Octobre à 16h00
Terrasse du CIAP – Camp de la Transportation

Présentation de la bande-dessinée Pacotille

Par la réalisatrice et auteure Aurélie Bambuck
 

Nzinga est née au pays de la panthère, le royaume Kongo, au XVIIe siècle. Elle a 6 ans quand des hommes à la peau claire, venus de la mer, débarquent dans son village pour remplir la cale de leur navire de fret humain. Arrachée à la terre de ses ancêtres, séparée de sa maman, confinée dans un entrepôt, Nzinga devient Pacotille, une marchandise sans valeur. Après une traversée infernale, elle est vendue comme esclave sur l’île de Martinique. Sa vie bascule.

CET ALBUM EST SOUTENU PAR LA FONDATION POUR LA MÉMOIRE DE L’ESCLAVAGE.
L’histoire de Pacotille est celle de tout un peuple.

Le Festival International du Film documentaire Amazonie-Caraïbes se tiendra du 11 au 15 octobre 2022 à Saint-Laurent du Maroni, en Guyane.

Si nous avons cette année un président de jury plutôt porté sur la fiction, il n’en est pas moins porteur d’un regard aiguisé sur les questions de filière et de production liées à la chaine audiovisuelle. Né à Cayenne et vivant en région parisienne, Edouard Montoute sera sans nul doute un président juste et à l’écoute des 26 films sélectionnés en compétition. Son parcours de comédien mais aussi de réalisateur nous rappellera ainsi que le documentaire est un film !

Il sera entouré de 5 jurés aux parcours éclectiques, complémentaires et remarquables ! De la Guyane à la Martinique en passant par le Brésil tout en faisant un détour par l’Hexagone…

Avec plus de 20 films (fiction & doc) à son actif, Jorane Castro (Brésil) est scénariste et réalisatrice. Elle connait particulièrement bien la région de Para (nord-ouest Brésil) ; son expérience de l’Amazonie éclairera sans nul doute bon nombre de films parfois tournés dans de périlleuses conditions.

A ses côtés, Emmanuel Migeot, aujourd’hui directeur du pôle documentaires Histoire et Culture de France Télévisions. Son parcours d’historien, de producteur puis à France télévisions lui confère des connaissances non seulement historiques mais aussi en termes d’impact et de diffusion.

Originaire de la Martinique, Arlette Pacquit connait bien le FIFAC pour y avoir déjà participé en tant que réalisatrice. Son passé de journaliste sera une carte maîtresse pour ce jury 2022, pour apporter une touche de déontologie et d’impartialité, face à des intentions d’auteurs, d’autrices peut-être parfois plus difficiles à cerner. 

Cyrille Perez est un atout pour cette édition. A la fois producteur de films et de fictions (notamment sur la Guyane), il est aujourd’hui président de la Commission Télévision de la PROCIREP. Un rôle qui lui confère l’attribution d’aides à la création en audiovisuel pour les genres de l’animation, du documentaire et de la fiction. Sa vision et son expérience seront des atouts majeurs.

Quant à Marvin Yamb, qui clôture ce jury 2022, il est Guyanais et immergé dans la production audiovisuelle ; c’est un choix de vie, une passion. Qu’il soit assistant ou réalisateur, il passe de la fiction au documentaire avec une aisance remarquable. Là encore l’expérience du terrain sera une valeur ajoutée.

Après cinq jours de festival, la soirée de clôture se déroulera dans le Camp de la Transportation à Saint-Laurent du Maroni, une soirée durant laquelle le jury aura la responsabilité de décerner quatre prix :

  • Le Grand prix FIFAC – France Télévisions, meilleur film documentaire (long-métrage)
  • Le Prix spécial du jury (long-métrage)
  • Le Prix du meilleur (court-métrage documentaire)
  • Le Prix du meilleur contenu digital
CONTACT PRESSE FIFAC
 

VOICI LA SÉLECTION DE FILMS TOUJOURS DISPONIBLES SUR LE PORTAIL DES OUTRE-MER

OUTDEH

La Jamaïque, une terre d’opportunité

Ce documentaire est une immersion mettant en avant la diversité chez les jeunes de la Jamaïque.

OUTDEH est un documentaire réalisé par Louis Amon Josek en 2019. D’une durée de 1H18, ce film relate l’histoire de trois jeunes Jamaïcains tous âgés de la vingtaine. Shama (Elishama) fait du skate et est le premier surfeur professionnel de l’île de la Jamaïque. Ramar lui, cherche sa vocation dans le domaine d’un sport, il vient de Trivoli Gardens, un quartier défavorisé et de mauvaise réputation et enfin il y a Daniel Simpson originaire de Kingston, un rappeur en pleine ascension.

Ce documentaire suit leur évolution et raconte de façon assez légère leur histoire. Au niveau des moments clés, on a les présentations des différentes personnes, la tournée au Japon de Bakersteez et le fait que Shama parte à Hawaii pour surfer.

La séquence d’introduction présente les rues de Kingston avec des travellings latéraux. Au niveau des couleurs, elles sont sombres et froides au début comme on peut le voir lorsqu’on présente Ramar et l’environnement dans lequel il vit et vers la fin on passe à des couleurs beaucoup plus pétantes comme on peut le voir lorsque Bakersteez se trouve dans les rues du Japon avec tous les néons autour de lui et les piétons avec des vêtements de toutes les couleurs. On a des oppositions entre les environnements et les couleurs avec une vision paradisiaque de la Jamaïque lors des séquences de surf de Shama et par la suite on voit par contraste les bidonvilles. On retrouve aussi énormément de plans contemplatifs comme au début avec Shama seul face à l’océan ou encore avec des scènes filmées au ralenti. La bande son est très vivante, accrocheuse et variée tout en restant sur les productions jamaïcaines. On entend des morceaux de Popcan, Koffee où encore Sizzla mais également les morceaux de Bakersteez qui structurent ce documentaire. La narration de ce documentaire n’est pas très aboutie surtout par rapport à Ramar qui n’est pas assez développée contrairement aux deux autres personnages mais dans un autre sens, cela rappelle la réalité de la vie qui est que dans la vie il y a beaucoup d’inégalités.

Ce documentaire reste captivant car il se rapproche beaucoup d’un clip vidéo. D’un point de vue esthétique, le documentaire est réussi de par son importance pour la mise en scène, la couleur et les musiques mais n’est pas une réussite au niveau de la narration.

Chronique réalisée par AGOSSOU Rahlya, ARAGAO MARQUES, FILHO Laudiceia, DA SILVA Kimberly, FRANÇOIS Dylann, MERLIN-CHIN Rayan (Terminale CAV Lycée Lama Prévôt

Regardez la bande annonce

MARIE DAULT

Marie Dault est une réalisatrice et productrice française de films documentaires. Elle est en Guyane pour présenter “Chronique de la terre volée” , une histoire qui se déroule à Caracas au Venezuela.

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