Author: Festival Fifac

PRÉSENTATION

Présentation du CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) et du soutien au documentaire, différents dispositifs de soutien, avec un focus plus particulier sur les fonds de soutien audiovisuel (FSA), aides sélectives, fonds outre-mer, fonds Image de la diversité, fonds d’aide à l’innovation, au numérique, avance sur recettes, CNC Talent, crédit d’impôts…

Conférence suivie d’une séance de questions / réponses animée par Violaine Machichi Prost et Murielle Thierrin.

INTERVENANTes

Anne D'AUTUME

Directrice du Service du soutien au documentaire

Fanny BUSSON

Chargée de mission territoriale

Valérie FOUQUES

Chargée de mission service documentaire

Camille BAUDELOT

Chargée de la commission sélective

QUAND ?

VENDREDI 09/10/2020

• 10h (heure de Guyane)
• 15h (heure de Paris)

COMMENT Y ASSISTER ?

  EN ligne

Réservée aux professionnels pré inscrits

PRÉSENTATION

Thématique : la gestion des droits d’auteur pour les œuvres audiovisuelles. Description des rôles, missions et actions de la SCAM.

Conférence suivie d’une séance de questions / réponses animée par Violaine Machichi Prost et Murielle Thierrin.

Présentation par Guillaume Thoulon (Responsable juridique Audiovisuel – Nouveaux médias) de la Société Civile des Auteurs Multimédia (SCAM),  société française de gestion des droits d’auteur dont l’objectif était de faire reconnaître le statut des réalisateurs de documentaires et d’obtenir la protection et la répartition de leurs droits à chaque diffusion de leurs œuvres.

La Scam négocie avec les exploitants (télévision, station de radio, presse écrite, télévision mobile personnelle, internet…) des contrats prévoyant une rémunération pour les auteurs ; ces contrats apportent une sécurité juridique aux exploitants et leur permettent de diffuser toutes les œuvres déclarées au répertoire de la Scam.

La perception et la répartition des droits sont donc le cœur de métier de la Scam. L’auteur doit adhérer à la Scam et y déclarer ses œuvres pour percevoir des droits.


QUAND ?

VENDREDI 09/10/2020

• 09h (heure de Guyane)
• 14h (heure de Paris)

COMMENT Y ASSISTER ?

  EN ligne

Réservée aux professionnels pré inscrits

Du 6 au 10 octobre se tiendra la 2ème édition du FIFAC à Saint-Laurent du Maroni. Suite au succès rencontré en 2019, le pôle Outre-Mer du groupe France Télévisions poursuit son partenariat et son engagement auprès du festival. Une édition qui s’annonce exceptionnelle tant par son contenu que par les défis techniques liés à la crise sanitaire. Rencontre avec Luc de Saint-Sernin, directeur du développement international du Pôle Outre-Mer de France Télévisions

En préambule, pouvez-vous nous faire un retour sur l’édition 2019 ?

Luc de Saint-Sernin : Le festival est né d’une réunion interprofessionnelle entre les diffuseurs (Outre-Mer 1ère) et la filière de production locale. Nous nous sommes dit que ce serait bien de créer un rendez-vous annuel dans lequel on pourrait échanger tout en s’apportant aux uns aux autres des connaissances, des appuis etc… Le constat est clair : les Outre-Mer 1ère ont besoin d’avoir des producteurs face à eux et les producteurs ont besoin d’avoir les Outre-Mer 1ère comme partenaires… Même si l’on travaille également à faire en sorte qu’ils aient accès aux autres chaînes, notamment nationales et régionales.

A la base, il y a un trio fondateur : Didier Urbain, représentant des producteurs, Frédéric Belleney représentant de la cinématographie et moi représentant France Télévisions.

Il y a toujours des choses à améliorer mais on peut dire que cette première édition était mature. Tout était réuni : la compétition de films, les rendez-vous professionnels, les multiples points de contact entre auteurs, réalisateurs, distributeurs, diffuseurs et la pitch session. Tout ça a pris une bonne tournure  et cette première édition du Fifac n’a réservé que des bonnes surprises. C’est un bilan positif avec une base très solide.

Quelle est la politique des festivals internationaux du documentaire portée par France Télévisions ?

Luc de Saint-Sernin : Pour moi, le FIFAC, le FIFO et le FIFOI (que nous allons monter à La Réunion), doivent être à la fois des marchés et des compétitions. Ce qui m’intéresse, c’est de structurer un marché, faire en sorte que des distributeurs rencontrent des réalisateurs, que des producteurs rencontrent des diffuseurs, qu’il puisse y avoir des échanges, des films qui se fabriquent sous l’égide du FIFAC, comme c’est le cas avec le Festival de Cannes ou le Sunny Side of the Doc. Ce sont des marchés, et moi je veux créer ça dans la zone Amazonie-Caraïbes. Nous avons déjà une belle expérience dans le Pacifique et nous allons développer cela dans l’océan Indien. Un beau matin, nous aurons donc accès, sur toute la planète, à des documentaires que nous pourrons proposer à des diffuseurs.

Pourquoi Jacques Martial en président du Jury ?

Luc de Saint-Sernin : C’est un homme qui fait autorité dans deux univers qui me sont précieux : la culture d’une manière générale mais particulièrement la télévision et le cinéma, et les Caraïbes et son ouverture sur l’AmazonieJacques Martial est un comédien qui a joué dans de multiples pièces de théâtre, de multiples fictions de télévision ou de cinéma. C’est aussi la voix française de Denzel Washington et de Wesley Snipes. Il a une forte stature. A côté de ça, il a été le président de la Grande Halle de La Villette, et celui du Mémorial Art en Guadeloupe. Il est caribéen, artiste, comédien, metteur en scène. C’est un homme de culture qui vient du bassin Amazone-Caraïbes. Il connaît la Guyane et Saint-Laurent du Maroni, il a monté des pièces au Camp de la Transportation… qui mieux que lui peut prendre la suite de Patrick Chamoiseau ?

Quelles sont les ambitions éditoriales du FIFAC ?

Luc de Saint-Sernin : Nous souhaitons montrer des films des régions qui sont autour de nos Outre-Mer. Nous ne voulons pas faire un festival avec uniquement les films de Martinique, Guadeloupe et Guyane ; nous voulons faire un festival avec des films qui viennent du Brésil, du Venezuela, de Colombie, de Trinidad et Tobago, de Saint Domingue, d’Haïti, de Cuba, qui pourraient (ce sont les films qui pourraient) même venir de Floride. On va présenter des films en compétition pour que les gens puissent s’ouvrir à leur environnement régional. Pour la première fois, les Outre-Mer 1ères vont diffuser tous les soirs 2 documentaires en Prime-Time.

Le Fifac va en ressortir avec une notoriété démultipliée, et le public va pouvoir découvrir des œuvres qui viennent de toute la Caraïbe et de toute l’Amazonie.

Tout ce que nous allons faire cette année en mode connecté, nous le ferons toutes les autres années, et quand le présentiel sera possible, il sera un plus. Mais quel que soit l’endroit où on se trouve, on aura accès au FIFAC, et c’est bien l’objectif. Nous n’abandonnons pas le FIFAC, il aura une forme sur laquelle le virus n’aura pas de prise.

Retrouvez toute notre actualité sur

“la composition des personnages joue aussi sur les différentes générations qui se superposent.”

Nous sommes fiers de vous présenter la nouvelle affiche du FIFAC pour cette édition 2020, créée par le graphiste Guillaume Saix. Entre deux illustrations, il a pris le temps de répondre à quelques questions concernant l’affiche et son travail.

 

Guillaume, qui es-tu ?

Originaire de Montpellier, je suis graphiste indépendant depuis plus de 10 ans à Paris.

Je travaille beaucoup dans le secteur culturel, pochettes d’album, affiches de concert, affiches de théâtre, affiches de films, animations graphiques, vidéos, etc…

Je développe aussi un travail autour d’œuvres personnelles que j’ai pu exposer quelques fois.

Je travaille également depuis quelques années avec les chaînes 1ère et France O, ce qui m’a permis de travailler sur l’identité visuelle du FIFAC depuis sa création.

 

Quel brief as-tu reçu et quelles ont été tes étapes de réflexion ?

On souhaitait pouvoir mettre en avant toutes les différentes communautés de la zone géographique que couvre le festival.

J’ai rapidement eu le désir de travailler l’affiche de cette édition comme une affiche de film pour appuyer le côté cinématographique du film documentaire et pour pouvoir ainsi travailler différentes personnes issues des communautés, comme les acteurs d’un film choral.

 

Qu’est-ce que tu veux faire comprendre à travers l’affiche ?

Lorsque je travaille, beaucoup d’éléments se font de façon intuitive.

Après, je trouvais intéressant de travailler cette affiche avec un paysage de nuit pour sortir du côté soleil qui peut être cliché, surtout lorsqu’on évoque les caraïbes, ce qui permettait aussi de bien faire ressortir ces lumières rouges profondes, couleur principale du FIFAC.

Par ailleurs, j’ai voulu y donner un aspect un peu « film SF » ou « film d’aventure » pour amener un côté « spectaculaire » et impactant. Enfin, la composition des personnages, en plus de représenter les communautés, joue aussi sur les différentes générations qui se superposent.

 

As-tu eu des influences pour la création de cette affiche, et de manière générale en as-tu dans ton travail ?

Pour cette affiche, je n’ai pas eu d’influence directe, mais il me semble que j’avais en tête les affiches des Star Wars qui sont souvent assez spectaculaires et visuellement magnifiques.

Dans mon travail, les influences peuvent être très variées, cela peut être des affiches de films justement, mais aussi dans la musique, les pochettes de Jazz Blue Note, ou l’univers blaxploitation par exemple, mais encore dans la peinture, le surréalisme, le pop art, le street art, etc…

Merci Guillaume !

Vous pouvez retrouver Guillaume sur son site : http://webmyart.com/

et aussi sur ses réseaux sociaux et par email !

APPEL À PROJETS

Date limite : Prolongé au 15 juillet 2020

Le Fifac lance, pour sa 2ème édition du 6 au 10 octobre 2020, un appel à projets de films documentaires en partenariat avec Doc Amazonie Caraïbe.
Il s’adresse aux auteurs/réalisateurs/producteurs développant des projets de films documentaires et de contenus digitaux relatifs à la zone Amazonie-Caraïbe avec des intentions de réalisation marquées et assumées, une écriture à la fois innovante et exigeante, pouvant correspondre aux lignes éditoriales des diffuseurs présents au Fifac.

Les langues de travail seront le français et l’anglais.

Déroulé

Les projets sélectionnés participeront aux sessions de pitchs devant un panel de professionnels invités (producteurs/diffuseurs/institutionnels) et bénéficieront de rendez-vous individuels avec les professionnels intéressés.

L’ambition du Fifac est d’accueillir une dizaine de diffuseurs (sous réserve : le réseau des 1ères locales, France 5, France.tv Slash, Canal+ Caraïbes, Planète+, RMC Découverte, Ushuaïa TV et les télévisions de coopération internationale et interrégionale – Brésil, Haïti, Trinidad & Tobago, etc), d’inviter une quinzaine de producteurs issus de nombreux territoires, et des institutionnels gérant des fonds d’aide à l’audiovisuel.

Trois possibilités de participation sont proposées cette année : (cf. Modalités)

  1.  L’auteur souhaite participer à une résidence d’écriture Doc Amazonie Caraïbe (8 jours) et profiter d’un accompagnement au développement de son projet de film documentaire jusqu’à sa présentation au Fifac,
  2. Le développement du projet est déjà très avancé, voire abouti et l’auteur/réalisateur souhaite pouvoir présenter son film au Fifac en bénéficiant d’un accompagnement,
  3. Le producteur souhaite pouvoir présenter son film au Fifac.

Modalités

1. Si vous souhaitez participer à la résidence d’écriture :

Tout le processus sera encadré par des professionnels expérimentés du documentaire, présents pour conseiller, aiguiller et renforcer la démarche des auteurs jusqu’à leur grand oral devant de potentiels partenaires  (producteurs, diffuseurs, institutionnels).
3 grandes étapes marqueront le déroulement de cet accompagnement :

  • La préparation à distance – À la suite de la sélection, des tâches seront données aux auteurs/réalisateurs afin qu’ils mettent à profit la période avant la résidence d’écriture pour approfondir le développement de leurs projets. Nouveaux repérages, recherches, entretiens, réécriture, pré-montage de rushes… seront demandés.
    Cette étape de travail, de juillet à septembre, sera dirigée à distance (téléphone, mail, skype, etc) par les formateurs qui encadreront la résidence d’écriture.
  • Résidence d’écriture – Il sera principalement question de penser la structure du projet de film, son récit, sa dramaturgie, et de finaliser une présentation orale du projet précisant les intentions.
  • Sessions de pitchs et rendez-vous individuels dans le cadre du Fifac.

La session de pitch, collective, permet aux auteurs/réalisateurs de s’exprimer pendant une dizaine de minutes avant de répondre aux questions des producteurs et diffuseurs sur leur projet et leur démarche (10 mn). Les rendez-vous individuels permettent aux auteurs/réalisateurs de revoir les producteurs et diffuseurs intéressés pour aller plus loin dans le questionnement du projet et envisager une coopération.

L’auteur/réalisateur devra être disponible d’abord à distance à partir de mi-juillet, puis physiquement du lundi 28.09 au jeudi 08.10 à Saint-Laurent du Maroni en Guyane pour participer à la résidence d’écriture et aux pitchs du Fifac.

Une participation financière de 300 € sera demandée à chaque auteur sélectionné afin de contribuer aux frais pédagogiques. L’auteur/réalisateur bénéficie d’un badge « tout accès ».

Les frais de séjour (transport, hébergement, nourriture) sont pris en charge par l’organisateur.
Sous certaines conditions les frais pédagogiques pourront être pris en charge.

2. Si vous souhaitez participer aux pitchs du Fifac tout en bénéficiant d’un accompagnement :

Le développement de votre projet de film documentaire ou de contenu digital est déjà très avancé, voire abouti, et vous êtes à la recherche d’un producteur et/ou diffuseur. Si votre projet est sélectionné, vous pourrez participer aux sessions de pitchs et profiter la veille d’un atelier de préparation au pitch.

  • La préparation à distance – À la suite de la sélection, des échanges s’effectueront entre les auteurs/réalisateurs et l’intervenant pour aboutir à l’atelier de préparation (3 heures). Cet atelier a pour objectif de préparer les auteurs/réalisateurs à une présentation orale concise et pertinente de leur projet. Il rappelle les lignes éditoriales des chaînes présentes au Fifac.
    Il est encadré par des producteurs aguerris et/ou des programmateurs de télévisions.
  • Sessions de pitchs et rendez-vous individuels dans le cadre du Fifac.

La session de pitchs, collective, permet aux auteurs/réalisateurs de s’exprimer pendant une dizaine de minutes avant de répondre aux questions des producteurs et diffuseurs sur leur projet et leur démarche (10 mn). Les rendez-vous individuels permettent aux auteurs de revoir les producteurs et diffuseurs intéressés pour aller plus loin dans le questionnement du projet et envisager une coopération.

L’auteur/réalisateur devra être disponible du mardi 06.10 à partir de 9 heures, au jeudi 08.10 jusqu’à 18 heures à Saint-Laurent du Maroni en Guyane pour participer à l’atelier de préparation et à la session de pitchs.

Une participation financière de 100 € sera demandée à chaque candidat sélectionné afin de contribuer aux frais pédagogiques. L’auteur/réalisateur bénéficie d’un badge « tout accès ».

Sous certaines conditions les frais de séjour (transport, hébergement, nourriture) pourront être pris en charge par l’organisateur.

3. Si vous souhaitez uniquement participer au pitch du Fifac :

La session de pitchs permet aux producteurs sélectionnés de s’exprimer pendant une dizaine de minutes avant de répondre aux questions des producteurs et diffuseurs sur leur projet (de film documentaire ou de contenu digital) et leur démarche (10 mn). Les rendez-vous individuels permettent aux producteurs de revoir les producteurs et diffuseurs intéressés pour aller plus loin dans le questionnement du projet et envisager une coopération.

Le producteur, en candidat libre, devra être disponible le mercredi 07.10 ou jeudi 08.10, de 9 à 18 heures à Saint-Laurent du Maroni en Guyane pour participer à une des sessions de pitchs et rendez-vous individuels.

Inscription gratuite mais obligatoire. Seuls les dossiers retenus participent aux pitchs. Les frais de transport, hébergement, nourriture sont à la charge du candidat qui bénéficie d’un badge « tout accès ».

Modalités de sélection

Après avoir complété le Formulaire d’Inscription (ci-dessous en format Word) il vous faudra l’adresser par mail à l’adresse suivante : docamazoniecaraibe@gmail.com, en indiquant le nom du projet dans l’objet du mail.

Les dossiers seront examinés par des professionnels et des membres de l’organisation des rencontres professionnelles du Fifac et de Doc Amazonie Caraïbe.

La date limite d’envoi des dossiers est fixée au 15 juillet 2020.
Les résultats de cette présélection seront communiqués par mail au plus tard le 30 juillet 2020.

 

Gérard Guillaume, le nouveau Directeur Régional de Guyane la 1ère est venu rencontrer les organisateurs du Fifac et se rendre compte des lieux et des espaces au Camp de la Transportation à Saint-Laurent du Maroni, le 8 mai 2020. Son interview ci-dessous :
(De gauche à droite) : Maeva-Myriam Ponet (Guyane La 1ère), Didier Urbain (AVM), Clémence Mouton (Chronique du Maroni), Gérard Guillaume (Guyane La 1ère), Serge Abatucci (Centre dramatique Kokolampoe).


(Re) découvrez une sélection des films présentés lors de la première édition du Fifac à Saint-Laurent du Maroni, en octobre 2019.

En cette période de confinement, le FIFAC vient à vous ! Où que vous soyez, glissez-vous dans votre hamac, installez-vous dans votre fauteuil pour voir (ou revoir) une sélection des meilleurs documentaires de l’édition 2019.

Du 1er au 10 mai prochain, l’équipe du festival vous propose de découvrir plusieurs films et notamment ceux primés par Patrick Chamoiseau et son jury en octobre dernier.

Six films pour une plongée passionnante dans les problématiques sociétales, politiques, identitaires et culturelles du Brésil, d’Haïti, de la Guyane, de la Martinique et de la Colombie.

Chacun des films sera accessible pour tous et partout durant 48h.

Les Chroniques Lycéennes réalisées pour chacun des films par des scolaires guyanais, pendant le festival, seront également disponibles.

Le hamac, c’est par ici!

[MISE A JOUR] L’APPEL A FILM EST TERMINÉ

 

Appel à films pour la 2ème édition du FIFAC

Inscriptions du 6 avril au 12 juin 2020

Les inscriptions de films sont ouvertes pour l’édition 2020 du FIFAC. Festival international dédié au meilleur du documentaire de création et aux contenus digitaux, le FIFAC se tiendra à Saint-Laurent du Maroni (Guyane) du 06 au 10 octobre 2020.

En octobre prochain, pendant 5 jours, le festival réunira réalisateurs, producteurs, diffuseurs, grand public et scolaires autour d’une sélection d’œuvres issue de la zone Amazonie-Caraïbes. Au programme, films inédits, rencontres, projections, débats, master classes, journées professionnelles et moments festifs…

La compétition est ouverte pour des films produits à partir du 1er janvier 2018, qui concernent les régions des Guyanes, d’Amazonie et des Caraïbes et qui abordent de nombreux thèmes : société, économie, ethnologie, animaux, histoires, culture, patrimoine.

Le festival ouvre sa compétition à deux types de programmes :

Les documentaires de création et les créations documentaires numériques, destinées à des visualisations sur tablette, téléphone ou ordinateur : webdocs, web séries (expériences interactives, animations, œuvres en réalité virtuelle ou 360°, montages expérimentaux).

Les films retenus en sélection officielle concourent pour 5 Prix :

Grand Prix FIFAC-France Télévisions / Prix du Jury du Meilleur réalisateur / Prix des Lycéens / Prix du meilleur Contenu Nnumérique / Prix du Public.

Inscriptions avant le 12 juin 2020 sur le site du FIFAC.

Inscrivez vos documentaires court et long format, tout écran, toute écriture.

Le festival s’inscrit dans la politique de soutien de France Télévisions aux festivals documentaires en Outre-mer. Avec l’ambition de valoriser la création documentaire de la région et de dynamiser les filières de production locales.

En Novembre, en partenariat avec le Pôle Image du Maroni, le FIFAC organise des projections Ciné au quartier dans le cadre du Mois du documentaire.

A cette occasion, le festival se poursuit hors les murs :
Ka’apor, le dernier combat de Nicolas Millet, sera diffusé au village Paddock le 15 novembre 2019 et Fabulous d’Audrey Jean-Baptiste (Prix des lycéens 2019), le 29 novembre 2019 au village Balaté.

Toutes les informations sur les projections sur le site du Pôle Image du Maroni

Autant le Fifac veut donner à voir le meilleur du documentaire d’Amazonie et des Caraïbes, autant il veut créer les conditions d’un marché professionnel, en organisant des colloques et surtout des rencontres entre professionnels permettant la structuration et le développement de la filière à l’échelle de la grande région.

Cette première édition des rencontres professionnelles du Fifac est marquée par la réforme de l’audiovisuel public décidée par le gouvernement en juillet 2018. La réforme cherche à augmenter la visibilité de l’Outre-mer en métropole dans l’ensemble de l’offre de France Télévisions (France 2, France 3, France 5) et avec le lancement d’une plate-forme numérique dédiée aux Outre-mer au premier trimestre 2020. L’arrêt de France Ô est programmé en août 2020 ; les antennes 1ères verraient leur fonctionnement renforcé avec notamment un budget doublé pour le documentaire ultra-marin.

Fifac rencontres pro 2019
Colloque Produire en région : de gauche à droite : Béatrice Nivois (directrice des documentaires & magazines du Pôle Outre-Mer de France Télévisions), Catherine Alvaresse (directrice de l’unité documentaire de France Télévisions), Laurent Corteel (directeur des contenus du Pôle Outre-Mer de France Télévisions), Walles Kotra (directeur du Pôle Outre-Mer de France Télévisions), Jean-Claude Ho-Tin-Noe (directeur régional de Guyane La 1ère), Muriel Thierrin (Vice-Présidente de l’association Guyane – Cinéma, Audiovisuel et Multimédia - G-CAM), Claire Schwob (Syndicat de la production audiovisuelle et cinématographique des Outre-mer – Spacom)

Le Fifac a organisé de nombreux temps forts où il faut remarquer l’importante délégation de France Télévisions avec plus de 20 représentants accrédités :

Au total, 143 professionnels ont été accrédités pendant le Fifac, issus d’une quinzaine de territoires ou pays d’Amazonie Caraïbe. La majorité des débats étaient traduits simultanément anglais/français, et enregistrés permettant un travail sérieux de synthèse (à télécharger).

Nombreux ont été les liens tissés, rendez-vous de travail effectués et futures collaborations ou contrats envisagés. A l’heure de la réforme de l’audiovisuel public et du bouleversement en cours au sein du Pôle Outre-mer de France Télévisions, nombreux sont les producteurs ultra-marins qui regrettent déjà leur absence au Fifac. Fort heureusement pour eux, l’acte II des rencontres professionnelles s’annonce déjà lors de la deuxième édition du Fifac, du 6 au 10 octobre 2020.

C'est tout l'objet du Fifac : donner à voir le meilleur de nos territoires et donner les conditions afin que le meilleur puisse s'y envisager.

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