Author: Festival Fifac

Fifac dans ton transat 2021

LE SAMEDI 27 ET LE DIMANCHE 29 AOÛT 2021, (RE) DÉCOUVREZ LE FILM QUI A REMPORTÉ LE GRAND PRIX FIFAC 2019, “DOUVAN JOU KA LEVÉ” DE GESSICA GENEUS LORS DE LA PREMIÈRE ÉDITION DU FIFAC À SAINT-LAURENT DU MARONI EN OCTOBRE 2019.

Cet été au festival de Cannes 2021, Gessica Geneus, lauréate du Grand Prix Fifac en 2019 a été sélectionnée dans la catégorie Un certain regard  pour sa première fiction Freda.
Nous avons décidé de vous offrir le (re)visionnage de Douvan jou ka levé, durant tout le weekend des 28 et 29 août 2021.

Le transat, c’est par ici!

La Chronique Lycéenne réalisée par les élèves du lycée Elfort de Mana et du lycée Lama Prévot de Rémire-Montjoly pour chacun des films pendant le festival 2019, est également disponible. 
Retrouvez toutes les chroniques lycéennes, écrites ou vidéos des éditions 2019 et 2020

Le documentaire The Night Readers” de Mathieu Kleyebe Abonnenc sera projeté à Awala Yalimapo, mercredi 11 août, à 19h.

Rendez-vous à la salle polyvalente d’Awala Yalimapo, cette séance est gratuite.

En proposant le meilleur de la programmation du festival, le Fifac Hors les murs vise à toucher le plus grand nombre de spectateurs, avec des séances tout public ou bien destinées aux établissements scolaires.

Un film de Mathieu Kleyebe Abonnenc

France – Guyane / 2018 / 52mn / Red Shoes Prod / VOSTFR

The Night readers revient sur la guerre civile qui a opposé de 1986 à 1992 le dictateur Desie Bouterse à son ancien garde du corps, Ronnie Brunswijk, instigateur des Jungle Commandos. Le film raconte à la fois ces affrontements, le long du fleuve Maroni, la dévastation matérielle et humaine qui en coûte à la population civile, et la représentation partiale qui est faite de ce conflit à la télévision guyanaise.

Mathieu Kleyebe Abonnenc

À travers une démarche multiforme qui comprend des activités d’artiste, de chercheur, de commissaire d’exposition et de programmateur de films, Mathieu Kleyebe Abonnenc s’attache à explorer les zones négligées par l’histoire coloniale et post-coloniale. Pour réaliser ce film, le réalisateur a puisé dans les archives de RFO Guyane (Guyane la 1ère),

Liens : 

Facebook de Red shoes Production & Mathieu Kleyebe Abonnenc

Reportage sur Guyane 1ere, le 12 nov. 2019

Entretien avec Mathieu Kleyebe Abonnenc pour la projection de son film au cinéma du reel 2018 (www.cinemadureel.org)

Night-readers

Freda“, la première fiction de Gessica Geneus,  a été projeté en avant première au festival de Cannes dans la section Un Certain Regard.

Le film de la jeune réalisatrice Haïtienne a été sélectionné au Festival de Cannes, au sein d’Un certain regard, section parallèle recentrée en 2021 sur le jeune cinéma international. 

Ce premier long métrage de fiction a été tourné en novembre 2019 et co-produit entre Haïti, la France et le Bénin, peu après le succès de son film documentaire “Douvan jou ka lévé” qui a remporté le Grand Prix Fifac 2019, décerné par Patrick Chamoiseau et son jury.

Gessica Généus, Grand Prix du Fifac en 2019, remis par le président du Jury, Patrick Chamoiseau (à dr.) ©Marianne Doullay

Réalisé par Gessica Geneus

Haïti-France-Bénin / 2021 / 93mn / SANOSI PROD.-AYIZAN PROD.-MERVEILLES PROD. / VOSTFR

Freda vit avec sa famille dans un quartier pauvre de Port-au-Prince. Ils joignent les deux bouts grâce à leur petite boutique de rue. Face aux conditions de vie précaires et à la montée de la violence en Haïti, chacun d’eux se demande s’il doit rester ou partir. Freda veut croire en l’avenir de son pays.

Le documentaire “Untɨ les origines” de Christophe Yanuwana Pierre sera projeté à Awala Yalimapo, vendredi 23 juillet, à 19h.

Cette séance sera l’occasion de rencontrer et d’échanger avec le talentueux jeune réalisateur, dont le film a été unanimement récompensé, en Guyane évidemment (Prix du Jury du Fifac 2019), mais également au Canada, par le Prix de la Relève autochtone Main Film du Festival Présence autochtone de Montreal, et sélectionné en Nouvelle-Calédonie au festival international du cinéma des peuples Ânûû-rû Âboro  en compétition internationale moyens-métrages , ainsi qu’aux États Généraux du Film Documentaire de Lussas, en hexagone.

 

Rendez-vous à Awala Yalimapo à la salle polyvalente à 19h, cette séance est gratuite.

 

En proposant le meilleur de la programmation du festival , le Fifac hors les murs vise à toucher le plus grand nombre de spectateurs, avec des séances tout public ou bien destinées aux établissements scolaires.

Réalisé par Christophe Yanuwana Pierre

France-Guyane / 2018 / 56mn / Bérénice Media Corp et AIP / VOSTFR
Voyage initiatique depuis l’embouchure du Maroni jusqu’aux collines du Tumuc Humac, à la frontière brésilienne. Unti remonte le fleuve à la rencontre des Amérindiens de Guyane et à la recherche de son identité. Le Maroni, fil rouge de ce récit, permet au réalisateur de questionner la situation économique et sociale actuelle, entre colère, tristesse et espoir.

Le Fifo se déroulera du 6 au 14 février, en ligne, et offre cette année une carte blanche au Fifac

Situé à Tahiti, au centre du Pacifique sud, le Festival International du Film documentaire Océanien se veut être le carrefour annuel des images océaniennes. Trait d’union entre les peuples de Mélanésie, de Micronésie, de Polynésie et l’Occident, le festival est devenu un lieu privilégié où la parole est donnée à l’homme du Pacifique.
Le Fifo, c’est le grand frère du Fifac ! En effet, ces deux festivals ont le même père : Walles Kotra
(voir la newsletter n°2 du Fifac 2019).

Pour sa 18ème édition, l’organisation du Fifo donne une carte blanche au Fifac et proposera du 6 au 8 février 2021 la diffusion de 4 films primés à Saint-Laurent du Maroni :
Scolopendres et papillons, de Laure Martin Hernandez et Vianney Sotès. Prix du Jury du Fifac 2019.
Untɨ les origines, de Christophe Yanuwana Pierre. Prix du Jury du Fifac 2019.
Érase una vez en Venezuela – Congo Mirador, de Anabel Rodríguez Ríos. Prix SFR du Jury du meilleur réalisateur du Fifac 2020.
1979, Hmong de Javouhey, de François Gruson. Prix du public du meilleur documentaire du Fifac 2020.

Tahiti – Saint-Laurent du Maroni : Le documentaire ne connaît pas de frontières.

En proposant le meilleur de la programmation de la 2ème édition, le Fifac hors les murs vise à toucher le plus grand nombre de spectateurs, avec des séances tout public ou bien destinées aux établissements scolaires.

Vendredi 13 novembre 2020

Soirée Rencontres & cinéma, au CARMA
(Centre d’Art et de Recherche de Mana)

Cette soirée proposait la présentation de l’Atlas Critique de la Guyane, sous la direction de Matthieu NOUCHER et Laurent POLIDORI, CNRS Editions, 2020.

L’Atlas Critique de la Guyane est un ouvrage collectif (85 auteurs) et pluridisciplinaires (géographie, histoire, sociologie, anthropologie, linguistique, ethno-botanique, archéologie, etc.) qui questionne les cartes dominantes qui alimentent les idées reçues sur la Guyane en proposant des représentations différentes, alternatives, multiples.

Puis, échanges et débats sur les questions de la cartographie sensible en présence de l’historienne Pascale Cornuel et d’autres contributeurs à l’ouvrage.

Projection du film court : “Représenter l’univers d’une femme marocaine à travers une carte sensible” de la géographe Élise Olmedo, France, 2010 (10 min).

 Projection du film “Amazônia Sociedad Anônima” de Estevão Ciavatta, en compétition officielle   FIFAC 2020.

Lundi 14 décembre 2020

Les matinées Cinéma : Projection / Rencontre scolaire au Collège Paule Berthelot de Javouhey

En partenariat avec l’assistante sociale du collège Paule Berthelot de Javouhey et l’association AVM, le projet “Les matinées cinéma” a été monté autour de projections de films à destination des élèves, mais aussi de parents d’élèves.
L’idée est d’amener les élèves, à très grande majorité dichotomique Hmong de Javouhey / Bushinenge de Charvein et de l’Acarouany, d’aller à la rencontre de l’autre et de l’histoire de l’autre.
Dans ce cadre, le film de François Gruson 1979, Hmong de Javouhey , Prix du Public au Fifac, qui traite sur l’arrivée des Hmong à Javouhey, a été projeté  devant les collégiens, et suivi d’une séance de questions réponses avec le réalisateur.
Les matinées cinéma à Javouhey

Séance de questions/réponses entre les élèves et le réalisateur

Une deuxième séance scolaire autour de
The Night Readers de Mathieu Abonnenc, sélectionné dans la catégorie Ecrans Parallèles FIFAC 2020 est programmée le 8 février 2021, également au collège Paule Berthelot de Javouhey.

Extrait de The night readers

Du 8 au 12 février 2021, puis le 8 mars

Cycle de projections scolaires hors les murs au Lycée Bertène Juminer de Saint-Laurent du Maroni

Ce programme de 12 films du FIFAC est l’occasion de faire découvrir aux élèves des œuvres auxquelles ils n’ont pas facilement accès. Les films choisis (longs métrages, courts métrages et web docs) peuvent être exploités en lien avec les programmes en langues (films en anglais, espagnol, portugais, créole guyanais), en histoire-géographie en EDD, en spécialité HGGSP, en arts appliqués…

Programmes des films :

Le Fifac recherche son/sa Directeur/trice de festival ! 

Situé à Saint-Laurent du Maroni, en Guyane française, le Fifac organisera en 2021 sa troisième édition. 
Le FIFAC s’inscrit dans la politique de création de festivals de films documentaires du Pôle Outre-Mer de France Télévisions dans les 3 grands bassins océaniques : Pacifique, Indien et Atlantique, à l’exemple du FIFO en Océanie (17 éditions à ce jour). 

Présentation des objectifs :

  • Proposer au grand public une compétition de films documentaires et de contenus web inédits, sélectionnés pour illustrer et valoriser la diversité et l’authenticité des peuples et des cultures de la zone Amazonie Caraïbes.
  • Soutenir le développement de la filière de production audiovisuelle locale et régionale en offrant aux professionnels de la grande région un univers de travail professionnel qui multiplie les occasions d’échanges et de partages, renforce, ou initie la coopération avec les acteurs des régions et pays voisins.

La nature et les objectifs mêmes du festival (dont l’engagement, notamment social, est une marque de fabrique de cet événement) répondent parfaitement à la nature du site, le Camp de la Transportation, qui est un lieu de mémoire, et qui questionne les notions de justice et d’humanité. Le Fifac, dès sa première édition a su donner une dimension militante et engagée concernant les droits de l’homme (et des femmes), la défense de l’environnement, des minorités autochtones et de la citoyenneté.

Le Fifac se décline en trois grands axes :

  • Un festival de documentaires tout public (47 films projetés en 2020), en plein air (et/ou en ligne) au camp de la Transportation
  • Des rencontres professionnelles autour de la filière audiovisuelle
  • Un temps de formation et d’éducation à l’image

L’équipe permanente du festival compte un délégué général du festival s’occupant de la partie sélection des films et constitution du jury, et du bureau de l’Afifac, dont les membres sont présentés sur le site du festival.

 

Missions principales :

Dans le cadre du projet artistique et culturel validé par le Conseil d’Administration, et les partenaires historiques de l’événement (France Télévisions et son Pôle Outre-mer, la municipalité de Saint-Laurent du Maroni et la Collectivité Territoriale de Guyane), le/la Directeur(rice) général(e) du festival est en charge de la gestion administrative, budgétaire, financière, juridique et fiscale de l’événement. Il/elle est également le(la) garant(e) de la bonne gestion de l’association.

Encadrement du service

Il/elle encadre, coordonne et anime l’opération. À cet effet, il/elle :

  • Anticipe et planifie l’activité du festival ; conçoit et anime la circulation de l’information à l’intérieur des pôles d’activités de celui-ci.
  • Encadre le personnel, établit le planning et assure le suivi des opérations.
  • Coordonne et s’assure de l’organisation avec les pôles de l’association (transferts d’information et articulation avec les services de programmation d’activités, …).
  • Analyse, propose et met en œuvre des solutions pour optimiser le fonctionnement de l’association.
  • Participe et propose au CA les solutions envisagées (organisation, fiche de poste, formation, rémunération des prestataires…).
  • Participe au recrutement du personnel de l’organisation s’il y a lieu.
  • S’assure de la réalisation des bilans et des rapports d’activités de l’événement.

 

Gestion administrative

Il/elle conçoit, encadre et assure la gestion administrative de l’association. Pour se faire, il/elle :

  • Met en place les procédures de gestion, indicateurs nécessaires au suivi des activités et reporting au CA et partenaires historiques ainsi que les outils de suivi, de développement ou de transformation pour le festival.
  • Définit les process et outils de contrôle.
  • Veille au respect des procédures et des délais.
  • Gère les procédures de demande de subventions, depuis le montage du dossier jusqu’au suivi de l’exécution des conventions (paiements, avenants, …), avec les partenaires publics.
  • Assure le suivi, en lien avec les porteurs d’activités, des dossiers de demande de subventions auprès des professionnels (sociétés civiles) et des dossiers de partenariat privés.
  • Assure les relations « techniques » (non politiques) de négociation des conventions avec les tutelles publiques.
  • Veille au respect de la réglementation et de la procédure concernant les dépenses de l’association.
  • Suit les investissements et s’assure du respect des procédures de mise en concurrence des fournisseurs et de validation en Conseil d’administration de ces achats.

Juridique et Fiscal

Il/elle est garant(e) de la bonne application des différentes réglementations. À cet effet, il/elle :

  • Veille au respect de la législation, assure une veille juridique.
  • Contrôle les engagements juridiques de l’association (contrats commerciaux, assurances, sous-traitance, …) en centralisant et validant l’ensemble des contrats établis.
  • Valide les choix fiscaux avec les experts (expert-comptable, commissaire aux comptes), assure les relations avec les services fiscaux.
  • Gère les contentieux extérieurs.

  

Comptabilité, contrôle de gestion, reporting

Il/elle est responsable de la gestion et du suivi budgétaire de l’association, en étroite collaboration et selon les directives du CA. Dans ce but, il/elle :

  • Conçoit les structures budgétaires, l’analytique comptable et la détermination des coûts de revient.
  • Développe les outils adaptés à chaque activités de l’association et organise le suivi budgétaire des activités.
  • Garantit la fiabilité des comptes de l’association et l’établissement des documents financiers et comptables en conformité avec la législation, supervise la clôture d’exercice.
  • Établit en lien avec le CA et le Commissaire Aux Comptes de l’association et suit le budget annuel de l’association.
  • Assure le contrôle de gestion, produit les états financiers périodiques destinés au CA, analyse les écarts par rapport au budget et à l’année précédente.
  • Conçoit et rédige l’ensemble des notes et présentations budgétaires, financières ou administratives destinées à l’interne ou à l’externe.

 

Gestion financière

Il/elle est en charge de la gestion de la trésorerie et des relations avec la banque :

  • Garantit la sécurité de l’ensemble des transactions financières effectuées sur le compte de l’association.
  • Anticipe les besoins en financement externes à court et moyen terme, élabore les plans de financement, valide les budgets de trésorerie.
  • Contribue au développement des stratégies de financement (publiques et privées).
  • Identifie – pour le développement de l’événement – les sources de financement possibles nationaux, internationaux, inter filières… et instruit les dossiers.

Profil :

Expérience professionnelle :

Expérience souhaitée dans des postes similaires, avec encadrement d’équipe. Le dimensionnement des actions, son activité ou secteur et son modèle économique seront pris en compte.
Formation dans le domaine de l’événementiel, de la gestion-finance-et-administration souhaitées.

Savoirs :

  • Expérience de la gestion d’un festival
  • Bonne connaissance du secteur audiovisuel documentaire, du projet de l’association et de son environnement (notamment appréhension de l’évolution de l’économie de la filière)
  • Très bonnes connaissances comptables (dont comptabilité analytique) et fiscales
  • Très bonne connaissances des réglementations liées à l’événementiel : droit social, droit fiscal, règlements de sécurité, droit commercial, propriété intellectuelle…
  • Maîtrise des principaux logiciels bureautiques (tableur, traitement de texte…).
  • Maîtrise d’un ou plusieurs logiciels de comptabilité
  • Très bonne maîtrise de la langue française
  • Langues étrangères : maîtrise de l’anglais souhaitée.

 

Savoir-faire :

  • Anticiper et planifier l’activité d’un service/d’une entreprise.
  • Analyser et faire évoluer le fonctionnement d’un service/d’une entreprise.
  • Établir et suivre le budget annuel d’une entreprise
  • Mettre en place les outils du contrôle de l’activité (conformité des opérations, coûts des activités…)
  • Mener l’analyse financière globale et par activité en vue de permettre d’éventuels ajustements
  • Établir la prospective budgétaire en intégrant notamment les résultats de l’analyse financière
  • Négocier et établir des contrats commerciaux, des conventions avec le secteur public.
  • Mener une veille juridique, fiscale et sociale, documentaire permanente.
  • Conduire la mise en œuvre de projets de développement ou de transformation de son entreprise.
  • Argumenter et promouvoir un projet par écrit et oralement (rédaction de notes & dossiers)
  • Aptitude au management et à la gestion d’équipes

 

Savoir-être :

  • Appétence pour le secteur audiovisuel, documentaire en particulier ; compréhension de ses réalités économiques et de fonctionnement
  • Écoute, disponibilité, réactivité et diplomatie
  • Organisation, méthode, responsabilité et rigueur
  • Adaptabilité, souplesse, pédagogie et capacité à travailler avec des interlocuteurs variés
  • Esprit de décision : faire des choix tout en tenant compte de l’impact de ceux-ci sur les événements.

 

Poste et rémunération

  • Possibilité CDI à plein temps à compter du mois de janvier 2020. Visioconférences envisageables jusqu’à un mois avant l’événement, présence obligatoire à Saint-Laurent du Maroni en Guyane jusqu’à un mois après la tenue du festival.
  • Cadre en forfait jours
  • Rémunération sur douze mois, selon la convention collective correspondante au Code NAF / APE 5914Z (Projection de films cinématographiques)
  • + avantages sociaux en vigueur dans la structure détaillés lors de l’entretien.

Entretiens prévus à partir du 10 décembre 2020.

CV détaillé et lettre de motivation à envoyer exclusivement par mail (fichier pdf) :

info@festivalfifac.com au plus tard le 30/12/2020

Référence à noter dans Sujet du mail : « Directeur(rice) général(e) du Fifac »

COMMISSION DU FILM Guyane
Commission du Film Guyane

La mission principale de la Commission du Film Guyane est d’accueillir les tournages sur le territoire et de mettre en lien les ressources locales et les porteurs de projet avec pour objectif de promouvoir le territoire.
A ce titre, la Commission du Film Guyane est un lieu essentiel et incontournable pour tous les projets cinématographiques et audiovisuels (courts métrages, longs métrages, téléfilms, films publicitaires, films documentaires…) tournés en Guyane.

  • Renseignements sur les sites de tournage et pré-repérages
  • Informations sur les techniciens, comédiens et figurants (aide au casting…)
  • Informations sur les prestataires locaux (sociétés de production, location de matériel…)
  • Démarches administratives, aide aux autorisations de tournage
  • Logistique et informations diverses (location de véhicules, hébergement, etc…)
  • Mise à disposition d’un bureau de production (selon les disponibilités des salles de la Collectivité Territoriale de Guyane)
CONTACT

Christ-Laur Phillips
Responsable de la Commission du Film Guyane (Film Commissionner)

film@ctguyane.fr
+594 694 42 70 11

CCI Région Guyane
CCIRG – Chambre de Commerce et d’Industrie
Région Guyane

STRUCTURATION DU SECTEUR DE L’IMAGE ET DE L’AUDIOVISUEL EN GUYANE :

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Guyane (CCIRG) et l’Agence d’Urbanisme et de Développement de la Guyane (AUDeG) ont restitué leur étude “Structuration du secteur de l’image et de l’audiovisuel en Guyane ” le 06/10/2020.

Cette étude a eu pour objet de mieux connaître la cartographie des acteurs, d’identifier les atouts, opportunités et freins au déploiement de ce secteur d’activités sur le territoire guyanais et enfin, de mettre en lumière les leviers d’actions à activer.

CONTACT

Patricia Calut
Responsable Export – Etudes – Tourisme
Représentante Business France en Guyane

p.calut@guyane.cci.fr
+ 594 594 29 86 58

En 1993, un couple et leurs 5 enfants quittent les Cévennes pour vivre en autarcie sur le bord du fleuve Approuague, à 20 kilomètres du petit village de Régina dans l’Est Guyanais.
RÉSUMÉ
En novembre 1993, mes parents décident de quitter les Cévennes pour aller vivre en Guyane avec leurs cinq enfants. Nous nous installons dans la forêt sur une rive du fleuve Approuague, à 20 kilomètres de pirogue du village de Régina. Nous vivons là-bas en quasi autarcie pendant 7 ans. Ma mère nous fait l’école, nous chassons, pêchons et cultivons pour nous nourrir. J’étais le plus jeune jusqu’à la naissance d’Amazone en 1998. Son arrivée puis la mort mystérieuse d’un ami de la famille dans l’eau qui bordait notre lieu de vie, nous ont poussés à nous installer au village actant la fin d’une époque qui nous a tous profondément marqués. Une enfance entre liberté totale et huis clos avec un père inadapté à la vie en forêt et dont l’humeur dictait l’ambiance. Il ne reste aujourd’hui de cette époque qu’une cinquantaine de photographies et quelques maigres vestiges de notre lieu de vie. Si ma mère évoque parfois cette époque, mon père en parle très peu et ne souhaite pas prendre part à ce film. Au travers des souvenirs de mes frères et sœurs, je souhaite non seulement capter l’impact de cette enfance sauvage sur chacun d’entre nous mais surtout interroger le choix de mon père de nous emmener vivre son rêve amazonien.
BIO DE L’AUTEUR
Quentin Chantrel s’est lancé dans la réalisation en autodidacte avant de se former en intégrant le DU Créations et Techniques Audiovisuelles et Cinématographiques de Corse ou il a réalisé le court-métrage « Résidence secondaire », produit par le GREC. Il travaille ensuite comme technicien sur la série Guyane (Canal+), Maroni (Arte), et Meurtres à Cayenne. Avec sa compagne, ils décident de créer un duo, le Collectif Lova Lova, et réalisent leur premier très court-métrage en 2017 « Je suis un vélo ». En parallèle de leurs réalisations, le duo met en scène des personnages hauts en couleurs au travers de photographies décalées qui aborde la notion d’exotisme et interroge la représentation de l’Autre. Toujours dans la perspective de développer leur travail de mise en scène et de l’image, Quentin Chantrel a fait une formation de Chef-opérateur à Paris en 2019.
BIO DES PRODUCTEURS
Après avoir travaillé ensemble au sein de la société Paulo Films, Vanessa Ramonbordes, Corentin Sénéchal et Jean-Philippe Labadie se sont associés en septembre 2004 pour créer Acis Productions. Jean-Philippe Labadie est un producteur confirmé avec, à son actif, plus d’une quinzaine de courts métrages. Il a notamment produit « Ce Vieux rêve qui bouge » d’Alain Guiraudie, qui a reçu le Prix Jean Vigo et a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2001.Corentin Sénéchal a fait ses armes dans les métiers de la production en tant qu’administrateur, directeur de production et producteur sur des longs métrages. En parallèle de son activité de producteur chez Acis Productions, il poursuit une activité de distribution au sein d’Epicentre Films, où il développe également des coproductions internationales. Vanessa Ramonbordes a été finaliste du concours de la Fondation Hachette « Jeunes producteurs » en 2004. Elle a produit une quinzaine de courts-métrages. Sans distinction de genre, de format ni de durée, nos films cherchent à interroger notre rapport au monde, et tentent de déplacer les lignes pour mieux en franchir les frontières.
NOTE D’INTENTION
Après une licence de psychologie, je me passionne peu à peu pour le cinéma. J’intègre un DU en réalisation en Corse qui se termine par la réalisation de mon premier court-métrage. Au même moment, ma grand-mère déménage en maison de retraite et nous envoie une boite contenant des photos de notre enfance. C’est à cette instant que je commence à écrire mon projet de documentaire GAMAQA. Le titre correspond aux initiales assemblées dans l’ordre décroissant des prénoms de toute notre fratrie [Gwendoline/ Ange/ Morgan/ Aurélien/ Quentin/ Amazone]. Si « GAMAQA » est un projet de film sur les souvenirs d’enfance, il pose des questions liées à cette enfance particulière et ses conséquences sur la vie adulte. Quelles raisons poussent des parents à imposer un tel isolement à leurs enfants ? Comment l’on se construit en tant qu’adolescent ? D’ailleurs qu’est-ce qu’on devient ?
SYNOPSIS
Mon film GAMAQA s’ouvre sur le lieu de notre enfance, à 20 km du village de Régina dans l’Est guyanais. Nous y avons vécu en quasi autarcie pendant plus de sept années. Aujourd’hui, il ne reste que de maigres vestiges. Des embases de poteaux de notre carbet qui dominait une petite colline, un bassin en pierres où nous élevions des caïmans et une cuvette de toilettes toujours là, posée au milieu de la végétation. Je veux retourner sur le lieu de notre enfance avec mes neveux et nièces pour rejouer nos souvenirs d’enfance. Ils ont sensiblement le même âge que nous lorsque nous habitions sur le fleuve et nous avons le même âge que nos parents à l’époque. Je souhaite partir de souvenirs précis qui seront rejoués dans un lieu précis sous le regard de mes frères et soeurs. Je pose un cadre pour pouvoir accueillir des choses imprévisibles au tournage. Nous rejouerons des scènes telles que mon premier coup de fusil à 9 ans, la périlleuse remontée du saut Tour Épée en saison des pluies, la pose de filets avec les techniques développées au fil des années.  Par ce film j’ai envie d’interroger nos vies et le choix de mon père de nous avoir emmené dans sa folie amazonienne.
CHANTREL Quentin
Guyane
Durée prévue : 52 min

• ÉTAPES DE PRODUCTIONS
En écriture

• DATES DE TOURNAGE PRÉVUES
Août 2021

• AIDES ÉVENTUELLES
aucune

• PRODUCTION ENGAGÉE
ACIS production (Paris)

• RECHERCHE QUOI ?
Des coproducteurs et des diffuseurs

• LANGUES PARLÉES
français, portugais, créole guyanais

QUAND ?

MERCREDI 07/10/2020

• De 9h à 13h (heure de Guyane)
• De 14h à 18h (heure de Paris)

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