Author: Marianne Doullay

Une lutte sans fin

Massacre River a été réalisé en 2019 par Suzan Beraza.

 

Ce film parle de la situation des Haïtiens et de 200000 Dominicains d’origine haïtienne vivant à Saint-Domingue et menacés d’expulsion.

Ils sont discriminés, subissent le racisme, sont maltraités, se font assassiner, massacrer.

Le film accompagne le parcours de Pikilina, mère de deux enfants, tous nés en République dominicaine. La réalisatrice nous amène à suivre sa lutte acharnée pour obtenir ses papiers. Une femme forte, courageuse malgré toutes les difficultés, toutes les menaces, la peur, qui ne renonce jamais. Qu’est-ce qu’elle cherche ? Son identité, ses droits de citoyen, ceux de ses enfants, le droit de vivre simplement !

Nous sommes tenus en haleine, nous espérons avec elle.

Quelques interludes musicaux apportent des moments de respirations dans ce film prenant.

Le cinéma sert à porter des messages et transmettre des émotions, ce film en est le parfait exemple. Il nous a beaucoup touchés et gagne à être vu par le plus grand nombre. La population haïtienne a déjà beaucoup souffert, les Hommes noirs ont déjà beaucoup souffert, souffrent toujours de préjugés et de racisme.

Ce film met à nu la cruauté d’une partie de la population, encouragée par le gouvernement. Malgré la fin de la dictature, les mentalités n’ont pas changé, le racisme est toujours très présent.

Touchant, émouvant. Bouleversant, on en sort révoltés.

Sheraily, Cristiano, Lilian, Ludivine, Elodie, Roodley, Fanio, Blessira et Mabuluwamon

Lapü  est un documentaire d’auteur, réalisé en 2019 par Juan Pablo Polanco & Cesar Alejandro Jaimes, tourné en Colombie au milieu du désert de Guajira dans le village de Wayuu.

L’intégralité du film se concentre sur l’histoire d’une jeune fille, Doris, qui va devoir exhumer le corps de sa défunte cousine. Pour cela, le village procède à un rituel ancestral duquel Doris sera la principale protagoniste.

Les intentions des réalisateurs étaient de présenter un rite d’exhumation de ce peuple indigène. Montrer un parallèle entre le monde des rêves et celui du réel.

Il veut faire découvrir la culture de la tribu Wayuu de manière douce. Humaniser des pratiques qui pourraient être mal vues par les étrangers si on isolait l’image de l’exhumation.

Pour cela, les réalisateurs trouvent de nombreux jeux et effets visuels de clair-obscur (style graphique découlant de la peinture qui peut se référer à l’artiste Caravage).

Les réalisateurs portent une importante attention à la construction de l’image car certains plans forment des lignes et se croisent en un point central au niveau de l’image.

Ce travail de l’image nous permet de suivre ce sujet morbide avec plus de facilité.

Le son est brut, il est fait de longs silences, de chants, légèrement pesants sans être réellement dérangeants, un silence de mort. Le rythme est lent et calme. Ce son dirige presque l’histoire.

Un film très intimiste avec des couleurs chaudes pour un film qui a pour thème la mort. Un film avec des choix esthétiques affirmés et qui nous a plu. Presque à la limite de la fiction. Avec des difficultés parfois de savoir qui parle, ce qui nous perd dans l’histoire. Même si les plans sont lents, ils ne restent point lassants. Un film intéressant, captivant.

Tricia Oesman, Shaïli et Elinoï Jounier, Lucie Lomine, Kharol Ann’ Lamovaltay

Une lutte toujours en cours

L’homme droit a été réalisé par Vianney Sotès et William Zébina en 2018 en Martinique.

Ce documentaire est un portrait du plasticien Claude Cauquil avec comme fil conducteur la fabrication de la statue “L’homme droit”. Cette statue est inspirée d’une photo emblématique prise aux JO de Mexico en 1968 : deux athlètes afro-américains levant leur point vers le ciel pour symboliser leur soutien aux hommes noirs qui luttent contre la discrimination en particulier aux USA.

A travers ce portrait, les réalisateurs veulent nous faire découvrir l’histoire de cette lutte, qu’elle ne date pas d’hier, ils ne veulent pas qu’on l’oublie et elle n’est pas terminée d’ailleurs.

Pour illustrer leur propos, ils alternent images d’archives, de street art, témoignages, interviews et nous font voyager aux USA vers les lieux emblématiques de cette lutte.

Le film est très rythmé, grâce à une bande son dynamique.

Il est rythmé aussi par un élément surprenant : des inserts en noir et blanc d’une femme filmée en gros plan qui semble s’adresser directement à nous. Cela permet d’insister, de faire revenir le spectateur sur le sujet, faire référence au passé, comme à l’avenir, comme des chapitres, de façon métaphorique, de façon théâtrale, percutante.

Elle est médiatrice du message du film: fraternité – lutte, elle est « la voix de la lutte ».

Mais peu de surprise dans ce film, dans la forme d’abord ; on penserait à un documentaire classique de télévision, et dans le contenu : on tourne autour du sujet, des oeuvres qui se répètent.
On peut l’interpréter aussi comme des discours qui se répètent / une Histoire qui se répète finalement, encore d’actualité…

Comme Biabu chupea : un grito en el silencio et beaucoup des films présentés au FIFAC, un film documentaire engagé qui parle de gens engagés.

Sheraily, Cristiano, Lialan et Mabuluwamon

Biabu chupea : el grito en el silencio est un documentaire réalisé par Priscila Padilla en 2018. Le film est Colombien, Bolivien.

Ce film traite de la société « Embera Chami », une communauté amérindienne, où le machisme est très présent. Ce film dénonce en quelque sorte l’excision subie par ces femmes, qu’il va suivre au quotidien, et en particulier Luz, cachée, masquée dont on ne montre que les mains, les pieds et les cheveux, chantant la douleur de leur corps et celui d’avoir dû quitter son village, suite à son refus de se taire sur son ablation des organes génitaux.

Elle chante sa douleur physique et psychologique. Ces chants traditionnels nous accompagnent tout au long du film, en tant que prière, qui apportent aux femmes de l’espoir et permettent de parler. Le corps est tabou ici, et le terme « ablation » s’étend ici bien au-delà d’une « petite chose ».

La violence de cette pratique est traitée de manière poétique, douce, contrastant avec le thème. Ce documentaire donne la chance aux femmes de s’exprimer, la réalisatrice leur laisse la parole.

En parlant des « Embera Chami », la réalisatrice nous permet de nous questionner de manière plus globale sur la place de la femme, les inégalités et la discrimination qu’elles subissent.

Elle interroge également ces pratiques traditionnelles et l’hésitation des femmes « Embera Chami » hésitant à abandonner certaines de leurs pratiques par peur de tourner le dos à leur culture.

Nous avons apprécié ce film par son authenticité et son originalité ; le thème abordé est un thème que beaucoup ne connaissaient pas.

Il se démarque par son sujet, ses chants, ses plans très émouvants, par leur beauté et la manière de dénoncer ce sujet.

Angelo Dacien, Zia Maquigny et Réva Vingadassalom

Pour cette deuxième édition du Fifac, la musique s’invite dans les conférences publiques et ateliers pour enfants. Elisabeth Anscutter, musicienne et compositrice et Walli Badarou, compositeur et producteur, tous deux membres de l’UCMF (union des compositeurs de musique de film), interviendront le mercredi 7 octobre afin d’évoquer l’importance de la création d’une bande originale de film, nous sommes allés à leur rencontre…

Fifac : Quel est le rôle de la musique dans un film documentaire ? 

Elisabeth Anscutter : La musique est au service de l’image que ce soit pour un documentaire ou un film. Toutefois si l’idée de départ est la même, un documentaire se base sur des faits réels ou bien sur un ou des personnages existants ou non et une histoire qui relève de la fiction. Le rôle de la musique est donc d’aider à mettre en valeur ces documents. Par exemple, si un documentaire parle de la vie d’un personnage en particulier, alors l’enjeu est de savoir quelle musique est en adéquation avec sa personnalité, son parcours.

Fifac : Pourquoi une bande originale est-elle si importante ?

EA : La bande originale est le scénario invisible du film. Bien souvent, les gens ne la remarque pas mais il suffit de la remplacer par une autre complètement différente pour que les spectateurs réagissent : « Mais non ! ça ne va pas cette musique ! ». Tout le monde a dans la tête une musique de film connue, par exemple un western de Sergio Leone et le célèbre harmonica d’Ennio Morricone. Son succès réside dans la parfaite harmonie des images et de la musique, le compositeur a su trouver la troisième dimension du film, en lui ajoutant de la profondeur. 

Walli Badarou : Le rôle de la musique dans un film documentaire est exactement le même que celui de la musique dans toute oeuvre audiovisuelle. Lorsque présente dans l’oeuvre, la musique est co-substantielle de cette oeuvre au même titre que le scénario ou la réalisation. C’est à ce titre que le compositeur est co-auteur du film, documentaire ou pas.

Fifac : Pensez-vous que la démocratisation des outils permettant de fabriquer de la musique (les logiciels accessibles sur les ordinateurs, par exemple, le développement des « home-studio » ) vont donner naissance à de nouveaux compositeurs ou plutôt au contraire « tirer vers le bas » et aboutir à une musique insipide, une musique « d’ascenseur » comme on les nomme communément ?

EA : Ces nouveaux compositeurs existent déjà ! Il n’est plus nécessaire, comme avant l’arrivée de la Musique Assistée par Ordinateur de savoir lire la musique, de savoir comment sonnent les instruments de l’orchestre, ces logiciels le font pour nous. Mais dans le fond, ces jeunes compositeurs sont comme les « anciens », ils sont doués ou pas, ils comprennent ce dont l’image peut avoir besoin ou pas et ils ont envie d’aller plus loin dans leurs recherches et études de musique ou pas… 

 L’illustration sonore a vraiment évolué et le terme péjoratif de « musique d’ascenseur » n’est pas utilisé dans le métier, nous parlons de librairie musicale. Elle est devenue au fil du temps de bien meilleure qualité. Bien sûr il y a des musiques « insipides » comme vous dites, ce qui ne veut pas dire que le compositeur l’est lui, insipide, il dépend pour beaucoup des commandes qui lui sont faites.

WB : Il y aura de tout, comme partout et en tout temps. Le talent ne se juge pas à l’aune de la technologie utilisée. Bien indépendamment de la démocratisation des outils de production, il a toujours été parfaitement possible de faire avec très peu: un enregistreur stéréo et une flûte suffisent à faire une bande-son d’incomparable qualité et, à l’inverse, la musique d’ascenseur a bien longtemps été issue d’enregistrements symphoniques. L’arrivée des home-studio, datant du milieu des années 80, ne change rien à la donne: seul la décision du producteur, le donneur d’ordre, basée sur les goûts du public qui, à leur tour, orientent les requêtes du diffuseur, est en définitive responsable. Autrement dit, nous le sommes tous.

Fifac : Parallèlement, le regain pour les synthétiseurs, et d’une façon générale le regain envers les instruments de musique sont-ils la résultante d’une « overdose » de sons numériques et « auto tuner » ? Cet engouement (relatif) va-t-il sortir les jeunes de « garage band » et renouer avec une proposition créative d’illustration sonore ?

EA : Je pense que ce n’est pas l’utilisation des synthétiseurs et instruments virtuels (comme les échantillonneurs ) qui pose problème. Le compositeur choisit sa façon de les utiliser et je fais confiance aux jeunes sur la manière dont ils désirent travailler et évoluer. Ils ne sont ni plus ni moins doués que les générations précédentes, ils ont simplement des outils que n’avaient pas nos aînés.

Par contre, ce qu’ils n’ont plus, ce sont les moyens de réaliser les bandes originales ! Un orchestre, ou même une petite formation orchestrale coûte plus chère qu’utiliser nos machines (même si elles aussi ont un coût…) et les enveloppes données pour la réalisation de la musique (quand il y a une enveloppe…) sont très souvent tellement minces que le compositeur, de toutes façons, n’a pas d’autre choix que d’utiliser ses machines.

WB : Si votre question se résume à: la musique doit-elle rester l’apanage des compositeurs et musiciens, tout comme la médecine celui des médecins ? Il n’y a aucune difficulté à répondre que cela serait souhaitable. Tant qu’il y a de l’humain dans le process, il y a de l’espoir. Ce ne sera en définitive qu’une question de degré de compétence que, bien subjectivement, on attribue à tel ou telle catégorie de “professionnels”. Le vrai danger vient de ce que la technologie finisse par se suffire à elle-même, lorsqu’il n’y aura même plus besoin de savoir utiliser garage band pour prétendre “créer” de la musique.

Fifac : On a toujours en tête les « mastodontes » de la composition de musiques de films, je pense à Ennio Morricone, Michel Legrand, Vangélis, Giorgio Moroder, et tant d’autres, de qui pourriez-vous nous parler aujourd’hui ?  Qui se démarque et pour quelles raisons, selon vous ? 

EA : Généralement, les compositeurs qui émergent aujourd’hui sont ceux dont les films, ou séries sont connues. Pour ma part, j’aime beaucoup le style de Mica Levy (Micachu) une compositrice anglaise qui vient de la musique contemporaine et du pop expérimental. Elle a déjà à son actif des films comme : Under the Skin et Jackie, elle va aller loin ! Et j’aime beaucoup aussi le compositeur français ROB qui a composé,entre autres, les musiques du Bureau Des Légendes.Tous deux savent parfaitement utiliser ces logiciels et les « vrais » instruments de musique, ils sont tombés dedans…

WB : Il me serait impossible de ne parler que d’un seul, tant ils sont tous importants, pour des raisons diverses et propres à chacun.

Fifac : L’union des compositeurs de musiques de films (UCMF)  a créé à l’occasion de son dixième anniversaire un prix spécial pour récompenser les musiques de films,  quel en est l’enjeu ? Qu’en attendez-vous ?

EA : Un des enjeux de l’UCMF est de faire prendre conscience au public de l’importance de la musique à l’image et d’encourager les compositeurs à poursuivre leur carrière. L’Ucmf a pour vocation de fédérer les compositeurs en tenant compte de leur diversité et de travailler ensemble sur des dossiers comme la défense des droits d’auteurs, un prix de musique de film à Cannes, etc.

WB : Parmi les divers prix que l’UCMF à créé pour récompenser la musique pour l’image, le prix spécial a été conçu pour honorer toute une carrière. L’enjeu est de reconnaître l’auteur en tant que personne, et ce en quoi à travers l’ensemble de son oeuvre il a non seulement impacté toute la profession, mais a dûment collaboré à la bande-son mémorielle de plusieurs générations de spectateurs à travers le monde entier.

Fifac : Que peut apporter le Fifac dans cette démarche de sensibilisation à la création musicale ? 

EA : En faisant exactement ce qu’elle fait ! Master class, ateliers musique de film pour les enfants, rencontres, prix musique de film. C’est formidable que le FIFAC laisse une belle place à cet art qu’est la musique de film.

WB : Mettre en lumière l’apport caribéen à l’édifice culturel mondial que représente la musique à l’image dans notre univers. Cet apport reste trop souvent méconnu de l’univers de la création comme du public mondial.

Fifac : Si vous n’aviez « droit » qu’à un seul disque sur une île déserte, quel compositeur emmèneriez-vous ? 

EA : Il était une fois la révolution : Ennio Morricone

WB : Aucun, tant j’aurais peur de m’en lasser bien vite. En raison de cette hantise, je n’écoute que très rarement mes oeuvres préférées. Sur une île déserte, je préfererais vivre avec le souvenir de toutes les bonnes choses dont je serais privé, plutôt que de me condamner à ne consommer que celles-là.

Propos recueillis par
Marianne Doullay

Mercredi 7 octobre

14h30-15h30 : conférence en ligne.

DOCUMENTAIRE ET CREATION MUSICALE proposée par l’UCMF (Union des compositeurs de musiques de films).

Animé par Kathy Borie, déléguée générale de l’UCMF.

Intervenant : Wally Badarou, compositeur et producteur.

15h00 : ATELIER CINEMA ET MUSIQUE DE FILM encadré par Elizabeth Anscutter, afin de sensibiliser les enfants au travail de création et de réalisation d’un film et de ses musiques.

Carbet des Associations – Village chinois – Saint-Laurent du Maroni

Sur inscription – enfants de 10 à 12 ans résidant au Village Chinois – nombre de places limité

Dee sitonu a weti a été réalisé en 2018. C’est un film de Lonnie Van Brummelen, Siebren De Haan et Tolin Erwin Alexander. L’intégralité du tournage se passe au Surinam auprès du peuple noir-marron Saramaka. Durant tout le film, nous sommes concentrés sur la nature et le rapport qu’entretient ce peuple avec l’environnement de la forêt, leur culture, leurs croyances.

Le documentaire se présente comme un livre, structuré en chapitres voire des tableaux, où le peuple Saramaka nous conte des histoires, une histoire, celle des noir-marrons : les ancêtres, leur lois qui font référence aux esprits, puis l’esclavage, la rencontre avec les amérindiens, l’arrivée des étrangers avec leur machine, leurs conséquences, dénoncées en filigrane, avec des étrangers qui ne connaissent pas, ne comprennent ces lois de la nature et des esprits, ne les respectent pas.

Une porte s’ouvre dans une des premières séquences, sans doute pour nous inviter à découvrir cette histoire, puis un travelling arrière sur le fleuve, à la fin, de la même manière, nous donne l’impression de partir après avoir découvert l’histoire de ce peuple.

La réalisation le rend particulièrement original : le film est à la limite du documentaire-fiction, construit sur des plans mis-en-scène, issus de conversations retranscrites. L’esthétique est très marquée : de très beaux plans sur la forêt, la mer, la rivière… qui font de la nature un personnage à part entière. La bande son du film, essentiellement composé de sons diégétiques, du son des oiseaux, de la pluie, de la forêt, donne une ambiance forestière, avec une nature vue alors dans toute sa splendeur, mais la musique parfois assourdissante nous fait glisser parfois dans une atmosphère angoissante, liées aux conséquences de l’arrivée des étrangers.

Un film posé, lent, long, peut être trop lent, même si très esthétique et qui a engendré des avis très différents: certains s’y sont ennuyés, quand d’autres ont été hypnotisés, vivant au rythme du mode de vie de ce peuple.

Lucie, Tricia, Karol-Ann’,

Shaïli, Elinoï

Pour quelques bananes de plus, le scandale du chlordécone, est un documentaire de 52 minutes, réalisé en France en 2019 par Bernard Crutzen.

Ce film évoque la chlordécone, aujourd’hui, un produit fabriqué aux états-unis, mais qui n’y pas été utilisé car trop dangereux. Pourtant, il a empoisonné et empoisonne toujours les Antilles.

Que s’est-il passé ?

Le film évoque un scandale. Il évoque la question de la responsabilité de cet empoisonnement, celle de l’argent au détriment de la santé, celle des pressions. Il évoque aussi le problème des inégalités dans le traitement réservé aux Outre-mer par rapport à l’hexagone.

Le film a été réalisé comme une enquête criminelle : témoignages de politique, scientifiques, historiens, agriculteurs, consommateurs, images d’archives, reconstitutions, plan de drone, plans de la nature, musique et voix off, tout y est pour expliquer mais surtout inquiéter, mettre sous tension, dénoncer, accuser et faire réagir.

Un documentaire d’investigation, d’une forme peut-être trop classique, mais dynamique, alarmant et interpellant, sur un sujet d’actualité, celui de l’environnement et de l’utilisation des produits chimiques et de leurs conséquences.

Un film conseillé à tous ceux qui se sentent concernés par l’écologie ou qui devraient l’être.

Sheraily, Cristiano, Lialan et Mabuluwamon

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