Depuis 1992, Christian Foret collabore à diverses sociétés de production de Martinique et de Guadeloupe où il réalise clips-vidéo, publicités, émissions TV, films institutionnels. À partir de 2006, il s’oriente vers des formats plus longs, films de commande et documentaires principalement.
En 2008, avec le scénariste Alain Agat, il fonde un label de production associative Fè’y fè piti, expression créole signifiant : faire fructifier… Il y a là l’idée de transmission et de création. Trois documentaires sont alors réalisés : Conversation à une voix…(2008 – sélectionné à Cinamazonia en Guyane, Caribbeantales à Barbade, Caribbeing à New York), Paroles d’Intérieur (2009), autour des évènements de février 2009 aux Antilles (sélectionné aux festivals de Douarnenez et de l’île de Groix. Nominé aux Trophées des Arts Afro-caribéens à Paris.) et Lescay (2010), portrait du sculpteur et peintre cubain Alberto Lescay.
La civilisation amérindienne inspire son travail. Autour de cette thématique, il réalise Kytangomingo Ema, le chemin de nos ancêtres (2010) (Prix de la création documentaire Région Martinique) et Akayouman, l’esprit du grand-père serpent (2011). Il sera aussi l’auteur de deux documentaires pour France Télévisions : La terre-pays de Gérard (2015) et Détectives du passé (2017) puis aborde le film d’enquête avec West Caribbean, Mensonges & Vérité (2015), dix ans après le crash aérien de Maracaibo.
L’art et la culture sont des thèmes récurrents de son parcours comme dans Nannan, exploration alternative #Martinique (2016) (Rencontre Ciné Martinique, Trinidad & Tobago film festival, El Nuevo Cine Latinoamericano de Cuba – FEMI Guadeloupe – Global Ciné Dominicano) ou avec la Cie Difé Kako qu’il suit pendant deux ans autour d’une création chorégraphique : Du carré au cercle, figures d’une itinérance de création (2019).
En 2022, il aborde la période de la 2ème guerre mondiale aux Antilles dans le film À l’anse Richer, soudain la guerre…
Avec Papa Djab, la face cachée du masque, c’est un pan du patrimoine qu’il met en dialogue avec le présent.
En réflexion perpétuelle sur l’image caribéenne et toujours en quête de sens, Christian Foret partage son temps entre projets personnels de création et documentaires. Il intervient également comme formateur auprès de diverses institutions.